Catégorie : énergie fossile

  • l’Aïe rêve debout…

    l’Aïe rêve debout…

    OcdeL’agence internationale de l’énergie rêve debout. Elle espére voir une amélioration des capacités de raffinage US. Déjà utilisées à 90 %, ou presque, celle-ci ne peuvent faire plus. Un taux si élevé dans l’industrie ne peut être élevé encore, si ce n’est par la création de nouvelles raffineries (que personne ne veut faire), et encore, faudrait il dix ans pour que cela soit efficace. La crise du raffinage est de plus mondiale. Là aussi, personne ne veut investir dans l’inutile.
    Les cours du pétrole brut ont dépassés aujourd’hui 4 juillet 2007, les 73 dollars.

    Mais ce ne sont pas les stocks de pétrole brut qui pose problème, ce sont les stocks de produits raffinés. Gonflement de la demande (chinoise, indienne, mais aussi US), plafonnement de la production de pétrole brut, dégringolade des produits légers, au profit de pétrole lourds et souffrés, difficile à raffiner…
    En réalité, l’AIE bute sur un mauvais principe. Le principe, principalement US qui dit : "consommer, nous trouverons toujours une solution", patine désormais sur les limites de production. Au lieu de sangloter sur un monde perdu, celui des énergies éternelles, la deuxiéme partie de la machoire qui nous ensére n’est pas évoqué. La baisse des consommations, suite, par exemple à la politique d’économies d’énergies (1975-1985) a montré son efficacité. Mais elle signifie aussi la mise à mort de certains lobbys.Cratie
    Comme le montre le schéma, on voit que tout n’est pas simple. On peut aussi y rajouter la composante "electronucléaircratie française", ainsi que bien d’autres avatars locaux…

  • Mémoire courte…

    Mémoire courte…

    NuceairePétain dit un jour "Français, vous avez la mémoire courte. J’ai la même impression devant l’aéropage, d’experts d’industriels, de décideurs, gens, soi-disant "bien informés" et "au courant des contraintes et des réalités". En réalité, une belle bande de vainqueurs, dans des diners de c…
    En effet, en Allemagne, "le tabou de la sortie du nucléaire vacille"…
    "Les attaques se multiplient en Allemagne contre les objectifs gouvernementaux de réduction des émissions de CO2, que nombre d’industriels et de ténors politiques jugent impossibles à atteindre sans briser un tabou: renoncer à la sortie prévue de l’énergie nucléaire."

    La sortie du nucléaire est d’ailleurs confirmé par le contrat de gouvernement entre SPD et CDU. Qu’importe, le lobby des énergéticiens persiste :
    ""La question décisive du nucléaire n’a pas été évoquée sérieusement aujourd’hui", a regretté au sortir du sommet le patron du géant de l’énergie EON, Wulf Bernotat."
    Je mettrais en rappel, la situation des années 1970 : premier et second chocs pétroliers, qui propulsent les économies d’énergie au premier rang, entrainant une situation de pléthore de production en milieu des années 1980, pléthore qui ne put être "épongé" qu’en renonçant à poursuivre et accentuer cette politique, et  en arrêtant en catastrophe les programmes nucléaires. Quand aux facultés mentales des "décideurs", elles me semblaient à l’époque trés succintes. Pour arriver à caser son jus inutile, Edf donnait des subventions aux industriels de plus de 100 % des projets, à condition, bien sûr d’utiliser l’électricité. Beaucoup d’entreprises ont "profité" de l’aubaine. Elles s’en sont retrouvées ruinées. En effet, Edf se remboursait en 3 ans (on ne donne pas des subventions de ce tonneau là sans arrière pensée). Personnellement j’ai vu un four électrique qui avait été en fonction… UN MOIS… L’entreprise disposant d’une comptabilité analytique, la catastrophe avait été immédiatement arrêtée… Si l’accroissement des ressources énergétiques est en effet plus que douteuse à l’heure actuelle, on sous estime totalement les effets des politiques d’économies (pourtant 1975-1985, c’était hier) et de leur impact, immédiat et à long terme.
    Cette intervention révèle plus les mentalités qu’autre chose : les organismes  patronaux ? Des mendiants caractériels… Pour l’énergie, comme pour le reste… Leur priorité devrait être d’investir, pour préparer l’avenir, donc pour économiser l’énergie. On a vu les effets du lobbying sur les firmes aux USA : déplorable et perte de compétitivité totale, à forte dose, la meilleure manière de se suicider…
    source AFP

