Catégorie : actualités

  • Demain, on rase gratis….

    Demain, on rase gratis….

    Staline_matinLe camarade Iossif Vissariannovitch st A l In E, a donné toutes les informations pour rassurer les masses automobilistiki sur les récoltes de pétroles.
    Bien que les stocks de nos camarades US soient en baisse de 4 % à la veille de la saison de déplacements stakanoviskaia, le camarade A I E  a été très clair :
    – grâce à l’action vigoureuse et énergique contre les saboteurs des installations petrolivitch, les capacités de raffinage atteindront le chiffre de 95 %, permettant aux camarades de battre nouveau record de productivité kilométroff.
    – les infâmes vipères lubriques des forces séparatistes nigériannes, une fois impitoyablement écrasées, permettront à la production de s’envoler aux cieux,

    – aidé en cela par les nouvelles capacités de camarades émirs, un temps retardés par chutes de neiges et pluies diluviennes au dessus de péninsule arabique. Grâce à des livraisons urgentes de chasse-neiges, la situation est rétablie.
    – de même, les camarades kolkoziens du Brésil et d’ailleurs, grâce à activisme de choc doubleront leur production.
    Grâce à toutes ces bonnes nouvelles, le prix du pétrole ne devrait pas dépasser en 2008 60 à 65 USD.

    Ce que c’est la nostalgie. Sans rire grâce à l’AIE (agence internationale de l’énergie), je me crois de nouveau dans ces grandes années…Jeunesse, jeunesse…Sans rire, on peut plus que raisonnablement commencer à paniquer, ne serait ce qu’à cause des dénégations…

  • Allemagne : abandon du nucléaire. Confirmé.

    Allemagne : abandon du nucléaire. Confirmé.

    NucleaireAngela Merkel vient de confirmer l’abandon du nucléaire allemand. Il faut dire qu’avec des "pannes" carabinées et multiples, le nucléaire allemand donne des signes d’usures, les industriels comme à leurs habitudes mendient.
    Il faut simplement leur rappeler que la base du système capitaliste, c’est l’investissement productif et que c’est une recette qui réussit pas mal à l’Allemagne.
    Par rapport à la tendance actuelle (1 % de gain énergétique, l’an), on fait un effort supplémentaire pour le passer à 3 %.
    Ceci est nécessaire pour tenir l’objectif de réduction de 40 % des émissions de CO2.

    Cet effort, contrairement au dire des industriels est tout à fait vraisemblable, mais le principal problème des énergéticiens est que cela va à l’encontre de leur religion (du tiroir caisse) et que leur intérêt personnel, qui est de vendre le plus possible, avec en prime des augmentations de prix conséquentes.
    Ils verraient bien un "effort de réduction" de 20 %, couplé à un "effort de prix" de 100 %.
    Au niveau quantités, ils veulent bien d’un "effort" mais le plus petit possible.
    Car si l’effort de réduction est ce qui est annoncé, l’offre sera surexcèdentaire, et là, on risque bien de se trouver, horreur, avec une stagnation des prix…
    La configuration horrible craint l’Opep pour le pétrole : que la consommation baisse plus vite que la production.
    Au niveau où ils veulent d’ailleurs, l’effort, sinon l’exploit se situe plutôt au niveau du retardement.
    D’ailleurs les bureaucraties européennes et nationales se distinguent vraiment dans la lenteur avec laquelle va être abandonner la lampe à incandescence.
    Moins vite, tu meurs.

  • Il faut cultiver notre jardin…

    Il faut cultiver notre jardin…

    CandideJ’admire à la fois les vues de Voltaire, et je me dis en même temps que les hommes ne changent vraiment pas à travers les siècles. Le libéralisme économique attaquent les "élites", comme les puces, les poux et les tiques les chiens.
    A la fin de "Candide", Candide justement dis au philosophe Pangloss (qui discours de tout, ou tout en langue), qu’il faut cultiver son jardin. Vue pénétrante, peut être encore plus aujourd’hui qu’hier. Aujourd’hui, pour parler simple, 80 % du prix de notre alimentation, c’est en fait de l’énergie.

