Le Kazakhstan met le cap (énergétique) sur la Russie. Là, le choix est clair et net, le retour au 17°et 18° siécles, les hordes Kazaks reconnaissaient la suzerainté lointaine de la Russie. La totalité du pétrole exporté passera par les oléoducs russes. L’année dernière, cela représentait 42 des 52.3 millions de tonnes de pétrole Kazaks exportés. La transformation conjointe de matières premières se fera aussi. Etape importante pour la Russie, car elle préfigure ce qui arrivera au gaz, ressource nettement plus importante encore que le pétrole. Le Kazakhstan posséde en effet le dernier plus grand gisement découvert, celui de Kashgan.
Une conclusion logique. Le kazakhstan préfére une tutelle russe légére, à une exportation (et donc une protection) occidentale, fort lointaine, et à la Chine. En effet, les Kazaks ont bien vu ce qui est arrivé à leurs cousins au Sinkiang et au Tibet. Pékin a sinisé les deux provinces en important une population Han, qui a déduit la population d’origine (notamment au Sinkiang), a être une petite minorité, pas fort bien traité. Moins de 16 millions d’habitants, dont une importante minorité de non-Kazaks explique la fidélité aux liens russes, anciens et plus solides qu’on ne veut bien le dire. (Quand les prédicateurs iraniens venaient prêcher l’islam au début des années 1990, ils étaient trés bien accueillis, mais les populations locales fétaient les discours par des libations à la vodka). La matrice russe a bien laissé une empreinte durable dans le région. Et les gouvernements locaux ne sont pas prés d’abandonner le maniement de l’arme énergétique.


















