Auteur/autrice : patrick reymond

Saint-Clément : autosuffisance électrique
Depuis le 8 aout 2005 deux éoliennes sont installés dans la commune de Saint-Clément (Ardéche) à 1200 métres d’altitude. Exploitants, habitants, municipalités sont apparemment satisfaits de cette implantation. Implantation qui a couté 1500 000 euros pour 2 eoliennes de 48 métres de hauteur tournant 2700 heures par an (l’amortissement sur 7 ans est obtenu avec 2500 heures). Mais pour le moment, plus aucun développement n’est possible, le réseau de distribution ne pouvant en supporter plus.
On arrive là au coeur du problème : un développement de l’éolien en France nécessité aussi des dépenses d’infrastructures. Edf en aura t’elle la volonté ? Ou alos, posons le problème autrement :
si, sur la centaine d’habitants, quelques uns se mettaient en tête aussi de produire leur électricité, même avec de très petites productions, quelle serait la réponse d’edf ? et des exploitants actuels ?
janvier 8, 2007
Maison bois : les élèments d’un choix
La maison de bois comporte 4 variantes d’inégales qualités. Celle dont je vais parler aujourd’hui est la maison à ossature bois, dite aussi "maison ballon" d’un grand succés aux Etats-Unis, mais elle est loin d’être exempte de reproches. La maison à ossature bois ou ossature plate-forme se distingue par les montants de son ossature qui ne font que la hauteur de l’étage. Elle est donc construite niveau par niveau. Le plancher fait office de plafond. Son ossature est assez fine et assez frêle.

Cette maison est très simple à mettre en oeuvre avec outils comme scie égoïne et marteau. On voit donc qu’il n’y a pas une grande résistance mécanique. Son dévelloppement est du à sa simplicité de mise en oeuvre, au 19° siécle à son caractère démontable et remontable facilement.Entre les montants d’ossature est mis un isolant en plaques semi-rigides qui assure l’isolation. Il se construit à l’heure actuelle plus de 2 000 000 de maison à ossature-bois dans le monde, et si elle bénéficie dans l’imaginaire des avantages de la maison-bois, elle posséde des défauts rédhibitoires graves.
A savoir, clouées, sans contrefort, elle est d’une résistance mécanique bien médiocre. Soit la résistance du plus mauvais de ses clous. Il n’y a qu’à voir le massacre que fait aux Usa n’importe quelle catastrophe naturelle. De même, si une maison bois résiste fort bien à l’incendie, mieux qu’une maison béton (le béton supporte mal le feu, et l’acier font et se tord perdant toute résistance), la maison à ossature bois fait exception… Ramassis de bûchettes, une seule chose est conseillée : partir vite. De plus comme les bois sont minces, une attaque de parasite peut très vite tourner à la mort de la maison d’une manière ultra rapide.