    Sous toutes ses formes, couleurs, possibles et imaginables. Gaspillage énergétique surtout. Et de quoi s’aperçoit on ? Que, dans beaucoup d’endroits, seuls les jardins familiaux ont empêchés des dépopulations massives, si c’est vrai au moyen-âge ("les paysans mangeaient des herbes" : lire des légumes, aliment non noble), c’était aussi vrai pendant la période 1940-1948, et cela a été aussi vrai à cuba pendant la période de transition économique, et en Russie, pour le passage au communisme, comme pour le passage au capitalisme, comme c’est vrai aussi dans certains pays africains aujourd’hui.
    Pourquoi ? Pour plusieurs raisons énergétiques.
    D’abord, l’augmentation du prix des denrées, rend l’opération intéressante. J’ai récemment, moi même été estomaqué, dans un magasin agricole, de voir le nombre de sacs de pomme de terre de semence. Au dire du vendeur, c’était un succès, que lui même n’avait jamais vu, et qu’il expliquait par le prix en supermarché.
    Prix lié à deux choses mauvaises récoltes et prix du transport.
    A ses dires, la montagne de pomme de terre disparaitrait très vite.
    J’ai vérifié, deux jours plus tard, c’était vrai…
    Ensuite, les engrais pour le jardin peuvent être très simples et peu couteux : les déchets ménagers.
    Enfin, les légumes "rechargent" les terres en azote (atmosphérique).
    Il suffit de laisser les racines. Et certaines productions peuvent rester en terre. Donc spontanément, l’usage en fait de bonnes terres. Au contraire, l’extensif, fait les mauvaises terres.
    On arrive à de très bons rendements.
    Suffisant pour nourrir une famille sur de petites parcelles à peu de frais. Ne négligeons pas ce fait, c’est ce qui a sauvé le régime cubain.
    Un jardin familial, fait donc tout à fait partie des "techniques d’atténuation" du choc pic-oil. On ne transporte plus, ou beaucoup moins, des choses courantes.

  • Le grand retour de la Russie

    Le grand retour de la Russie

    Carte_russieIl ne faut jamais jouer aux échecs avec les russes, ce sont les rois. A peine les croient on refoulés au fin fond de l’ Asie, qu’ils sont, quelques années plus tard, au plein coeur du continent Européen.
    Déjà, ils ont reconquis le turkestan Soviétique, aujourd’hui, les européens viennent de poser la tête sur le billot, ou simplement de donner le bouton marche/arrêt du continent aux Russes. Le gisement contient 3700 milliards de M3, la consommation mondiale pour une année.
    Gazprom vient de choisir Total pour exploiter le gisement de Chtokman,

    La société propriétaire des infrastructures sera détenue à 25 % par total et 51 % par Gazprom, une autre société pourra prendre le capital complémentaire.
    L’exploitation prévue à l’origine pour une exportation massive sur les USA se réoriente donc notablement. Situé sur les bords de la mer de Barentz, son exploitation sera effective en 2013/2015. Mais d’ici là, ce risque d’être une autre histoire, comme dit la chanson.
    Toujours est il que ce contrat, dont on se félicite en Europe, sur la chanson de l’indépendance énergétique, n’est, ni plus ni moins qu’un suicide, et que l’aboutissement d’un immense empire Russe. Rêvé à plusieurs reprise, par Pierre le Grand, Alexandre II et Staline, l’Opa sur l’Europe est donc en voie de réalisation. Les dirigeants ont choisis. La continuation du gaspillage, et à terme, la satellisation. L’autre option, l’efficacité énergétique demande visiblement trop de ressources intellectuelles et mentales, pour les dirigeants européens. La recherche du "lebensraum" hitlérien, ne conduit qu’à la catastrophe, comme toujours.

