Catégorie : Arbres

  • Les lauriers cerise pour une haie bien touffue

    Les lauriers cerise pour une haie bien touffue

    Laurier_cerise Ils étaient trés en vogue autrefois et constituaient de par leur feuillage persistant de belles haies d’un vert lumineux. Aujourd’hui on les rencontre moins fréquemment et pourtant ils ont des attraits indéniables.

    Le laurier cerise fait partie du genre "prunus" de la famille des rosacées, c’est un arbuste aux feuilles coriaces, brillantes et lisses. La variété la plus connue a des feuilles uniformément vertes  mais il existe une variété panachée qui est intéressante, c’est le "prunus laurocerasus variegata".

    On l’appelle aussi laurier amande ou laurier palme, il est parfaitement adapté à nos climats.

    Principalement utilisé en haie taillée, ce laurier peut aussi être planté en isolé ou constituer un bosquet (une laurière).  Dans ces deux derniers cas, laissez-le pousser librement en intervenant seulement pour lui garder une jolie forme.

    Si vos lauriers constituent une haie il faut tailler afin de limiter la croissance rapide des arbustes. Pour cette opération essayez de ne pas taillez systématiquement toujours à la même hauteur cela entraine un brunissement du feuillage.

    La taille des lauriers plantés en haie s’effectue après la floraison qui a lieu en avril -mai. Ce sont des fleurs  blanches regroupées en épis, elles donnent des baies rouge foncé qui virent au noir à maturité.

    Vous serez enchanté de leur  rusticité, de leur facilité de culture, plantez-les à l’automne, ils auront le  temps de bien s’enraciner et arrosez-les régulièrement les deux premières années, aprés ils se débrouilleront tout seuls.

    Attention aux baies, elles sont toxiques.

  • Les classiques troénes

    Les classiques troénes

    Troene Ils sont tellement présents dans nos haies de jardin qu’on finit par ne plus les remarquer, pourtant ce sont des arbustes agréables avec leur feuillage persistant ou semi-persistant et leur floraison blanche trés odorante en été. Les fleurs s’épanouissent en été, elles sont regroupées en panicules et sont suivies de grappes de baies noires que mangent les oiseaux.

    Les troénes sont des oléacées qui viennent d’Asie, ils sont parfaitement adaptés chez nous et composent des haies touffues qui font bien écran. Comme ils sont trés résistants et poussent sans problème, on a tout intérêt  à les adopter pour composer une séparation végétale.

    La croissance des troénes est moyenement rapide, leur hauteur ne dépasse pas 3 m et ils ne sont pas exigeants sur la nature du terrain à condition qu’il soit bien drainé. Ils supportent le calcaire ce qui est loin d’être le cas de nombreux autres végétaux.

    Plantez-les au soleil ou à mi-ombre. A la plantation rabattez les rameaux pour une meilleure reprise et pensez à bien les arroser la première année pour leur assurer un bon démarrage, aprés, contentez vous de leur donner de l’eau en période de sécheresse.

    Les troénes se taillent en septembre, profitez-en pour récuperer des bouts de tiges que vous planterez en terre à l’abri du vent et du soleil. Si vos troénes sont dénudés de la base, mettez vos boutures entre les troncs nus cela meublera l’espace et vous permettra de régénérer votre haie en douceur.

    La variété la plus connue a des feuilles vertes mais il existe des variétés panachées jaunes ( par ex ligustum japonicum) et une variété tricolore blanc, vert, rose (ligustum japonicum excelsum superbum). Ces noms sont un peu compliqués mais votre horticulteur s’y retrouvera !

    Faites attention aux baies, elles sont toxiques.

  • Le cornouiller à écorce décorative

    Le cornouiller à écorce décorative

    Cornouiller_1 Nombreux sont les végétaux qui se font remarquer par leur feuillage ou leur floraison,  moins courants sont ceux qui attirent notre oeil par la couleur de leurs rameaux. En hiver quand les feuilles sont tombées et qu’il ne reste plus que les branches marron ou grises, les végétaux à feuillage caducs sont bien tristes.

    Pas tous ! Le cornouiller aprés avoir flamboyé à l’automne se montre attrayant tout l’hiver grâce à ses rameaux trés colorés.  Ces arbustes se voient de loin, surtout s’ils sont regroupés et leur écorce rouge vif ou jaune orangé semble recouverte de laque tellement elle est lisse et brillante.

