Catégorie : actualités

  • Les anticipations de la Bourse américaine ne sont pas forcément débiles

    Les anticipations de la Bourse américaine ne sont pas forcément débiles

    Les données sur l’emploi sont un indicateur retardé de l’économie d’un pays ou d’une zone de plusieurs nations, puisqu’elles constatent ce qui s’est passé. Les placements financiers en  bourse à l’inverse sont censés anticiper, le joueur anticipe une baisse ou une hausse probable des résultats de l’entreprise ou de l’ensemble des entreprises sur lequel il parie.

    La comparaison des indices boursiers américains (ici le S&P 500) et les emplois non agricoles publiés par le bls américain (FIG.I) illustre clairement ce décalage.


    L’examen de ces deux courbes laisse à penser que les créations d’emploi aux États-Unis devraient se poursuivre durant les mois à venir. Ces créations affichent depuis deux ans une croissance linéaire de 178 mille postes par mois ou plus de deux millions de postes par an, soit une croissance de  1,6% par rapport aux emplois enregistrés en Janvier 2013. Cette tendance est 2,6 fois supérieure à celle de la progression de la population des États-Unis et devrait donc conduire à une réduction du chômage dans ce pays.

     

  • Un examen approfondi d’une batterie incertaine

    Un examen approfondi d’une batterie incertaine

    Dans le cadre de l’enquête américaine sur les incidents de batteries ayant perturbé les récents vols du Boeing 787, il est intéressant de consulter l’examen approfondi d’une batterie GS-Yuasa de 8 éléments en série de 75 Ah, publié de façon totalement transparente par le NTSB (National Transportation Safety Board).

    La présence de traces de court-circuit dans un accumulateur (on peut invoquer l’effet d’une dendrite peut-être causée par une impureté passée en solution ?? ) peut expliquer la surcharge intempestive des accumulateurs voisins malgré une tension de charge volontairement faible (32V) pour 8 accumulateurs en série.

    La trop forte capacité de ces accumulateurs nippons, chacun constitué en interne de 3 ensembles spiralés de 25 Ah, assemblés en parallèle, est certainement une des raisons majeures de la gravité et de la répétition des incidents rencontrés en exploitation.

    Le bidouillage  mis en œuvre dans la définition et la réalisation de ces accumulateurs est d’évidence totalement inadapté aux contraintes de sécurité de l’application. Un retour  de Boeing à la technologie Ni-Cd longuement éprouvée me semble être une option sérieuse à envisager par cette prestigieuse compagnie.  Développer une nouvelle batterie au Lithium-Ion supposerait d’utiliser des éléments prismatiques de plus faibles capacités, équipés de coupe-circuit activés en cas de surpression interne,  accumulateurs assemblés en batterie par un montage en Série-Parallèle. Mais quelle entreprise raisonnable osera après ces avanies techniques et médiatiques se lancer dans cette aventure très risquée avec Boeing?

    A SUIVRE!

    CONSULTER  la remarquable publication du NTSB sur le sujet.

    Le 25 Janvier 2013

  • L’observatoire européen des marchés de l’énergie dénonce les incohérences politiques et règlementaires européennes

    L’observatoire européen des marchés de l’énergie dénonce les incohérences politiques et règlementaires européennes

    Que penser de dirigeants européens qui à la fois

    – condamnent le nucléaire et veulent réduire les émissions de CO2 (paradoxe merkélien),

    – veulent promouvoir les énergies renouvelables non rentables et en même temps réduisent les ruineuses et irréalistes subventions attachées à leur production qui pompent les ressources des consommateurs et affaiblissent les industries électro-intensives jusqu’à les détruire,

    -veulent remplacer les ressources électriques de base nucléaires amorties, largement disséminées sur le territoire ouest-européen, proches des consommateurs, par des ressources intermittentes localisées près des côtes, nécessitant de revoir à fond tout le réseau électrique ouest-européen (« plaque de cuivre »)

    – décrètent une planification de la pénurie énergétique et de la décadence :

    « Un texte de compromis a été adopté par le Conseil de l’union européenne en juin 2012 selon lequel les fournisseurs d’énergie ont l’obligation de réduire leurs ventes de 1,5% par an à partir de 2014. En cas de non respect de cette mesure, ces entreprises seront pénalisées. » (sic)… Ou comment le gratin des personnages responsables, manipulés par la propagande de l’écologisme ambiant,  peut allègrement programmer le déclin d’acteurs essentiels que sont les « utilities » desquels ont attend tout de même de formidables investissements d’adaptation en Europe évalués par l’Union Européenne avant Fukushima à 1000 milliards d’euros d’ici à 2020.

