A moins d’une gigantesque relance, la crise économique et sociale qui s’annonce devrait déclencher une gigantesque vague d’économie d’énergie pour cause de paupérisation.
Les jeunes diplômés chinois peinent à trouver un travail et les rémunérations sont en chute libre.
Le fond de pension du New-jersey est à l’agonie. Il envisage de réduire les pensions de 50 %.
Dans un tel contexte, le débat sur les économies d’énergie risque de devenir rapidement caduque.
Cela se fera de la pire des manières. Regroupement des familles, abandon de l’automobile, chauffage réduit, ou inexistant, climatisation au rencart, mais d’autres nouvelles sont plus radicales.
En effet, pour J. Rogers, le dollar va être dévalué.
Le plus gros consommateur d’énergie, les USA, réduiront sans doute drastiquement leur consommation, sous l’effet de la perte massive d’un pouvoir d’achat.
L’échéance étant le retour à l’équilibre de la balance commerciale, on peut penser à une réduction de moitié de la consommation. Ce chiffre n’a rien d’irréaliste, c’est le chiffre de contraction observé dans les crises des pays en transitions à l’est, les crises de certains pays industrialisés du tiers monde.
A ce moment, le marché automobile plonge, les industries les plus anciennes sont arrêtés et la consommation globale d’énergie baisse, au profit d’une plus grande efficacité.
Mais, les nouvelles les plus inquiétantes viennent de Bloomberg. La crise du crédit compromet les récoltes brésiliennes. Café, soja ne trouvent plus de financement et les aides de l’état sont dérisoires.
Pour la canne à sucre, la crise se conjugue avec la chute du prix du pétrole. La rentabilité du secteur éthanol est en chute libre et l’on se rappelle les années 1930. Les brésiliens utilisaient leur café pour faire rouler les locomotives.
Et si la crise financière sauvait l’Amazonie ?
Mardi 25 novembre 2008.


















