Catégorie : actualités

  • G4G

    G4G

    Ou guerre de la 4° génération.
    Pour répondre à Mamouth qui se demandait si je n’étais pas un peu trop admiratif de la Russie, pour des motifs idéologiques.
    Images "la G4G est le principal moyen mis en œuvre pour non seulement contrer la globalisation mise en place ces dernières décennies mais également pour la détruire. La destruction de la globalisation est en bonne voie ".
    Plusieurs données supplémentaires sont en train de détruire la mondialisation.
    D’abord la crise immobilière et financière,
    ensuite la crise alimentaire,
    ensuite les états nations,
    ensuite la crise énergétique,
    Mais aussi des actions diverses et multiformes.

    La crise énergétique crée plusieurs clivages.
    Entre les puissances, voire, dans le cas de la Russie, superpuissance énergétique, exportatrices (Iran, Arabie, Vénézuela) et les pays consommateurs.
    Entre les puissances agricoles exportatrices, et les pays consommateurs,
    Entre les puissances exportatrices et les importatrices, que ce soient de denrées alimentaires, ou de produits industriels.
    A un bout de l’échelle, on a la Grande-Bretagne, dépendante de l’extérieur en tout.
    A un autre bout, on a la Russie, exportatrice en tout.
    La Russie n’est plus l’URSS, un empire, c’est redevenu un état-nation, cohérent et de plus en plus cohérent face à la pression extérieure.
    La Russie, d’ailleurs a respecté les frontières de l’ère soviétique, bien que de larges parts de populations russes habitent dans les états voisins.
    Les rigolos qui président au FMI, l’OMC s’inquiètent des tendances protectionnistes dans le commerce, disant que cela aggrave la crise.
    Je leur suggère d’aller parler des bienfaisances du marché aux émeutiers (vous savez, les types qui mangent des galettes de boue, en dehors de leur seul repas quotidien), je suis sûr qu’ils apprécieront leur intervention, ils pourraient même les inviter à manger (ils serviraient de repas).
    En réalité, la globalisation-mondialisation n’était qu’une escroquerie, ne fonctionnant que sur une base d’abondance énergétique, "un temps court de l’histoire", comme aurait dit F.Braudel, que certains croyaient éternels.
    Les références de gens destinées aux poubelles de l’histoire : "Nous ou le communisme", sont risibles.
    Face à un appareil militaire et de propagande écrasant, la G4G, est l’utilisation de toutes les possibilités possibles pour contrer, cette "mondialisation inéluctable", cela va de la guérilla classique à la guérilla multiforme : " Le résultat négatif du référendum français sur la constitution europénne en mai 2005 en fait partie, c’est une bataille de type G4G  ".

  • « Pourquoi la Russie a peur de l’Otan »

    « Pourquoi la Russie a peur de l’Otan »

    Images en emporte le vent et de son sabre de bois ?
    Un article paru dans "le monde", assez représentatif, voir caricatural du point de vue des gouvernements et relayés par les médias.
    Parait il que les "épaulettes" auraient peur de la démocratie.
    Oublié la question énergétique avec la Russie, assez bien résumée par le schéma ci dessus.
    Dans toutes les relations avec la Russie, l’important est l’excédent énergétique russe, la guignolerie de parler de la démocratie.
    L’union européenne est d’ailleurs une structure Post-démocratique qui n’a rien à envier à l’URSS. Mêmes mensonges, même intégrisme économique destructeur.

    Face à un pouvoir russe habile, efficace et extrêmement manoeuvrier, l’ensemble Union Européenne apparait aussi destructuré qu’indécis.
    D’ailleurs, selon un article paru sur orange, le but ne serait plus l’indépendance énergétique, ni même une moindre dépendance, mais de ne pas trop augmenter la dépendance.
    Pour sauver Nabucco, le gazoduc qui relierait l’Europe au Turkménistan, on parle désormais de le relier avec South Stream, le gazoduc russe, ou comment le sauver, en le rendant inutile. Pitoyable.