    Bien-sûr ces grandes entreprises de l’énergie ne pourront pas dégager les ressources financières pour assurer cette soi-disant « Transition énergétique » malgré une explosion programmée des prix au détail du MWh en Europe.

    La baisse des cours du charbon américain concurrencé par le gaz naturel et des droits d’émissions de CO2 déprimés par la crise économique favorisent automatiquement les centrales au charbon européennes et entraîne peu à peu la disparition des centrales au gaz moins polluantes et beaucoup plus flexibles, auxiliaires indispensables aux intermittents générateurs éoliens ou solaires. Une seule option: les subventionner!!!

    Lisez les grandes lignes de cette étude de l’excellente Colette Lewiner, conseillère chez Capgemini et qui mériterait de diriger une grande instance européenne chargée de l’énergie… ceci pourrait éviter à nos dirigeants de raconter trop de bêtises. L’Europe souffre de toute évidence du manque de compétences reconnues au sein de ses institutions. Mais qu’attend-on pour les mettre en place? Il manque de toute évidence un DOE européen.

    Dans ce domaine on lira également l’étude de RTE qui évalue à 35 à 50 milliards d’euros, durant les dix ans à venir, les investissements nécessaires à réaliser dans le réseau électrique français pour l’adapter à la nouvelle donne qui devrait être plus  pauvre en nucléaire…allez savoir pourquoi?

    Le 23 Novembre 2012

     

  • Transition, transition ….. piège à fonds

    Nos dirigeants se complaisent bien souvent à manipuler des concepts dont la définition est imprécise. Syndrome de l’auberge espagnole où chaque interlocuteur amène ses propres convictions ou sa propre croyance, agréant ainsi sans réticence aux propos du politicien rusé. Citons au hasard « l’ordre juste » « l’impôt équitable » ou mieux encore « la transition énergétique ».

    Dans un papier des Echos, Didier Julienne nous apporte sa propre définition de l’objectif de « transition énergétique » et des solutions à retenir qui seraient à base de nucléaire et de photovoltaïque…. et donc très éloignées semble-t-il des convictions supposées de ceux qui nous dirigent en ces temps incertains.

    Il précise tout d’abord les limites du champ de réflexion: « La transition énergétique a deux fondements : l’énergie ultime est l’électricité et quatre critères sont discutés : l’épuisement des ressources, le CO2 et les déchets, le prix au consommateur, l’emploi. »

    Un économiste s’étonnerait de cette intrusion de « l’emploi » parmi les critères pertinents et parlerait plutôt de « création de richesse » à la base de tout emploi.  De plus, cette définition passe par pertes et profits les carburants brûlés par les moteurs à explosion qui sont à la base du premier poste de la dépendance énergétique de notre pays (pétrole et produits raffinés)…une paille qui affaiblit la portée de l’approche.

    Il affiche une certitude à la formulation étonnante qui introduit le concept de « régulation par l’offre » autrement-dit la pénurie plus ou moins bien organisée. Demain il n’y aura pas d’électricité à prix abordable de 5 heures à 7 heures! Plouf!

    Je cite:

    « Si le citoyen doit exprimer un choix de production électrique, il doit aussi être conscient d’un nouveau prix, ce dernier sera d’autant plus élevé que la régularité de production sera incertaine. En résumé, le prix est moins élevé si l’énergie est nationale, massive et régulée par la demande plutôt que par l’offre. »

    La lecture de ce papier a une grande vertu, même si l’on ne partage pas toutes les convictions de l’auteur à propos de la pénurie durable d’aimants permanents pour générateurs d’éoliennes, elle fait apparaître le champ de réflexion limité qui regarde la soi-disant « transition énergétique »: la seule production d’électricité, et élabore une hypothèse de solution possible et respectable avec un mix entre ressource de base, l’électronucléaire, et de ressource intermittente, le photovoltaïque.  Nul doute que ces deux ressources feront partie de nombreux mix énergétiques dans l’avenir, même si la Chancelière allemande a fait un choix personnel différent à base de combustion du lignite local comme ressource électrique de base.

    LIRE le papier de Didier Julienne.

