Pour la théorie dite « théorie d’olduvaï« , la civilisation industrielle vivra 100 ans environ (soit de 1930 à 2030). On peut la définir ainsi : e = Energie/population.
On observe les évolutions suivantes :
– une croissance exponentielle de la production d’énergie jusqu’en 1970 (la population s’accroit fortement, surtout dans la période 1950-1970),
– plus de croissance de e depuis 1979, jusqu’à 2008 (l’accroissement de la population décroche, la natalité freine brutalement dans la quasi totalité du monde),
– la décroissance commence en fin de décennie 2000-2010,
– la population mondiale s’effondrera suivant la variable e.
La théorie d’Olduvaï met le doigt sur les pannes d’électricité de plus en plus fréquentes, conduisant à l’effondrement de la civilisation, et un retour à une population mondiale de 2 milliards d’habitants en 2050. On peut faire les remarques suivantes :
– les pannes électriques, et un non-redémarrage définitif des réseaux semble aller à l’encontre du développement des énergies renouvelables (grande autoconsommation). Pour ce qui est de l’effondrement de la civilisation, c’est déjà fait dans un certain nombres de pays, qui se résument à des guerres d’exterminations autour de ressources naturelles, l’AK 47 ayant remplacé l’épée.
D’autres pays ont optés pour une politique forte de renouvelable. En cas de crise, notamment, le développement éolien risque vraiment d’être anarchique, même si c’est avec un matériel archaïque, cela n’a rien de compliqué. De même, la retombée au niveau 1930, avec le niveau de renouvelabe actuel, n’a rien du retour à la préhistoire.
Mais, il est clair aussi, que le découplage peut être la rêgle : la régression de certains à des civilisations agricoles, le maintien d’autres à des niveaux élevés. Ce qui est possible, si l’on part vite et bien dans l’économie du renouvelable. Mais il est clair aussi, que l’énergie électrique renouvelable, va devenir de plus en plus importante.

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