Catégorie : solaire

  • Solaire photovoltaïque : plafonné….

    Solaire photovoltaïque : plafonné….

    PlafondIl y en a, ils se voyaient déjà rentier… Grâce à un produit de haute technologie (leur toit), ils se voyaient vendre leur électricité à Edf, empochant 55 cts d’euros le kw… Pas du tout mon gaillard. Pour bénéficier du taux réduit de Tva à 5.5 % sur immeuble de plus de 2 ans, pour une installation photovoltaïque, il ne faudra pas dépasser les 30 M2 soit une puissance de 3 kwc.
    Laisser plumer EDF ? Pas question, vous pourrez, à la rigueur, être autossuffisant, disposer d’un petit surplus financier, mais cela n’ira pas plus loin. On ne vous laissera pas faire plus.

    Le message est désormais clair. Produire un peu oui, être autosuffisant, oui, de toute façon, on ne pourra pas l’empêcher, mais arrêtons toutes velléités véritables d’indépendance énergétique.
    Pour le distributeur, d’accord le prix est un peu fort, mais cela lui permet de disposer de permis de carbone. Qui on le sait sont négociables, et dans le futur, sans doute au prix fort.
    Il est clair que le rescrit 2007/12 (TCA) de la direction générale des impôts voit plus loin qu’il n’y parait. Il est dans une optique politique de laisser les logements accéder à l’autonomie énergétique, mais que les marchés de gros reste une affaire de grands, et que l’on ne veut pas se laisser polluer par le particulier…
    C’est là, une manoeuvre de retardement clair. Comme pour le délai de 2015 pour les ampoules à économies d’énergies. On cherche à protéger des intérêts de grandes firmes bien lobbyste. Bien sûr, on sait qu’on ne pourra pas infléchir la tendance, mais on veille à la retarder.

  • Bon début II

    Bon début II

    Electricit Extrait du rescrit n°2007/12 :

    "- Le taux réduit s’applique lorsque ces installations visent à alimenter le logement éligible (production annuelle d’une quantité d’électricité sensiblement égale à la consommation du logement).
    Sont considérées comme telles, les installations jusqu’à une taille de 3 KWc (puissance-crête du toit solaire), soit 30 m2 de toit solaire.
    Le taux réduit s’applique même lorsque le surplus d’énergie produite est injecté dans le réseau (revente aux distributeurs d’électricité)."

    et

    "- En revanche, le taux normal s’applique lorsque l’énergie produite par les installations n’alimentent pas le logement (contrat de revente de la totalité de l’électricité).
    – Le taux normal s’applique également si, après analyse des conditions habituelles, ces travaux associés à d’autres travaux aboutissent à la construction d’un immeuble neuf."
    Ceci signifie que les installations de taille réduite (<30 m²) bénéficieraient bien de la TVA réduite ..
    Sauf dans le cas décrit au dernier paragraphe, mais quelqu’un ici comprend-il exactement ce que cela signifie ?

    En voila une bonne question. C’est TRES simple. La collusion entre l’état et Edf est ici éclatante. 5.5% si vous ne vendez qu’en partie l’électricité, et que c’est essentiellement consacré à l’autoconsommation (Et Edf empoche les droits CO2). Si vous vendez tout à Edf, vous paierez plein pot. Comme le tarif de rachat est trés intéressant (55 cts), on cherche visiblement par le biais fiscal à faire une douceur à EDF et à éviter des droits de rachats trop importants…Vous pouvez produire, pour vous…
    Quand on s’attaque à un certain cercle de pouvoir, les dents se montrent vite. Les branquignols de la commission européenne qui voulaient disloquer les opérateurs énergétiques industriels traditionnels se sont vite fait rappeler à l’ordre par les états.

  • Bon début !!!!!!

    Bon début !!!!!!