  • Le Président Hollande adepte du paradoxe merkélien

    Le paradoxe teuton merkélien synthèse des thèses de l’écologisme moderne est très simple a énoncer mais moins évident à satisfaire dans les faits: « moins de nucléaire et moins de CO2 ». Dans un monde où l’Asie accroît gaillardement ses émissions de CO2 de près d’un milliard de tonnes par an, pour atteindre globalement les 20 milliards de tonnes (FIG.), cette contrainte reprise et amplifiée par le Président Hollande  apparaît  être totalement déconnectée du réel. La peur du nucléaire va obliger notre pays à consommer plus de gaz et de charbon importés ou d’importer plus d’énergie électrique des pays voisins et va donc plomber notre facture énergétique et nous appauvrir. La volonté de maintenir nos minables émissions de gaz carbonique va nous obliger à financer de très onéreuses installations d’énergies renouvelables,  le plus souvent intermittentes, et leur complexe raccordement au réseau . Cette option va mobiliser d’importantes ressources nouvelles dont la rentabilité sera assurée par des subventions payées par le consommateur d’électricité…et donc appauvrir un peu plus notre pays.

    Posture politique  qui ne sera pas suivie des faits, diront les plus optimistes… probablement; l’approche d’une déroute financière de notre pays avance gaillardement… il faut pronostiquer qu’un large virage à venir dans les choix économiques sera alors indispensable… cruel reniement de nos dirigeants dicté par une conjoncture morose.

    Mais la position du Président Hollande, applaudie à juste raison par José du Larzac, célèbre altermondialiste, illustre les méfaits de l’écologisme  sur les esprits éclairés. Malheureusement nos économistes ne comprennent rien au match et ânonnent sur une hypothétique relance  de l’économie par le « green business » qu’ils savent pourtant largement subventionné et donc inefficace. L’exemple des récents revers allemands dans le photovoltaïque et dans l’éolien devrait pourtant leur ouvrir les yeux.

    Tout cela ne rend pas optimiste, c’est le moins que l’on puisse dire aujourd’hui. L’Allemagne est riche et peut s’offrir quelques balivernes énergétiques hors de prix, mais la France moins active, a-t-elle les moyens de l’imiter?  Sûrement pas. Le paradoxe merkélien est trop onéreux pour notre pays.

    Le 14 Septembre 2012

  • Les statistiques de l’emploi américain indiquent une avancée conforme à la tendance de longue période

    Le nombre d’emplois non agricoles américains a progressé depuis les plus bas de la crise de 4 millions d’unités (FIG.). Il affichait  au plus bas  129,244 millions d’emplois en Février 2010, il se porte depuis à 133,245 millions au mois de Juillet 2012. Sur les 34 derniers mois la droite de corrélation indique une progression moyenne de 155 mille emplois par mois. Entre Juin et Juillet les chiffres très approximatifs du BLS américain, après révision des chiffres de Juin à la baisse de 16 000 unités,  indiquent une progression de 163 000 emplois qui se situe donc dans la tendance longue et surtout au-dessus d’un soi-disant consensus qui pronostiquait selon la rumeur autour des 100 mille emplois créés au mois de Juillet aux U.S.A..

    Cette statistique très suivie est un des paramètres mensuels de mesure de la santé économique américaine. Il agit donc fortement, parmi bien d’autres paramètres, sur les cours du pétrole…  sorte de réflexe pavlovien des marchés.

    Le 3 Août 2012

     

  • La facture énergétique de la France en progression dépasse les 6 milliards d’euros par mois

    Des exportations d’électricité en berne, des importations de produits raffinés du pétrole explosives, la France sous-développée ne sait toujours pas produire le gazole qu’elle consomme massivement depuis des lustres, (échec patent d’une gouvernance énergétique incohérente) mais elle importe très cher du pétrole brut (Brent) pour produire chèrement de l’essence, indexée sur le WTI moins onéreux, qu’elle exporte à perte (Petroplus) à partir de raffineries dépassées et croulant sous les règlementations, les contraintes fiscales et environnementales. Les raffineries françaises ne vont plus émettre un gramme de CO2….elles vont fermer…c’est le phénomène de carbon-leaking (ou débandade devant la législation écolo-déterminée sur les émissions de gaz carbonique) qu’il fallait éviter à tout prix. Victoire de la nature sur l’homme diront les plus fanatiques, formidable échec à l’image de l’Europe qui n’a rien compris de l’impact négatif de sa dépendance énergétique sur la santé précaire de son économie. Cécité de nos dirigeants européens difficilement compréhensible…les historiens auront du boulot pour essayer d’expliquer.