    Face à cela, la doctrine russe est clair : plus de pillage des ressources énergétique comme sous Elstine, et garde du contrôle de cette ressource, ici, mais aussi ailleurs, en Irak, au Nigéria, et dans tous les endroits possibles.
    Tout d’abord, au sommet de de Bucarest, qu’est ce qu’a été la position de V. Poutine ?
    "Le chef de l’Etat russe a ensuite expliqué à ses partenaires que l’Ukraine, une fois dans l’Otan, cesserait d’exister sous sa forme actuelle  ".
    Le chef d’état russe a promis la guerre.
    La notion russe des frontières est différentes de celle des occidentaux. Les provinces périphériques, notamment l’ukraine (qui veut dire terre des confins) est peu et mal défendable. Cela s’est vu en 1941, 1914, 1811, 1709, 1620, etc…
    Mais une fois que l’on touche aux terres réellement russes, la donne change, elles sont défendues farouchement. Tous les envahisseurs ont connu leur "bataille de Smolensk".

  • Zone Euro : vivacité du commerce extérieur au mois de Janvier, la France troisième exportateur.

    Zone Euro : vivacité du commerce extérieur au mois de Janvier, la France troisième exportateur.

                           Eurostat vient de publier les statistiques des échanges commerciaux de la Zone Euro avec l’extérieur du mois de Janvier 2008. Les exportations apparaissent en vive croissance de 10,1%, par rapport à celles du mois de Janvier 2007, à 123,4 milliards d’euros. L’ensemble des postes participe à cette croissance de 11 mrds d’euros. Les importations augmentent encore plus vivement de 12,4% à 134,2 mrds d’euros tirées par le poste énergie qui croît de 42%. Les importations de produits énergétiques en augmentation de 9,4 mrds d’euros expliquent 63% de l’accroissement des importations de 14,8 mrds d’euros, entre les deux mois de Janvier.Eurozonejan

                                L’ampleur des importations de ressources en énergie primaire que sont le charbon, le gaz, le pétrole et dans une moindre mesure l’oxyde d’Uranium dans la Zone Euro, participe au déséquilibre de la balance des paiements, à une croissance des prix au mois de Février de 3,6% et donc indirectement à une politique monétaire de la BCE restrictive.  Cette politique entraîne une boucle infernale de baisse du dollar et d’augmentation du prix du pétrole puis, par contagion du gaz et du charbon. La vraie boucle inflationniste la voila.

                                Il ressort donc que toute économie de consommation d’énergie, toute amélioration des rendements énergétiques des centrales électriques européennes, toute réduction de consommation du parc de véhicules, etc. participera à une réduction de la croissance des importations en énergie et de l’inflation. Cette politique volontariste, basée sur le principe d’amélioration de l’existant, reste à imaginer et construire à l’échelle de la zone euro. Elle part d’un constat simple: l’économie d’énergie résultant de l’investissement de 10 milliards d’euros dans la rénovation des centrales électriques les plus polluantes sera bien supérieure à celle d’éoliennes ou de panneaux solaires d’un même montant. Faire passer les émissions de CO2 d’une centrale polluante de 1200 kg/MWh à 400 kg/MWh avec un cycle combiné au gaz revient à réduire la consommation d’énergie de cette centrale  par TROIS.

                             A part cette évidence, il en est une autre: le commerce extérieur de la Zone Euro se porte bien, ceci confirme la bonne marche des affaires.

                            Une remarque attendue: la forte croissance des exportations des Pays-Bas (+13.9%) permet à ce petit pays de passer, avec 36 mrds d’euros, devant la France qui ne réalise que 34,4 mrds, pour le montant des exportations. La France est le troisième pays exportateur d’Europe derrière l’Allemagne et les Pays-Bas.Il va falloir modifier les livres scolaires.

    Le 18 avril 2008

  • Le pompier-incendiaire.

    Le pompier-incendiaire.