    Jupp_2"Alors que Nicolas Sarkozy, en campagne électorale, promettait une TVA réduite sur les énergies propres, le ministère des finances prenait une mesure, le 8 mai, visant à appliquer une TVA à 19,6% sur les grosses installations de panneaux solaires.
    Ainsi, et de manière rétroactive, si une installation privée de panneaux solaires s’inscrit dans la construction d’un logement neuf ou si sa production est revendue à EDF (même si l’on rachète l’électricité ensuite à EDF) ou si cette installation dépasse 3kWc (30m2), alors le taux de TVA n’est pas de 5,5% mais de 19,6%.
    Tous les détails du rescrit n°2007/12 du 8 mai 2007 " (source : El gringo)

    Les promesses sont faites pour être trahie, et elles n’engagent que ceux qui y croient. Mais là, le non respect s’allie à la stupidité.
    L’investissement initial en cause est modeste, mais de grande portée. L’état ne perd rien à modérer son appétit. En effet, le rendement fiscal se fait sur longue période aussi.

    L’investissement, le retour sur investissement, est toujours plus important que le gain initial. L’exemple du prêt à zéro % est significatif. En effet, réfléchissons au fait que sur une construction neuve, environ 120 000 euros, l’état paie des intérêts à taux trés réduits, mais empoche immédiatement environ 20 000 euros, au titre de la Tva… Donc le "cadeau" n’est pas si grand, il empoche deux fois plus tout de suite, qu’il ne paiera plus tard… Là, dans ce cas de figure, le "cadeau" n’est pas plus grand. Mais en généralisant le panneau solaire, le particulier, ou l’entreprise crée de l’investissement à long terme, de l’emploi, de la valeur ajoutée… En bref de l’activité. Certes, une partie peut être confisquée par le professionnel et l’augmentation des prix, mais quelques contraintes réglementaires suffisent à recadrer ceux qui dérapent.

  • Photovoltaïque : en France aussi… (avec retard evidemment).

    Photovoltaïque : en France aussi… (avec retard evidemment).

    PhotoEn France, il est bien connu qu’on agit toujours de la même manière : on a de brillants chercheurs, dont on se hâte d’oublier trés vite les travaux, on laisse les autres partir premiers, et aprés, on rattrape. Et, c’est effectivement, ce qui se passe pour le photovoltaïque.
    La montée en puissance du solaire thermique se combine à une montée en puissance du photovoltaïque.
    le marché français avoisine les 300 000 m2 pour 210 Mtwh, en progression de 80 %, contre une progression de 150 % dans les territoires et départements d’outre mer, qui confirment leur dynamique.
    Le solaire thermique, beaucoup plus développé, et beaucoup plus compétitif, lui se contente d’une progression de 35 %.
    Mais pour 2007, le record devrait être largement battu. En effet, tous les professionnels du secteur disent le boum extraordinaire et la puissante lame de fond qui submerge le marché.
    20 % de renouvelable en 2020 ? ridicule, ce sera largement battu !

    Comme l’on voit, le problème en France, est toujours la prise de décision par les pouvoirs politiques. La définition d’une orientation, et des budgets. Mais, nos élites, toutes formées dans le même "moule à c…", ont beaucoup de mal à entrevoir les évolutions, et personnes peu compétentes techniquement, sont incapables de les anticiper. Ils aiment, de plus les certitudes. Hors, les certitudes, dans le domaine technique est souvent effet de mode, erreur de demain, en bref, elle n’existe pas.
    Le citoyen, lui, doit se contenter d’attendre que les autorités sortent de leur sommeil comateux, et impulsent la bonne politique, toujours avec retard.
    Mais, comme l’on voit, ni le déclin, ni le retard n’est définitif, à niveau égal de civilisation…

  • Jaurès Alferov : l’avenir est solaire.

    Jaurès Alferov : l’avenir est solaire.

    Jaures_alferovLe prix Nobel de physique, Jaurès Alferov, en visite à New Delhi, est on ne peut plus clair : pour l’humanité, le futur sera solaire, à savoir "la transformation de l’énergie du soleil à partir de batteries solaires et d’hétérostructures siliciques et semiconductrices". Pour lui, cette énergie évincera à terme l’électronucléaire, qu’il voit comme une énergie transitoire.

