La demande d’éthanol va faire flamber les prix alimentaires de toutes les denrées, animales, végétales, et aussi lait.
L’utilisation croissante du blé, du maïs, des plantes oléagineuses, du soja, vont renchérir pour l’être humain, et pour le plus gros consommateur, le bétail.
Brésil, Europe, USA et Chine vont voir doubler d’ici 2016 les quantités produites d’éthanol.
Pourtant, l’Ocde comme la Fao voit la progression du commerce de denrées agricoles en vert : plus 50 % pour la viande, 17 % pour les céréales comme le blé et 13 % pour les céréales secondaires.
La flambée des prix va effectivement être sévère, y compris, contrairement à ce que l’on dit, pour les pays industrialisés. Car les 80 % des prix non liés à la matière première sont liées, souvent à des charges gourmandes en énergies fossiles : emballages, transports, stockage…
D’ailleurs, on se demande comment le « marché »pourrait propulser le commerce à de tels niveaux, alors que ce qui est en jeu est la désolvabilisation des acheteurs ? Là bas et ici. D’autant que la production viande risque d’être beaucoup moins attrayante pour l’agriculteur, que l’usine qui demandera un flux constant de production à traiter, et peut donner des contrats à long terme plus alléchants.
Source : Fao Ocde

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