Le candidat Obama l’avait promis, il aurait SA guerre, en Afghanistan et au Pakistan.
Le complexe militaro-industriel réagit aux propos présidentiels, et si un désengagement à train de sénateur se fait en Irak, l’accroissement se fera en Afghanistan.
Oublié le but de la guerre, l’accès au pétrole et gaz d’Asie centrale, c’est désormais la guerre pour la guerre.
Après avoir dévasté l’Irak, elle va dévaster un pays plus loin.
Promis, juré, on ne fera pas les mêmes erreurs. Exit l’OTAN détesté et ressenti comme inutile.
On passera, on passe largement au dessus des structures de l’alliance. Histoire de la tuer un peu plus.
On sera sans doute obligé de faire risettes et cadeaux aux russes pour les problèmes logistiques.
Tant pis pour l’est de l’Europe, prié de se taire.
Mais on ne prendra pas un Maliki, trop indépendant et qui n’accepte plus les bases pharaoniques qu’on voulait maintenir là-bas, déjà Karzaï, trop indépendant lui aussi n’est plus en odeur de sainteté.
Promis, en, même temps que la guerre, on éradiquera la corruption, on reconstruira l’économie (comme en 1865 on a reconstruit le sud) et on rasera gratis.
Le président n’aura pas à se casser la tête, il n’aura qu’à lire quelques communiqués, disant que tout s’améliore.
Comme les alliés, ils n’auront à s’occuper de rien, juste à fournir les renforts.
Dans ce contexte, la guerre Afghane devrait, elle aussi, tourner au désastre. A moins que le trafic de drogue, en s’effondrant sous l’effet de la crise, ne porte un coup fatal aux Talibans.
Samedi 22 novembre 2008

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