    Pour lui aussi, il est clair que l’effort et les fruits de la recherche se trouveront en Asie, par l’importance des budgets, et le nombre de chercheurs, ainsi que par leur compétence. Mais, on peut noter quand même des différences d’approches significatives : les recherches chinoises sont menées à grande échelle, pour l’Inde, le pays a le vent en poupe dans les domaines des technologies semiconductrices, de physique des semiconducteurs, la microélectronique et l’optoélectronique.
    Si l’on voit les panneaux solaires, atteindre en cette fin de décennie, une viabilité économique, le processus n’en est visiblement qu’à ses débuts. On voit aussi des différences fondamentales dans l’organisation des enseignements. L’université technique de Madras est constitué de 270 campus et de 500 000 étudiants. On voit qu’en matière scientifique, l’occident a du souci à se faire.

    Source : Ria Novosti.

  • Et les shadoks pompaient…

    Et les shadoks pompaient…

    Alpages Nyon, vie de campagne. L’eau de pluie récupérée  était acheminée des montagnes au village, et remontée par camions.
    Les installations étaient pensées, non pas pour de l’élevage intensif, mais pour une population fixée, à la main d’oeuvre abondante.
    L’eau était remontée dans les alpages par camion citerne, la consommation augmentant, la production industrielle consommant beaucoup plus d’eau, ce systéme n’apparaissait guère plus adapté… Moyen-âgeux.
    On avait imaginé l’installation  d’étangs, mais on y renonça pour des raisons esthétiques.
    Aussi, une pompe solaire remontera sur une altitude de 60 mêtres et d’une longueur de 200 mêtres.

    Les pompes ont donc permis de remonter 1240 M3 d’eaux, ce qui correspond à 124 camions, à 600 francs (suisses) le camion, soit 74 400 francs par an. 9 pompes fonctionnent parfaitement aujourd’hui, épargnant des notes financiéres, environnementales et énergétiques conséquentes.
    En réalité, cette vision est souvent celle des amish, avec une technologie plus actuelle. Réduire l’empreinte écologique et énergétique des activités humaines.

  • Rapport du ministére de l’industrie II

    Rapport du ministére de l’industrie II

    Ministre_de_lenvironnementEn réalité le rapport du ministére de l’environnement pêche par un certain nombre de faiblesses.
    Tout d’abord, le nombre d’éoliennes (45 000) est présenté comme important, l’hydraulique comme saturé.
    Or, le premier janvier 1800, la France possédait pas loin de 200 000 moulins à vent, eaux, marées. Les 1700 centrales au fil de l’eau, une bien maigre partie de ce qui existait. Je conseille donc à nos hommes politiques, députés, ministres, sénateurs, un plaisir simple. Celui de la promenade. Ils verront le long des rivières, au sommet des collines, ce qui existait, ce qui ne choquait pas les contemporains, et ce qui ne choquera personne en 2050.
    D’une autre manière, la consommation d’électricité est grevé par le chauffage électrique à effet-joule. Remplacé par des thermodynamiques, y compris les pompes à chaleurs aérothermes, l’économie serait conséquente.

    Le nucléaire, l’Epr deviennent de ce fait, inutiles, pire, nuisibles, car syphonnant des crédits.
    2025 : en produisant par le renouvelable et réduisant la consommation inutile, le nucléaire pourrait être déclassé en totalité. De plus, la consommation des centrales, et notamment du recyclage est loin d’être anodine (4 tranches).
    De plus le rapport part sur une continuation de la tendance : on prend la courbe antérieure, et on prolonge…Il faut voir le monde tel qu’il est : des pays sont passés au post-pétrole et post-énergie, même.
    C’est l’effondrement de l’espérance de vie (donc une baisse de la population en germe) des guerres d’extermination autour des ressources géologiques.
    L’alternative est un futur sauvage à la madmax ou une société ordonnée. les deux sont possibles.

  • Rapport du ministére de l’industrie

    Rapport du ministére de l’industrie

    Rf_2 Le rapport public date un peu (2005), mais sont toujours signe de données importantes.
    La consommation intérieure d’électricité s’est montée à 516 milliards de kwh, 451 ont été fournis par le nuke et le thermique, 65.7 par le renouvelable, et à l’intérieur de celui-ci, 93 % par l’hydraulique, 6 % la biomasse et 1 % le solaire.
    Mais désormais, le ministre ne peut plus changer la donne pour les énergies renouvelables.
    En effet pour produire la même chose, il faudrait 45 000 éoliennes géantes ou 4500 km2 de capteurs.
    Ou un mix des deux 22500 éoliennes et 2250 km2 de capteurs.  Le rapport insiste lourdement sur les défauts.