    Images_2 Parmi la corporation des pompiers, on voit à intervalle régulier, surgir des pompiers incendiaires, plus intéressés par le feu qu’ils ont mis, que par le feu qu’ils ont éteint. Heureusement, ce genre de spécimen est rare, bien qu’il ne soit pas inexistant.
    En matière de pompiers incendiaires, le monde occidental est particulièrement bien burné.
    USA et UE vont débloquer 200 et 250 millions d’euros (des cacahuètes), pour l’aide d’urgence aux pays en crise alimentaire.
    En effet, ces deux tartuffes sont les deux principaux initiateurs de la bulle-alimentation, par leur choix politique pour les nécro-carburants, ainsi que par la spéculation effrénée de leurs marchés financiers sur ces produits.

    Pendant ce temps-là, les droits-de-l’hommeux font la morale à toute la planète, discours à usage interne occidental, qui provoque la haine ou la rigolade, dans les endroits visés.
    Bien entendu, la famine, la désorganisation sociale, notamment hospitalière, entretenue par le FMI et la Banque Mondiale sont bien plus meurtrières pour l’humanité que le plus répressif des appareils policiers, mais il est tellement plus commode de se draper dans sa supposé vertu pour condamner Pekin, par exemple, au profit d’un pensionné de la CIA (le Dalaï -Lama a été le plus jeune retraité connu), les ressources énergétiques du Tibet  ne rentrant absolument pas en ligne de compte.
    Il faut bien se rendre compte que les 3 sous accordés au Programme alimentaire mondial, sont un monument de mauvaise foi.
    Ce sont en effet 4.5 milliards de personnes qui ont du mal à se nourrir. Cela représente 1/10 de dollar par personne.
    On ne saurait être plus faux-cul ! Les "droits-de-l’hommeux" s’arrêtent au portefeuille !

  • Russie : baisse de la production

    Russie : baisse de la production

    Images De pétrole. Pour la première fois depuis 10 ans, la production de pétrole russe va baisser, et apparemment "la période de croissance intense de la production de pétrole est terminée". Le gouvernement russe reconnait un plateau, et les "experts" (vous savez, les bavards bien payés pour raconter des couillonnades et qui se trompent tout le temps), eux, tablaient sur 1.5 millions de barils/jour supplémentaires pour 2012.
    Sous investissement, mais aussi et surtout épuisement géologique sont les responsables.
    Mais, la baisse de production ne touchera guère le pays. En effet, ce genre d’annonces fera ressortir deux choses : la fin du "marché", et la puissance supplémentaire qui sera donnée aux producteurs par les réductions de productions.

    En effet, désormais, la livraison dépendra plus du jeu de puissance et d’inféodations, que d’une décision économique. Le prix sera le même, mais le producteur choisira qui il livre.
    Quand aux soi-disant "besoin" du savoir faire des compagnies occidentales, c’est du fantasme. En effet, la plupart des états leurs réservent DEJA leurs gisements les plus difficiles, se réservant les plus simples à exploiter…
    Pour leonid Fedun : " il pensait que la production pétrolière d’environ 10 millions de barils par jour atteinte l’année dernière serait le niveau le plus élevé qu’il pourrait voir « de son vivant » ".
    Après beaucoup d’autres, la Russie vient d’entrer dans le cmub des pays ayant atteint le pic-oil.
    D’ailleurs, cette années, les pays ne l’ayant pas atteint sont plus l’exception que la règle.
    Peut être, l’exploitation de l’océan arctique permettra à la Russie de connaitre un deuxième renouveau, mais techniquement, rien n’est moins sûr.

  • Chine : inflation.

    Chine : inflation.

    Images_2 Les prix en Chine ont augmentés de 8.3 % en Mars et 8.7 % en avril. L’inflation alimentaire atteint, elle sur le premier trimestre 21 %.
    En réalité, la hausse est bien plus vertigineuse et le mois de février a été horrible.
    Horrible, autant que l’hiver, et la Chine est un pays qui jongle avec les pénuries, surtout énergétiques.  Pénurie de charbon, de gazole et d’essence y sont monnaie courante, de même que celle d’électricité.
    L’hiver a vu toutes ces pénuries se conjuguer et se manifester en même temps.
    S’y est ajouté, cette année, une inflation alimentaire record, encore alimentée par les transports défectueux.