  • Brennilis, Brennilis…

    Brennilis, Brennilis…

    Trojan_implosionLa centrale de Brennilis est la première centrale nucléaire à être déconstruite. Explosant le budget, ce démantelement n’est pourtant pas un modèle du genre.
    Politiquement correctement dit cela donne :
    "l’organisation définie et mise en oeuvre sur le site pour la gestion des déchets est perfectible".
    les inspecteurs de l’ASN disent de plus :
    "une incohérence complète (en terme de colis, de tonnage et d’activité des déchets nucléaires, des données de productions, d’évacuations et de bilans d’entreposage"

    Et bien sûr, la légère, trés légère sous évaluation de l’activité des déchets ( de facteur 30 à 200), les mesures de stockages aberrantes (déchets chimiques et nucléaires trop proches).
    Mais heureusement, la sureté n’est pas en cause (on s’en serait douté !), ni les équipes démotivées…
    Personnellement, je ne savais pas que Laurel et hardy travaillait dans le nucléaire, renforcé par charlot…
    Rassurons nous, ce n’est que le début… Du démantelement des centrales nucléaires EDF, qui entrainera "de trés graves déconvenues".
    On peut se demander la finalité de la structure des personnels travaillant au démantelement : 20 edf pour 80 "autres" ? De la "viande à rem ?"… Pourtant, le travail dans le démantelement n’est pas prés de cesser.
    Aprés de telles déconvenues dans la tenue du chantier, on peut se poser réellement se poser la question de savoir s’il n’est pas nécessaire d’attendre une décroissance naturelle de la radioactivité à vie courte. C’est le plus gros (en volume) du "gâteau radioactif".

    Photo : Gnu free Documentation license

  • Ours et loups, forêts et énergies… II

    Ours et loups, forêts et énergies… II

    VipereDe temps en temps, on voit un type, condamné par les tribunaux. Il a commis un crime affreux ; la destruction d’un vipère. Parce qu’il a eu peur, ou parce que c’est dans notre instinct.
    Parce que notre génial législateur a trouvé que la vipère était en voie d’extinction. Génial. Et pourquoi est elle en extinction ?
    A cause du vilain promeneur ? Celui qui sera condamné ? Surtout qu’il a énormèment de chances de la tuer dans un endroit, où elle n’est pas en voie de disparition.
    Pourtant il est très peu coupable. Pas plus que ces poules qui mettent la vipère à leur diner.

    Quel est le plus coupable ? Cela ne serait il pas la politique de remembrement ?
    Vous savez, celle qui est subventionnée. Et qui détruit aussi, par la même occasion des biotopes et habitats importants.
    Qui conduit à la destruction de kilomètres carrés de biomasse, à la ruine de toute diversité biologique dans des parcelles immenses, ou les hannetons, ces grosses machines gavées de pétrole, peuvent enfin se mouvoir à leur aise. (80 % du prix de notre nourriture, c’est de l’énergie…)
    Coupable aussi ces machines qui bottellent, et qui écrasent aussi la vie animale.
    Coupable celui qui tue une, pas condamné celui qui en tue des milliers ?
    Avec en prime la destruction de milliers de M3 de ressources renouvelables, chaque année…  L’enfer est pavé de bonnes intentions.   

  • Ours et loups, forêts et énergies…

    Ours et loups, forêts et énergies…

    BeteJ’ai entendu un message. Quel rapport entre loups, ours, énergie ? Simple, plus que simple. Evident même. La France se reboise. A grande allure. A très grande allure. Mais le reboisement a pris une autre allure. Celui du déprisement et de l’abandon.
    Abandon n’est pas synonyme de bonne forêt. Pour la raison qu’une forêt est, dans notre pays, une culture. Sur 50 à 200 ans. Dans beaucoup d’endroits de montagnes, pas forcément très haute, les forêts deviennent nuisances. Il faut en être conscient.