    Solde commerce exterieur-2012-04

    Tout cela auquel il faut ajouter les importations de gaz naturel et de houille conduit sur les quatre premiers mois de l’année à une facture énergétique de 24,5 milliards d’euros nous disent les statistiques des Douanes (TAB.)….plus de 6 milliards par mois! Personne ne moufte, en ont-ils rien à cirer? Probable. Ils vont tous laisser crever la Bête sans perdre une voie aux élections cantonales…épreuve imposée pour accéder aux pompes dorées sénatoriales et plus si affinité avec le Père de la Nation.

    Un exemple pour la jeunesse: la formidable carrière de Mme Nicole Bricq, élue sénatrice de gauche, rigoureuse et intègre. Débarquée en deux temps, trois mouvements, de l’écologie pour avoir trop voulu protéger le sommeil des petits poissons inter-tropiquaux contre le bruit de ces terribles Pétroliers qui voulaient explorer et produire du pétrole au large de la Guyane (impensable! Quelle outrecuidance!). Nommée depuis au commerce extérieur elle va, j’en suis certain, tout faire pour que la France produise plus de pétrole, même à partir d’exploitations offshore pour essayer de faire évoluer les comptes vers un rétablissement de la balance des échanges commerciaux…difficile d’assurer ses contradictions, mais la fonction crée la conviction du moment…même s’il faut retourner sa veste, geste banal à la base du succès de tout Politique performant.

    Une autre mission pour Mme Bricq: convaincre ses contemporains que de changer de téléphone portable plus souvent que de chemise est à proscrire, geste de nanti décadent de Droite. La France a importé net, essentiellement de Chine, durant les douze derniers mois 24,7 millions de téléphones pour le modique solde de 3,2 milliards d’euros. Cela porte la bestiole moyenne autour des 131 euros pièce alors que notre pays croule sous les tas de portables d’occasion. Recycler plus pour gagner plus…tel pourrait être le slogan de notre nouveau ministre du commerce extérieur.

    Le 25 Juin 2012

  • La construction modulaire a le vent en poupe

    Si le marché de la construction modulaire auprès des particuliers prend progressivement son essor grignotant petit à petit des parts de marché aux constructeurs traditionnels, le débouché auprès des professionnels demeure une valeur sure pour les sociétés travaillant dans le domaine.

    Révolue l’époque des vulgaires boîtes empilées comme naguère les tristes baraquements de chantiers  : désormais ces constructions temporaires, locatives ou définitives s’inscrivent avec design dans le paysage urbain fortes de lignes contemporaines et de couleurs chatoyantes.

    Les entreprises n’hésitent ainsi pas à se tourner vers les professionnels du secteur aussi bien pour un bâtiment pérenne que temporaire. La souplesse offerte par la construction modulaire se traduit par des constructions sur mesure, personnalisées selon le cahier des charges établi par le client. Les gains se révèlent également conséquents en terme de temps comme sur le plan financier.

    Bureaux, restaurants d’entreprises, magasins, ateliers, cabinets divers, établissements scolaires  : les réalisations variées offrent de surcroît le meilleur en terme d’insonorisation, d’acoustique, de thermique mais également de qualité des matériaux tout en s’accordant avec les normes environnementales les plus strictes. Il est aussi possible de jouer sur la fibre écologique, à l’extérieur comme à l’intérieur, entre géothermie ou panneaux solaires (exemples non exhaustifs) afin de faire diminuer sa facture énergétique en eau ou électricité.

    Notons aussi qu’en complément de la structure modulaire propre, des designers et architectes prennent souvent part au projet afin que l’intérieur rime tout autant avec fonctionnalité, esthétisme, design et modernité.  Non la construction modulaire pour les professionnels ce n’est décidément plus une fade forme géométrique, un préfabriqué glauque !

    Voici pourquoi nombre d’entreprises font appel aux acteurs du marché, montent le projet, établissent un devis, choisissent le terrain, assistent au montage et à la mise en service avant de prendre réception de leur bâtiment modulaire le tout dans des délais ultra rapides.

     

    Publi-rédactionnel.