    L’indice, non lissé, des prix a eu un énorme coup de chaud.
    La révolution industrielle chinoise, le boum immobilier a conduit à la réduction des surfaces cultivées.
    Mais, comme on ne mange ni robinet, ni ordinateur portable, ni briques, on peut comprendre la fébrilité des autorités, et la grogne de la rue.
    De même, la situation sociale a eu une grande influence sur la crise tibétaine. Des émeutes et des mouvements insurrectionnels trouvent un terreau fertile dans une situation tendue.
    De même, il ne faut pas se leurrer.
    Malgré toute la propagande, une partie de la Chine est dénutrie, et une plus grosse partie n’a aucune marge de manoeuvre.

  • Les gagnants – Les perdants…

    Les gagnants – Les perdants…

    ImagesLa crise alimentaire va faire des gagnants et des perdants. Les gagnants sont ceux qui sont auto-suffisants, les perdants les autres.
    Certains peuvent être des gagnants-perdants : gros exportateurs d’hydrocarbures et gros importateurs de produits alimentaires.
    Mais sur cette carte, on peut lire la reconstitution d’une superpuissance.
    Gagnante sur le plan alimentaire, gagnante sur le plan pétrolier, gagnante sur le plan gazier, gagnant sur l’uranium… etc…

    Le paradigme stalinien qui voulait "le socialisme dans un seul pays" s’appuyait sur de vastes ressources naturelles.
    La Russie actuelle exporte 60 % de son pétrole, 80 % de son gaz…
    Dans le monde où le fantasme de "l’économie post-industrielle" va être laminé par la réalité, la Russie possède quelques mauvaises cartes, mais un jeu d’enfer.
    6.5 milliards d’êtres humains, il y avait 850 millions de sous alimentés sévères. Le nombre de personnes préoccupés de leur simple survie est passé à 4 500 millions.
    Le constat est simple. les ressources naturelles commencent à manquer
    Spéculation, nécro-carburants, libéralisation des marchés, extraversions, le résultat de la machinerie économique est connu, cela va de l’Holodomor Ukrainien à la grande famine d’Irlande. Dans les deux cas, les deux pays étaient encore exportateurs de céréales quand ses habitants mourraient comme des mouches.
    La -toute relative- sécurité alimentaire ne fut qu’un épisode bref de l’histoire humaine.

  • Pétrole US : stocks hebdomadaires en baisse, due à de faibles importations de pétrole brut

    Pétrole US : stocks hebdomadaires en baisse, due à de faibles importations de pétrole brut

                              Un raffinage en détresse (81% de taux de charge), des importations de pétrole brut au plus bas (8,9 millions de barils par jour) et donc en phase avec la demande du raffinage, ont entraîné la semaine dernière une baisse des stocks de pétrole US de 2,4 millions de barils et des stocks d’essence de 5,5 millions de barils sur fond de consommation normalement soutenue . Les stocks de fuel et de propane sont restés quasi inchangés en raison d’une baisse saisonnière de consommation pour le chauffage.Import3

                    Tout se passe comme si les raffineurs voulaient assécher le marché en essence bien que les stocks soient encore élevés. Les cours du brut et surtout de l’essence devraient acter cette baisse. Un retour vers des marges de raffinage "raisonnables" motiverait les raffineurs pour reprendre leurs productions.Raffin6

                    Les prix moyens du gazole à la pompe ont gaillardement franchi le seuil symbolique des quatre dollars à 4,06$ le gallon.

    Le 16 Avril 2008

  • Zone Euro: les prix tirés par l’énergie et l’alimentation.

    Zone Euro: les prix tirés par l’énergie et l’alimentation.