    Peu ou pas exploitées. Pôle de répulsion, parce qu’ impénétrable. Elles n’ont pas non plus une biomasse très intéressante. Rappel : une bonne forêt, cela peut être 600 tonnes de bois/ha. Une mauvaise (le taillis) en fait 50.
    La brousse, ça n’intéresse personne.
    Si une forêt avec une seule essence est répulsive, une forêt spontanée n’est pas plus accueillante.
    Désolé si je casse les idées de certains sur les forêts (surement des gens de la ville, qui confonde forêts et leurs espèces de grands parcs urbains).
    Une forêt, cela peut être sinistre. (lecture conseillée : abel Chevalley "la bête du Gévaudan", J Denis parle très bien des forêts de l’époque).
    C’est plein de maladies.
    Et dans pas mal d’endroit, ce qui retarde l’expansion de la forêt, ce sont justement des troupeaux de moutons et de chêvres. Il n’y a pas mieux comme débroussailleuses.
    Et pas plus efficaces. Ces troupeaux, souvent petits, sont souvent des activités complémentaires.
    S’ils viennent à disparaitre, la mauvaise forêt va s’étendre encore plus vite.
    Le métier de berger, était déjà au 18°siècle, marginal (les enfants), et de plus est profondément ennuyeux. Certains veulent le réintroduire ? Bonne chance, et quel charge !
    Et puis si certains aiment la vie sauvage, au lieu de l’imposer au fin fond du pays, pourquoi ne tente t’il pas la réintroduction en plein Paris ?
    Aprés tout, les poubelles ne manqueront pas pour les nourrir. Et puis, quand la circulation devra s’arrêter pour laisser passer un troupeau, ils apprécieront le temps…
    Vous allez me dire que ce serait gênant ? Autant que pour des populations plus isolées.
    Et puis, pour parler franchement.  La réintroduction des animaux sauvages, c’est un truc d’urbains. Les ruraux, ont beaucoup mieux que le fusil pour se débarrasser d’indésirables. Cela s’appelle le poison. Relisez, là aussi A. Chevalley. Et ça risque de faire beaucoup de torts à TOUTE la faune. Le carnage.

  • Alimentation : le point de l’Ocde.

    Alimentation : le point de l’Ocde.

    BleLa demande d’éthanol va faire flamber les prix alimentaires de toutes les denrées, animales, végétales, et aussi lait.
    L’utilisation croissante du blé, du maïs, des plantes oléagineuses, du soja, vont renchérir pour l’être humain, et pour le plus gros consommateur, le bétail.
    Brésil, Europe, USA et Chine vont voir doubler d’ici 2016 les quantités produites d’éthanol.

    Pourtant, l’Ocde comme la Fao voit la progression du commerce de denrées agricoles en vert : plus 50 % pour la viande, 17 % pour les céréales comme le blé et 13 % pour les céréales secondaires.
    La flambée des prix va effectivement être sévère, y compris, contrairement à ce que l’on dit, pour les pays industrialisés. Car les 80 % des prix non liés à la matière première sont liées, souvent à des charges gourmandes en énergies fossiles : emballages, transports, stockage…
    D’ailleurs, on se demande comment le "marché"pourrait propulser le commerce à de tels niveaux, alors que ce qui est en jeu est la désolvabilisation des acheteurs ? Là bas et ici. D’autant que la production viande risque d’être beaucoup moins attrayante pour l’agriculteur, que l’usine qui demandera un flux constant de production à traiter, et peut donner des contrats à long terme plus alléchants.

    Source : Fao Ocde

  • Le point de bascule…

    Le point de bascule…

    BalanceL’AIE après l’IEA, le reconnait. Le point de bascule est atteint. Entre offre et demande de pétrole, rien ne va plus. La demande dépasse désormais l’offre, malgré un envol à 77 $ du brent.
    "Malgré quatre ans marqués par des prix du pétrole élevés, ce rapport prévoit une hausse des tensions sur le marché au-delà de 2010", a ajouté l’AIE. "Il est possible que le point critique pour l’offre puisse être retardé – mais pas de beaucoup".
    En même temps des révisions à la baisse de la production viennent d’être prévus pour plusieurs pays, ainsi que du potentiel non exploité de l’Opep, pour … 2009, de 2 millions de barils/jour.
    Le raffinage manque quand à lui de main d’oeuvre qualifiée (ingénieurs), d’investissements et de main d’oeuvre tout court.