  • Pompage optique et politique économique excitée

    Pompage optique et politique économique excitée

     Dans l'effet laser, le pompage optique portant de larges populations de structures atomiques dans un état excité retrouve soudainement un état énergétique stable par un phénomène abrupt d'inversion de population qui génère un dégagement puissant d'énergie sous forme d'un rayon lumineux. De nombreuses analogies politiques peuvent être réalisées à partir de ce phénomène. Ne peut-on pas dire par exemple que le soi-disant "printemps arabe" est la conséquence du passage à "l'état excité" de populations de plus en plus alphabétisées et dans l'incapacité de trouver un job correspondant à leur niveau d'éducation. Dans le domaine économique les analogies sont multiples. Pensons à la crise immobilière japonaise dont ce pays ne s'est pas encore remis, aux "subprime" américains qui permettaient de vendre sans vergogne des maisons à de pauvres gens sûrs de réaliser une plus-value qui rembourserait et au-delà leur emprunt, à la crise de la promotion immobilière espagnole qui au plus fort du phénomène construisait plus d'appartement que les États-Unis, à la dette de la France qui croît au rythme de 130 milliards d'euros par an depuis 5 ans.

    Les exemples de tels phénomènes économiques sont multiples et aisés à détecter a-posteriori, mais est surprenante l'incapacité de nos fins économistes à les détecter a-priori.

    Anderman-subventionsJe voudrais-ici tout simplement dénoncer les risques de certaines formes du green-business qui vont conduire à de formidables gamelles économiques à la suite de ces phénomènes de pompage.

    Nous assistons en ce moment à la très rapide disparition du monde occidental des industries des équipements photovoltaïques artificiellement dopées aux subventions tarifaires (Feed-in-Tariff) de l'électricité allemande et espagnole (pompage). Cette super-niche mise en place grâce aux aides des États, a attiré les fabricants chinois et taïwanais à investir massivement dans la filière pour exporter leurs modules en bons euros surévalués. Le prix du silicium polycristallin est passé de 475$ le kg en 2008 à moins de 25$ aujourd'hui (retour à l'état stable). Aucun fabricant de silicium, de wafer ou de cellule photovoltaïque occidental ne peut rivaliser face à la déferlante chinoise. Cet exemple nous montre, dans ce monde ouvert, combien l'aide aux nouvelles filières doit être ciblée et calibrée avec précautions.

     Mais d'autres gamelles suivront autour des aides aux constructeurs d'éoliennes sponsorisés par de débiles tarifs de l'électricité, des projets d'enfouissement du CO2 alors que l'Asie relargue chaque année près d'un milliard de tonne de plus de CO2 que l'année précédente ou de bien d'autres "avions renifleurs". Toutes ces politiques scientistes basées sur des croyances plus ou moins bien étayées risquent de conduire nos Politiques à gaspiller d'immenses quantités de ressources pour de piètres résultats économiques. Notre pays n'est pas à l'abri de tels stupides contresens.

    Alors je propose une réforme et une seule, faire payer les aides tarifaires à l'électricité issue des énergies renouvelables par le budget de l’État ou celui des Régions et non pas par le consommateur. Le contribuable verrait alors clairement combien lui coûte le cumul des aides accordées à ces nouvelles formes d'énergie. Responsabilisation indispensable des acteurs pour éviter toute forme de pompage potentiellement destructeur.

    LIRE le dernier papier de Bloomberg sur les ennuis du norvégien REC.

    Le 26 Avril 2012

  • La consommation mondiale d’aluminium de première fusion devrait progresser de 7% en 2012

    La consommation mondiale d’aluminium de première fusion devrait progresser de 7% en 2012

     La demande mondiale d'Aluminium de première fusion devrait progresser de 7% en 2012 annonce ALCOA dans son papier trimestriel. Cette progression fait suite à celle de 10% observée en 2011 (FIG.I)

    Aluminium

    Cette demande est essentiellement tirée par les besoins de l'aéronautique (+13 à 14%) et assise sur une bonne tenue de celle de l'industrie automobile (+3 à 7%).

    Sur la base de 15,7 kWh d'électricité par kg d'aluminium, ces productions correspondent à des consommations d'électricité de 750 TWh auxquelles il faut ajouter autour des 15% pour tenir compte de la production de la soude utilisée en amont du procédé dans la purification de l'alumine. Cette industrie consomme globalement dans les 4% de l'électricité produite dans le monde.

    Les prix de l'énergie "décarbonée" et les taxes carbone poussant à la fermeture d'usines d'électrolyse non compétitives en Europe de l'ouest (Espagne, Italie, Allemagne,…) permettront de faire croire que nous avons réduit nos consommations d'énergie…alors que nous n'aurons que perdu en potentiel industriel et plombé la balance commerciale européenne.

    Le 11 Avril 2012

    LIRE le papier d'Alcoa.