  • La grande hantise de l’Opep II

    La grande hantise de l’Opep II

    Opep_2La grande hantise de l’Opep est de se retrouver dans la configuration des années 1986. Une progression des ressources, une consommation qui stagne, et un prix qui s’effondre. Toutes les énergies souffrent, dans ces années là. Mais si la configuration n’est pas exactement identique, l’Opep a peur de beaucoup souffrir. Si les capacités de production ont du mal à se maintenir, l’inquiétude se situe dans les marges de manoeuvres.
    En effet, indépendamment des énergies renouvelables, qui se développent, les possibilités sont énormes.

    Et si l’on peut s’attendre à une rétractation de l’offre, la demande risque de chuter encore plus vite, et le continent européen est regardé avec angoisse et effroi.
    Résumons : autonomie des batiments, progrés industriels, seul les transports apparaissent incompressibles, mais encore, la crise iranienne le montre, le changement des circuits économiques, peuvent là aussi être trés rapide. Les indispensables : le ketchup suédois a 50 transports, la patate d’israël, le haricot du burkina, sont trés facilement contournables. Il y a 30 ans, le haricot ne s’importait pas, la patate, c’était du sur place, et les nutritionnistes ne maudissaient pas le ketchup.
    Avec, cette fois, la circonstance aggravante que le continent nord américain n’aura pas la possibilité, cette fois de maintenir son mode de vie, ni même la volonté. En effet, l’esprit d’économie semble aussi y souffler, et il risque d’y souffler d’autant plus fort, qu’il est finalement plus en retard. En économie, on sait qu’un retard se comble à bouchées doubles. 85 millions de barils jour de consommation à l’heure actuelle, autant de production. Des projections parlent d’une contraction de la production de 2 millions de barils par an à partir de 2010. Ce ne sont que des projections, mais les pays producteurs craignent fort une contraction de la consommation plus forte encore, de l’ordre de 3 millions… Ils sont donc trés réticents à investir…
    Et les risques de crise de l’énergie trés forte : aprés un choc pétrolier, un autre contre-choc pétrolier.

  • La grande hantise de l’Opep

    La grande hantise de l’Opep

    OpepLa grande peur de l’Opep transparait régulièrement, par des remarques, qui jamais dites officiellement, mise bout à bout, finissent par peser plus lourds que bien des déclarations officielles. La grande peur de l’Opep, ce sont les économies d’énergie.
    La décennie vieille de 30 ans, celle des années 1970 est emblématique. Le prix flambe, et crée un choc. Différence de culture, d’appréciation, mais aussi de réaction. Les Etats-Unis poussent les feux pour les nouvelles recherches géologiques, et finalement, on trouve du pétrole. La fin des années 1970 est extrémement féconde en la matière. Mais cette réaction demande du temps, l’effet est toujours loin d’être immédiat. Il faut investir, construire. Mais le continent nord-américain a passé la crise en ne changeant pas ses habitudes de vie. Pour la consommation énergétique, le continent est devenu sous développé, archaïque, techniquement parlant.

    Les pays des vieux continents ne sont pas dans la même configuration. Ils sont loin d’avoir les mêmes ressources, d’avoir les mêmes moyens, politiques, financiers et militaires. Ils vont donc remettre de l’ordre (un peu) à l’intérieur. Ils vont réagir "par le bas", en infléchissant la consommation énergétique, choisir une voie diamétralement opposée à celle des états-unis. Ils vont donc investir, pour sauvegarder l’énergie. Etudier des voitures moins coûteuses, des industries moins gourmandes, et -déjà-, le bâtiment va être appelé à faire l’effort le plus conséquent. Et avec succés. La consommation des bâtiments baisse fortement. Et là, l’effet est immédiat. Les économies réalisées se répétent d’années en années. Cela aboutit a une inflexion des consommations. Mais au grand dam des pays occidentaux, d’abord pour une énergie inattendue : l’électricité. La consommation se met à piétiner, à la grande catastrophe des électronucléaires. La consommation qui doublait tous les 10 ans, s’arrête de progresser. Le programme nucléaire est arrêté partout, les énergies renouvelables enterrées, les derniéres mines de charbons européennes liquidées, les prix du baril s’effondre durablement en 1986. Pour 15 ans…