    Mais, l’essentiel est dit : avec un effort volontariste, en 2025, c’est 45 % de la demande électrique qui pourrait être couverte par les énergies renouvelables. D’une manière décentralisée et diversifiée.
    D’une manière concomittante, la réduction de moitié de la consommation est réalisable (facilement).
    Ce rapport préconise de passer en 2025 à la moitié de la consommation d’énergie produite par des énergies renouvelables. Un plan "25-50" marquerait une vraie rupture de politique économique, une nouvelle révolution industrielle, et un défi moyen…

  • le système combiné

    le système combiné

    Besoins_chauffageLes besoins en chauffage ne sont pas coordonnés avec  l’ensoleillement. Mais on peut largement en tirer partie, pour couvrir la plupart des besoins en chauffage, et la totalité des besoins en E C S (eau chaude sanitaire).
    La capteur solaire lui est d’une simplicité biblique. Peu coûteux à produire, il est à la portée d’un bricoleur moyen.
    L’eau sanitaire peut représenter jusqu’à 40 % des besoins en chaleur d’une maison à l’année, le graphique est donc est un peu juste en ce qui concerne ces besoins.

    Il faut donc pour un systéme combiné solaire/eau chaude sanitaire/chauffage un appoint. Il peut être électrique, fioul, gaz, bois.
    L’Ecs et le chauffage obéissent à deux logiques différentes. Il y a donc besoins de deux stockages différends.
    En effet, la température de distribution du chauffage est plus faible (30 à 50°) et bénéficie d’un retour élevé (25 à 40°). Le circuit de distribution est fermé.
    La distribution de l’Ecs est quand à elle d’une température plus élevée (45 à 60°), et cette eau est perdue.
    On peut utiliser donc deux stockages, ou utiliser le thermosiphon. En effet, l’eau chaude monte, et l’eau  moins chaude est en bas de ballon.  On appelle ce genre d’utilisation "stratification verticale". Celle-ci est établie avec des échangeurs thermiques.

  • nouvelles d’Allemagne

    nouvelles d’Allemagne

    Hanovre_2Foire de Hanovre. L’état des lieux pour l’industrie, car désormais il faut bien parler d’industrie du renouvelable est clair désormais. Les taux de croissance par entreprises atteignent souvent 100 %, pour un chiffre d’affaire global de 32 milliards d’Euro (+17 %).
    Ce taux est freiné par la pénurie de main d’oeuvre et différends goulots d’étranglements :
    – l’environnement juridique et les réticences locales,
    – le manque de terrain,
    – les retards industriels.
    Certaines firmes, tel Enercon ont préférés renoncer à développer les éoliennes Off-shore, peinant déjà à satisfaire la demande d’éoliennes classiques.

    Aussi, les firmes germaniques préférent-elles donc miser sur un développement Européen, profitant de son avance, pour rayonner, par cappillarité, sur tout le continent. En effet, les contingences allemandes en matière d’espace n’existent pas dans certains pays.
    7.7 % d’énergies renouvelables en 2006, en réalité, certainement plus (l’autoconsommation est difficile à évaluer), on s’aperçoit qu’avec le taux de croissance annuel actuel (17%), le taux de 20 % d’énergie renouvelable en 2020, est loin d’être un objectif insurmontable. En matière industrielle, il y a souvent effet d’emballement d’ailleurs.
    20 % est même un objectif trés en deça de ce que l’on pourrait faire.
    Emplyant 175 000 personnes à l’heure actuelle le complexe des énergies renouvelables devrait en employer 500 000 en 2020, et devenir ainsi le premier secteur industriel. Pas mal pour ce qui était considéré, il y a 20 ans comme une utopie. Et, remarque en passant, l’industrie automobile devrait donc décrocher de sa première place… Le développement de ce secteur en Allemagne devient donc aussi tributaire des possibilités de développement  ailleurs, notamment en Europe. Le principal goulot d’étranglement sera la main d’oeuvre.