                            Les variations de prix sur un an de 3,6%, continuent de croître au mois de Mars dans la Zone Euro. Les Pays-Bas (1,9%), l’Allemagne (3,3%) et la France (3,5%) font partie des bons élèves. Par contre la Belgique (4,4%) et l’Espagne (4,6%) tirent la moyenne vers le haut. Les prix de l’énergie (+11,2%) et des produits alimentaires (+5,6%) tirent l’indice des prix vers le haut. Hors énergie, l’indice est à 2,8% et hors énergie et alimentation il est à 2%. Les seuls postes carburants pour les transports (+14,5%) et combustibles liquides (+36%) impactent l’indice de 0,77 points.  La définition d’une politique énergétique européenne devient de plus en plus urgente.Prixmars2008

          Le 16 Avril 2008

  • Les nouvelles en vrac sur l’énergie et les matières premières du 16 Avril 2008

    Les nouvelles en vrac sur l’énergie et les matières premières du 16 Avril 2008

    Breakingnews                     Venezuela: l’inénarrable Hugo Chavez va encore frapper, il a besoin de monnaie pour ses oeuvres et son peuple fatigué, peu à peu le lâche, comme on l’a vu lors du dernier référendum. Alors il va taxer les Sociétés pétrolières, celles qui sont restées bien sûr. Les ventes de brut entre 70 et 100$ le baril seront taxées à 50%, celles au delà de 100$ le baril seront taxées à 60%. Le parachutiste recyclé affirme qu’il n’a pas eu l’idée tout seul de cet impôt en tranches, c’est le Prix Nobel Joseph Stiglitz qui l’a aidé. Cette nouvelle gabelle devrait lui rapporter 9 milliards de dollars en année pleine. Elle ne va pas stimuler les productions dans le bassin de l’Orénoque.

    Russie: William Ramsay, vice Directeur Exécutif de l’Agence Internationale de l’Energie était en voyage à Moscou.

    Il a souligné que la baisse de production de pétrole russe est en partie liée aux ennuis que rencontre Exxon Mobil pour écouler le gaz produit par l’exploitation du gisement de pétrole de Sakhaline-1. En effet, Exxon s’étant vu interdire toute exportation de gaz vers la Chine, n’a pas suffisamment de débouchés en Russie pour le gaz coproduit avec le pétrole. Il limite donc ses productions de pétrole. On n’est pas chez Chavez, mais c’est tout comme.

    British Energy: cet électricien britannique, clé d’accès au futur business électronucléaire local, est à vendre en tout ou partie au plus offrant. E-On le N°1 allemand de l’énergie vient de déclarer, d’après le Financial Times Deutschland, qu’il n’était pas intéressé par cette acquisition. Il reste EDF, RWE et Centrica en piste.

    Arcelor Mittal: ce célèbre industriel Luxembourgeois, vient d’annoncer qu’il allait majorer ses prix de vente d’aciers plats laminés de 250$ par tonne, à partir du 5 Mai, pour compenser la montée des cours des minerais de Fer et de l’énergie. Vale do Rio Doce, le N° 1 mondial du minerai de Fer, a augmenté les prix des produits livrés aux usines de Mittal de 87%!

    Japon: La consommation d’électricité japonaise pour l’exercice fiscal 2007 qui s’arrête à fin Mars 2008, a atteint 1003 TWh en augmentation de 3,3%. Cette croissance est imputable à l’industrie et aux consommations de conditionnement d’air, indispensables pour sécher les tatamis durant l’été pluvieux. La génération d’électricité d’origine thermique s’est accrue de 15,6%, à 541 TWh, en raison de l’arrêt de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, à la suite d’un tremblement de terre en Juillet 2007.  A titre de comparaison l’Allemagne et la France réunies produisent un peu moins de 1200 TWh par an d’électricité, dont une partie est exportée.

    Iraq : le ministre du pétrole iraquien a publié la liste des 35 compagnies pétrolières habilitées à pouvoir intervenir en Iraq. Les principales compagnies européennes comme ENI, Repsol, BG Group, StatoilHydro et Total ont été retenues à côté d’Exxon, BP et Shell.

    Iran: Nozari, le ministre iranien du pétrole met la pression sur Shell et Total en leur rappelant qu’ils ont jusqu’en Juin, dernier carat, pour prendre une décision sur le développement de l’immense champ gazier de South Pars. D’autres candidats, moins regardants politiquement, frappent à la porte pour jouer les suppléants éventuels.