  • Iran : forte baisse de la consommation d’essence…

    Iran : forte baisse de la consommation d’essence…

    IranPrémonitoire et futuriste, la crise énergétique iranienne. Bien que producteur de brut, l’Iran importe son essence, subventionnée sur le marché intérieur (8 centimes d’euros le litre), chose dispendieuse pour les finances locales, mais socialement utile. En effet, comme dans tous les pays pétroliers, il n’y a rien d’autre que le pétrole. beaucoup d’automobilistes profitaient de ce bas prix, pour passer le frontière et revendre le carburant, en Turquie, en Afghanistan ou au Pakistan. Là, le carburant coûte entre 1 et 2 USD.
    La consommation intérieure était estimée à 50 millions de litres par jour, et la contrebande à 20 millions.

    On imagine sans peine, le nombre de personnes que ce trafic fait vivre en Iran. Comme la tentative de relévements des prix au Nigéria, elle prive de nombreuses personnes de leur gagne-pain. Cette tentative est cependant un peu plus habile que l’augmentation brutale des prix.
    Elle n’est sans doute que le début de beaucoup d’autres, le rationnement, oublié depuis la crise de suez, devant sans doute se généraliser, par étapes, au mond entier.
    Le samedi 30 juin, la consommation d’essence s’est affaissée à 53.2 millions de litres.
    Le gouvernement n’exclu pas des ventes supplémentaires, mais à un prix supérieur. Est étudié aussi la possibilité de faire rouler les véhicules au gaz, notamment les taxis, nombreux en Iran.
    Le trafic automobile a baissé de 20 %. On imagine que beaucoup de "déplacements indispensables" l’étaient beaucoup moins…

  • Gazprom, Exxonmobil et Sakhaline I

    Gazprom, Exxonmobil et Sakhaline I

    SakaLa reprise en main se poursuit en Russie. Entendons nous bien, la reprise en main des ressources énergétiques et miniéres.
    Gazprom, remet en question les prétentions d’Exxonmobil d’exporter du gaz de Russie, vers la Chine.
    La société veut en effet racheter le gaz produit par Exxonmobil, en Russie, et non lui laisser exporter. Remise en question du "tout marché", cette perspective est peu attrayante, le prix en  Russie, même s’il doit doubler bientôt, n’atteint que 40 $ les 1000 M3, contre un prix prévu de vente dudit gaz à la Chine de 100 $ les 1000 M3.

    Pour M Medvedev, "Que signifie vendre du gaz à la chine en l’absence d’un gazoduc ?" De plus, la loi de 2006 sur le monopole de l’exportation ne concerne pas la forme juridique présente ici (un accord de partage de production : PSA), entre Exxonmobil (30%), Rosneft (20%), ONGC (20%) et Sodeco (30%). Le gazoduc reste à construire et Gazprom a son propre projet.
    En réalité, le choix est plutôt clair : ou Exxonmobil s’entend avec Gazprom sur les bases Gazprom, ou Exxonmobil plie bagage. Dans un contexte, ou la production russe plafonne, la consommation intérieure augmente, il apparait trés peu probable que le "tout marché" soit gérable. Comment justifier, d’ici 2011, le doublement du prix intérieur, à 80 $, et les ventes à l’étranger ? Politiquement le rapprochement sera vite fait : l’étranger est responsable. La raréfaction des ressources conduit donc naturellement à un recentrage sur le marché interne…
    Fin du "marché"…Retour du politique…

  • Charbon US : problématique aussi…

    Charbon US : problématique aussi…

    Ration_energetique_usa_2005 "Le pb du pic du charbon ne tient pas compte des qualités. Or tout comme le pétrole le charbon pas trop sulfuré et à grande densité énergétique (houille ou ‘noir’) est bien entamé (Appalaches).Aux US, il reste beaucoup de ‘brun’ (Wyoming, …) : moins énergétique et plus polluant (à énergie comparable au ‘noir’), il faudrait donc en extraire davantage encore rien que pour maintenir la quantité d’énergie …"
    Et pourtant c’est sur le charbon que mise actuellement le gouvernement US pour pallier la décroissance pétrolière.