    En ce qui concerne les efforts de prospection, ils se maintiennent mais n’augmentent pas. La raison en est simple, dans l’optique des pétroliers, il n’y a plus rien à trouver.
    En réalité, ce que ne veut pas reconnaitre l’AIE, c’est que non seulement la croissance de la demande continue, mais aussi que l’offre devient elle même problématique. Les perspectives à moyen terme sont abaissées, mais le court terme est aussi inquiétant aussi. Les gisements deviennent "matures" (selon la terminologie politiquement correcte), c-à-d, déclinent. 1.7 à 1 millions de barils jour pour la mer du nord Britannique, encore moins que les prévisions gouvernementales qui oscillent entre quasi maintien (1.6 MBJ) et franc déclin  (1,1 MBJ). Le syndrome qui nous frappe risque d’être celui "du jour d’après".
    Bien que prévu et prévisible, le début de la fin surprend tout le monde…
    Avec cela, autre nouvelle disjointe qui est lourde d’inquiétude : la Turquie a massé 140 000 hommes à la frontière irakienne, et l’état-major semble bien déterminé à régler la question kurde. Contre l’allié de l’allié.
    Pendant ce temps, la production de bio carburant va bientôt atteindre 1.75 MBJ (ne riez pas : consommation 1920).

  • Les forêts précèdent les hommes…

    Les forêts précèdent les hommes…

    Desertles déserts les suivent.
    Le processus de déplétion est de plus en plus connu, public, et néanmoins, de plus en plus camouflé par les pouvoirs publics derrière le paravent cache-sexe du réchauffement climatique.
    L’activité agricole aura, elle aussi à souffrir du pic des énergies fossiles. L’agriculture industrielle est très dépendante de ces énergies. Néanmoins, on commence aussi à penser à l’après.
    Le modèle de l’après pétrole peut se définir de deux manières. Soit un effondrement de la production qui peut amener à la dislocation de l’état, mais pas forcément (modèle nord-coréen), soit à une cubanisation de l’agriculture.

    En effet, le modèle de transition retenu et réussi, est celui de… Cuba (qui, pour une fois a réussi quelque chose). Avec la fin de l’URSS, l’agriculture cubaine s’est en effet totalement métamorphosée. Intensive, industrielle et exportatrice, elle est passée à un stade biologique, paysan, et… encore plus intensif… Le système de rationnement a permis de passer de 2600 calories/jour à 1600 avant de remonter en quelques années.
    Le système est à la fois élaboré dans sa pensée et fort simple dans son application  :
    – techniques de travaux directs et légers du sol,
    azote symbiotique (par les légumes),
    – agriculture de proximité,
    – intervention pour l’installation de personnes non apparentées (aux familles paysannes),
    – taxation des transports de marchandises (les denrées alimentaires font en moyenne 2400 Km),
    – recherche sur la pérennisation de l’agriculture.
    En ce qui concerne la France, on peut rajouter les points suivants. Des endroits se prêteraient admirablement à ce genre d’agriculture : ce sont les sols reposés par un long abandon, répulsifs aux engins lourds, et qui atteindraient par leur long repos subi, des rendements bibliques, ce sont les montagnes reboisées. Dans ce cas de figure, inutile de vous dire que les loups qui se réintroduisent seraient vite flingués.
    Les terres ruinées par l’agriculture industrielle devraient être laissées au repos sans doute assez longtemps pour se reconstituer. Et sans doute se boiser à leur tour. On le voit, là aussi, la variante "transport" est cruciale. Le caractère encore plus intensif ne doit pas surprendre. Les agricultures de haute densité de populations ont toujours fonctionnées sur des lopins.

    Photo : Gnu free license