janvier 8, 2007
Eolien : besoin d’un complement ?
L’éolien et l’hydroelectrique sont coquetterie de mariage. De fait, ces 2 énergies dites"dépendantes" doivent être obligatoirement adossées à une autre source d’énergie pour pallier leur manque de régularité. Le principal exemple est le Danemark couplé au réseau Norvégien bien pourvu en centrales hydrauliques, lorsque le vent fait défaut.
Mais raison en deça des Pyrénées, erreur au dela. En effet des pays relativement grand comme la France ne souffrent pas de ce genre de calmes sur l’ensemble de leur territoire. le problème ici est plus un problème de reseau. Il faut en effet un réseau réactif et capable de basculer très vite d’un centre de production à l’autre.
On peut aussi recourir aux centrales electriques à reserves pompées, comme le fait edf avec l’électricité de ses centrales nucléaires, la nuit. Le courant est alors utilisé à "recharger" les barrages en eau. Avec une généralisation de ce système, on pourrait diminuer de 90 % en hiver et de 78% en été le recours aux centrales thermiques pour pallier les irrégularités éoliennes. Ce concept eolien/stations de pompage est déjà appelé à beaucoup d’avenir notamment au Maroc.
janvier 8, 2007
Gestes oubliés
Actualités aujourd’hui : celle des gestes oubliés pendant trente ans. En effet, on nous fait voir aux actualités des agriculteurs, des maisons de retraites qui se chauffent avec le bois des haies. C’est un vieux geste oublié, jusqu’au années 1970, il etait courant de voir des personnes tailler les arbres le long des routes…
Maintenant, cela se fait aussi grâce à de puissants engins, dechiqueteurs, broyeurs, mais c’est la même chose. Auparavant, on avait simplement des types avec une cisaille…
Jurisprudence des tribunaux, on ne peut plus ramasser le bois tombé sans l’accord des propriétaires. Et puis comme tout le monde n’ en a eu cure pendant des années. Aussi la ressource devient nuisance (quand elle devient 50 cm de biomasse sur le sol de la forêt) et crée des incendies.
Mais l’utilisation du bois chauffage est sans doute une étape dans l’utilisation du bois-éthanol.
décembre 26, 2006
Corbusier : bulle immobilière aussi
Eglise le Corbusier. Firminy.
Firminy est une ville flamboyante. Passée en trente ans de 26000 à 18000 habitants, elle a vue se succéder les destructions d’immeubles en tout genre, mais la chute aurait du être pire, en effet cette ville s’est spécialisé dans les maisons de retraite, ce qui a évité une évolution pire encore. L’emploi industriel s’y est effondré, mais il n’a pas fallu perdre courage. L’office Hlm, nanti d’une unité d’habitation le Corbusier (monument historique) a, en fin de compte réussie une belle opération.
L’aile nord, vide d’habitants depuis 20 ans, a été vendu à un promoteur (milanais je crois), qui l’a lui même fait réhabilité, le vendant un prix coquet à des personnes fortement imposées et friandes de déductions fiscales dans toute l’Europe.
On en a bien ri dans la ville. On en rit toujours d’ailleurs. Et moi, chaque fois que je passe devant une agence immobilière, je me paie aussi une tranche de rigolade, je cherche les petites annonces du Corbusier, qu’elles soient à vendre ou à louer… c’est impayable…"proximité centre (c’est faux), proximité commodités (c’est faux), secteur calme (alors là je m’écroule), vue imprenable (vraie, d’ailleurs, personne ne veut la prendre).
Les acquéreurs auront la faculté d’apprécier de longues années durant, les déficits fonciers, les charges de chauffage. Ils verront ce que ça coûte le chauffage d’un appartement vide. C’est ce qui avait conduit l’office Hlm à fermer l’aile nord, 20 ans. Ils sont propriétaires de dettes et de notes de chauffage…
décembre 26, 2006
Le corbusier : échec et bulle immobilière
Firminy-vert : le mail.(grand H)
L’unité d’habitation le Corbusier fut un échec dés le départ à Firminy, c’est toute la réalisation de le corbusier (Firminy-vert) qui posa problème très rapidement. L’unité d’habitation ne fut que le batiment le plus malade. En 1986 commencent pour firminy-vert, destructions, réhabilitations, ventes aux particuliers. Reste pleinement aux Hlm, l’unité le corbusier, vécu comme un territoire de rélégation. Cette unité batie entre 1964 et 1967, devait être suivie de deux autres, symbole évident de
modération et de pondération dans les projets… (je rigole), les deux autres unités n’ont jamais vu le jour, l’un des deux autres fut arrété une fois la semelle batie. Il en reste un terrain plat, qui sert de terrain de foot-ball (ça fait quand même un peu cher le terrain). Devant un succés si évident, une belle opération immobilière devait voir le jour quand même.
décembre 26, 2006
Corbusier : l’environnement y est vital
En réalité, la pertinence des immeubles "le Corbusier" dépendent surtout de leur implantation géographique. Cette unité là, est celle de Firminy, elle fut, dès le départ un échec cuisant : impossibilité chronique de le remplir à 100 %, echec des commerces, plus récemment fermeture de l’école. En 1986, l’unité du corbusier de Firminy était en piétre état. Une aile quasi vide (l’aile nord, la plus importante), 17 logements occupés sur plus de 250, qui fut fermée pendant 20 ans. Une aile sud plus occupée (à 60%), elle fut remplie par les locataires expulsées dans
les destructions de divers immeubles de Firminy-vert (autre réalisation de le Corbusier). Pour les habitants de Firminy, le Corbusier est ailleurs, pas dans la ville. Connoté péjorativement, elle nécessite aussi 1 ou 2 voitures, le climat y est rude, le chauffage n’y est une charge anodine.
décembre 26, 2006
Joyeux Noël à tous
Un bon joyeux noël à tous. Placé sous le signe des guirlandes (à led) et à côté d’un feu de bois (dans un bon poêle).
Ou a coté d’une bonne cheminée (à foyer fermée).
Mais sans flocons (réchauffement climatique oblige) et sans neige…
Qui devient l’apanage de la haute montagne, et des canons à neige…
Passez un bon noël.
décembre 24, 2006
La Forêt Française en 1900
En 1900, la forêt reconstituée atteint 10 000 000 hectares. Si sa superficie ne s’est que peu accrue, son état est bien meilleur, les taillis sont devenus des futaies. Les mines de charbon offrent un gros débouché au bois de pin et de sapin.la population rurale commence à décliner, mais rien de précis ne se dessine avant 1914. là, le mouvement qui s’était timidement lancé devient lame de fond, car la mobilisation le vide.
Les terres les plus ingrates et les plus éloignées sont abandonnées, l’embarras du choix est grand. Les regions d’Auvergne et de limousin commencent à prendre l’aspect que nous lui connaissons. La crise des années 1930 n’arrange rien. Si le mouvement d’abandon des terres est timide, il ne se relache pas.
décembre 24, 2006
Electricité voyageuse
Un circuit électrique comporte au moins deux fils conducteurs. Un fil aller pour que les electrons aillent à leur lieu d’utilisation, un fil retour pour que le courant "usé" retourne à son lieu d’origine (la centrale) qui va les pomper à nouveau.
L’effet joule est présent sur toute la ligne. plus le lieu de consommation est donc éloigné, plus la consommation nécessitera de production.
Le chauffage électrique classique est une utilisation de cet effet joule, de très basse efficacité.
En effet, c’est la résistance du matériel utilisé, qui fait chauffer. Plus la résistance est forte, plus la chaleur sera
intense. Mais, la résistance ne peut être totale (c’est alors un isloant). On ne peut pas convertir 100 W de courant en 100 W de chaleur. Les coefficients observés se situent entre 2.2 et 2.6 soit 40 % environ d’efficacité. Aprés, le courant repart à sa source, "s’use" aussi sur le retour.
Donc, l’efficacité du chauffage en effet joule est très basse… Moins de 10 % de la production d’une centrale… le chauffage électrique thermodynamique est bien meilleur.
décembre 24, 2006