    L’interventionnisme à l’étranger concernant les producteurs de pétrole, tournant à chaque fois à la farce et au désastre, il a fallu imaginer une source interne. En effet toute ingérence dans les affaires internes à provoqué soit l’effondrement de la production (Russie Elstinienne, Irak, Nigéria) soit des déboires politiques (Vénézuela), soit fréquemment, les deux. La production charbonnière sert surtout, pour l’instant à produire de l’électricité. Dans de mauvaises conditions, sans cogénération, les 2/3 du charbon servent à fabriquer une chaleur gaspillée, et 92 % de la production US sert à fabriquer de l’électricité…
    Un développement de la production charbonnière viserait à produire du carburant synthétique. Là aussi, la sottise saute aux yeux. Hitler a pu produire jusqu’à… 10 millions de tonnes de carburant synthétique… Face à la consommation des automobiles US, on imagine les quantités de houille nécessaire… (on parle d’un facteur 8, le meilleur charbon, l’anthracite est en déclin depuis 1920)…De plus, surtout aux USA, l’extraction du charbon est elle même trés gourmande en énergie, surtout en pétrole. Les licenciements des années 1960 ont été massifs dans l’industrie, et les mineurs remplacés par des engins.
    Là aussi, le problème réside simplement dans une classe dirigeante qui n’a jamais enclenché une politique réelle d’économie d’énergie. Seuls récemment des personnalités politiques s’en sont saisis comme cheval de bataille, à l’instigation de Schwarzenegger, qui est d’origine autrichienne, et qui donc a pu voir la différence, entre son pays d’origine, et celui d’adoption… Avec un bénéfice politique, apparemment considérable… L’impasse apparait totale, entre les voeux des politiciens classiques, les aspirations de la population, et les possibilités techniques, qui apparaissent réduites…

  • Pic du charbon ; c’est demain aussi

    Pic du charbon ; c’est demain aussi

    Charbonsource : www.interetgeneral.info

    Les réserves "officielles" ne disent qu’une chose, l’intérêt de celui qui les publie, c’est tout.
    La production c’est autre chose. Elle peut flamber, en exploitant plus vite les ressources. C’est tout aussi. Cela a été le cas du gisement de pétrole Cantarell, qu’on a fait "pisser" en injection du nitrogéne (azote) à haute dose. Cela n’a pas agrandi ses capacités, loin de là.
    Les "réserves" de charbon n’échappent pas, loin de là, à la rêgle. En 2004, l’Allemagne a baissé de … 99 % les siennes. Ou alors elles étaient idiotes avant, ou idiotes aprés. Toujours est il que le pic charbonnier est sans doute beaucoup plus prés que prévues. En 1980 on disait 250 années, aujourd’hui 80 années…

    Mais les estimations n’ont pas bougées depuis 1980. Et pourtant 30 années pratiquement d’exploitations intensives ont eu lieu…
    Et la production mondiale a bien augmenté. Elle a doublé de 1973 à 2004, passant de 2231 millions de tonnes à 4624. Néanmoins, les signes qu’un plafonnement de la production pourrait être vite atteint (d’ici 2020) se multiplient. Les Usa, la Chine tirent les montants extraits, mais c’est au prix d’une grande utilisation de pétrole (USA) ou au prix du sang (Chine). Le charbon, n’a pas, non plus une utilisation cohérente. Il sert en effet, principalement à fabriquer de l’électricité.
    Là aussi, une politique d’économies seraient plus à même de sauvegarder les réserves.
    Pétrole, gaz, charbon et uranium… Que reste t’il de nos réserves ?

