Vous avez décidé de laisser une partie de votre terrain en prairie, de préférence fleurie.
Le calendrier
L’entretien est très réduit, seules deux à trois fauches par an sont nécessaires : une à la fin du printemps, début ou mi-juin, et une fin juillet début août et une à l’automne, de préférence juste après de la Toussaint, quand les chrysanthèmes embellissent les jardins.
L’intérêt de la prairie
Une grande pelouse tondue à ras n’offre pas une biodiversité importante. La floraison et les cycles de reproduction des insectes, censés participer dans la pollinisation, sont mis à mal. Les petits mammifères et autres petits amphibiens n’ont pas ou se cacher.
Laissez donc une partie non négligeable de votre jardin "nature", ce qui ne veut pas dire "sauvage" ou "négligé", sous forme de prairie fleurie. La diversité et les couleurs feront la joie des bestioles et de vos enfants.
L’évolution de sa composition
Une évolution de la composition botanique de la prairie se produit depuis des années à cause de la pollution.
"La part relative des plantes de la famille des graminées ont tendance à baisser au profit des légumineuses. Cette évolution tend à rééquilibrer sur le long terme la baisse relative de la teneur en matières azotées des plantes car les légumineuses sont plus riches en matières azotées que les graminées."
"Une augmentation de 10 à 20 % de la production de la prairie" est envisagée par l’INRA.



















