La grande hantise de l’Opep

OpepLa grande peur de l’Opep transparait régulièrement, par des remarques, qui jamais dites officiellement, mise bout à bout, finissent par peser plus lourds que bien des déclarations officielles. La grande peur de l’Opep, ce sont les économies d’énergie.
La décennie vieille de 30 ans, celle des années 1970 est emblématique. Le prix flambe, et crée un choc. Différence de culture, d’appréciation, mais aussi de réaction. Les Etats-Unis poussent les feux pour les nouvelles recherches géologiques, et finalement, on trouve du pétrole. La fin des années 1970 est extrémement féconde en la matière. Mais cette réaction demande du temps, l’effet est toujours loin d’être immédiat. Il faut investir, construire. Mais le continent nord-américain a passé la crise en ne changeant pas ses habitudes de vie. Pour la consommation énergétique, le continent est devenu sous développé, archaïque, techniquement parlant.

Les pays des vieux continents ne sont pas dans la même configuration. Ils sont loin d’avoir les mêmes ressources, d’avoir les mêmes moyens, politiques, financiers et militaires. Ils vont donc remettre de l’ordre (un peu) à l’intérieur. Ils vont réagir « par le bas », en infléchissant la consommation énergétique, choisir une voie diamétralement opposée à celle des états-unis. Ils vont donc investir, pour sauvegarder l’énergie. Etudier des voitures moins coûteuses, des industries moins gourmandes, et -déjà-, le bâtiment va être appelé à faire l’effort le plus conséquent. Et avec succés. La consommation des bâtiments baisse fortement. Et là, l’effet est immédiat. Les économies réalisées se répétent d’années en années. Cela aboutit a une inflexion des consommations. Mais au grand dam des pays occidentaux, d’abord pour une énergie inattendue : l’électricité. La consommation se met à piétiner, à la grande catastrophe des électronucléaires. La consommation qui doublait tous les 10 ans, s’arrête de progresser. Le programme nucléaire est arrêté partout, les énergies renouvelables enterrées, les derniéres mines de charbons européennes liquidées, les prix du baril s’effondre durablement en 1986. Pour 15 ans…

Commentaires

2 réponses à “La grande hantise de l’Opep”

  1. Avatar de
    Anonyme

    « Mais au grand dam des pays occidentaux, d’abord pour une énergie inattendue : l’électricité »
    L’électricité n’est pas une énergie c’est un vecteur d’énergie comme l’hydrogène…

  2. Avatar de patrick
    patrick

    oui, mais c’est une maniére de parler…

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