    Pour le charbon, en tout cas, ce qui se dit sous le manteau, c’est le pic pour 2020, (ou plus tôt si la cadence s’accélére)…

  • Canada : l’option nucléaire se précise

    Canada : l’option nucléaire se précise

    NuceaireBien qu’assis sur des milliards de tonnes de barils de pétroles non conventionnels, le Canada peine à les exploiter.  173  milliards de barils, sur un total sans doute de plus de 1200, mais malgré toute la volonté du monde, ce pétrole n’est pas facile.
    Le progrés de la production canadienne de pétrole dépend des sources conventionnelles et non de ces sables bitumineux. Un baril de pétrole dépensé pour 100 produits au début de l’exploitation, 1 pour 3 dans le cas de ce pétrole lourd. Ce n’est plus du tout le même ordre de grandeur. Pour le moment, le gaz naturel est utilisé pour produire la chaleur nécessaire à l’extraction (on injecte de l’eau chaude). Mais l’état des réserves de gaz inquiéte.

    Aussi le grand jeu dans l’ouest canadien est la collusion entre pétroliers, électriciens et producteurs d’uranium. Pour multiplier la production par trois (de 3 à 9 millions de barils/jour), il faudra des centrales nucléaires. Beaucoup. On utilisera les 2/3 de la production des centrales, celle qui n’est pas utilisée actuellement : la chaleur. Une centrale nucléaire produit en effet 2/3 de chaleur pour 1/3 d’électricité. Double effet : la production d’électricité augmentera et la production de pétrole permettra de compenser la chute des de production des bruts classiques. Pour que le continent nord-américain puisse continuer sa grande gabegie énergétique… Areva est bien sûr dans le coup jusqu’au cou.
    Bien sûr, aussi, imaginez ce qu’il restera aux pauvres français pour mettre dans leurs centrales nucléaires, quand les canadiens n’exporteront plus rien…
    Mais, le coup sera sans doute foireux : en effet, pour cela, il faut beaucoup d’eau (8 barils d’eau pour 1 de pétrole), même si le Canada n’est pas l’Arabie, c’est beaucoup… On ne peut pas penser à tout…

    source : lien

  • Rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (Aïe)

    Rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (Aïe)

    AieLe rapport de juin 2007 de l’Agence internationale de l’énergie, est disponible.
    Un certain nombre de lignes de forces s’en dégagent. Il faut rappeler néanmoins que l’agence de l’énergie (US), admet une baisse de la production pétrolière.
    La production de beaucoup de pays Ocde décline :
    – Norvége : – 200 000 barils/Jour,
    – Grande-Bretagne : – 200 000 barils /J (que reste t’il du Blairisme et du tatcherisme ?)
    –  Mexique : – 200 000 barils /J,
    -USA : incertain, mais entre zéro et – 200 000 barils /J, pour les pétroles de l’Alaska, on peut aussi parler d’effondrement de la production…
    – autres pays Ocde : en tout – 50 000 barils /J,

    Le total du déclin, variera donc entre 800 000 barils /J et 500 000. La compensation déjà effectuée par les producteurs Opep ne devrait pas se poursuivre. Les marges de manoeuvres officielles, soit 3.5 millions de barils /J, sont en réalités trés réduites par les mensonges officielles. les 2.5 Millions de barils /J saoudiens et koweitiens sont virtuels, et s’ils existent, lourds et trés soufrés, donc intraitables par les raffineries, du moins dans les quantités demandées, et ne produiraient pas (ou peu) d’essence, mais des huiles lourdes (vive le diesel !).
    Contrairement à ce que l’on pense, la demande supplementaire principale ne provient pas de l’orient, mais de l’Amérique du Nord ( + 0.49 Millions de barils /J), la demande asiatique totale étant responsable de 0.76… L’Europe, les pays développés d’Orient, ont quand à eux, réduit leur consommation, certes modestement, mais cela cache, là aussi d’excellentes performances (allemande) et le déclin généralisé du chauffage. En outre, cela montre que la politique d’économie d’énergie/énergies nouvelles, une fois lancée produira de grands effets…