    Les cornouillers sont  trés rustiques ils supportent des températures négatives allant jusqu’à -25 et leur croissance est rapide ce qui est un atout si on veut les planter en haie.

    Installés dans votre jardin ces arbustes ne vous demanderont que peu de soins, ils sont peu exigeants sur la nature du sol, s’adaptent même en terrain calcaire, se plaisent au soleil ou à mi-ombre et demandent seulement des arrosages en été. Taillez-les au printemps pour que de nouvelles pousses apparaissent car ces dernières sont bien plus colorées que les rameaux plus agés.

    Les cornouillers gagnent à être associés à des végétaux à feuillage persistant qui feront ressortir la couleur vive de leurs tiges. Vous pouvez les installer dans des massifs, ils vous offriront un floraison qui sera suivie de baies blanc- bleuté ou rouge foncé selon les variétés.

    L’été venu, si vous constatez des taches noires sur les feuilles méfiez-vous il peut s’agir de la sésie du cornouiller, une larve de lépidoptère qui creuse des galeries sous l’écorce des tiges. Traitez avant qu’elles ne fassent trop de dégats.

  • Le buis, symbole d’immortalité

    Le buis, symbole d’immortalité

    Ensemble_de_buis_1   Les amateurs d’art topiaire ont une prédilection pour cet arbuste qui est le sujet idéal pour exercer cet art millénaire. Lesjardins publics l’ont adopté et vous l’ y avez sûrement vu taillé en boule ou en forme de cône ou de sujets variés. Dans certains parcs les jardiniers le travaillent de telle sorte que l’ensemble vu de haut ressemble à de la dentelle.

    Le buis, bruxus sempervirens tient son nom du fait qu’il est toujours vert, c’est un arbuste qui est souvent utilisé pour les bordures, les haies d’entretien facile, voire même les jardinières en association avec d’autres plantes car il existe des variétés naines ( ex bruxus microphylla) et vous pouvez même trouver des buis au trés beau feuillage feuillage panaché ( ex variété "Elegantissima").

    Cet arbuste se plante en hiver (hors période de gel) ou au printemps, dans une terre bien meuble et bien drainée, si votre sol est trop lourd, mettez un peu de graviers au fond du trou pour éviter que les racines ne soient trop exposées à l’humidité.

    Le buis a une croissance lente. Il a au printemps une floraison discrète mais trés odorante qui attire les abeilles, mais c’est surtout sa facilité de culture et son feuillage persistant qui l’ont rendu si populaire. Dans votre jardin il se débrouillera tout seul, arrosez-le seulement quand il y a une période de sécheresse .

    La taille est le seul vrai entretien que vous demandera cette vivace mais elle est limitée du fait de la pousse lente et peut trés bien ne pas avoir lieu si vous voulez laisser votre buis pousser librement. L’avantage de cette plante c’est qu’elle refait son feuillage rapidement, c’est bien pour cela qu’on peut lui donner la forme qu’on veut.

    Dans la nature on trouve des buis qui atteignent 6 m de haut, et qui sont trés agés, leur durée de vie peut être de 5 à 6 siècles, de vraies mémoires vivantes !

    Le bois du buis est dur et s’utilise en sculpture, pour la fabrication d’instruments à vent, mais aussi de petits objets décoratifs.

    Attention, cette plante est toxique.

  • Le citrus paradisi, appelez-le « pomelo »

    Le citrus paradisi, appelez-le « pomelo »

    Pomelos Le citrus x paradisi est un arbuste à feuillage persistant d’environ 4 à 6 m quand il est planté en pleine terre mais dans les régions où il est particulièrement bien acclimaté comme en Californie, en Israêl ou en Espagne, il peut atteindre 12 m. Cultivé en pot il sera bien sûr plus petit mais fructifiera quand même.

    Ses fruits sont de gros agrumes à la belle couleur jaune, au goût légèrement sucré et acidulé, ils sont rafraichissants et pleins de vitamines. La récolte s’effectuant à partir de novembre, on peut tout l’hiver consommer ces pomelos à chair jaune ou rose que l’on choisira bien fermes et bien lourds.

    Mis à part en Corse et sur le littoral méditérranéen, il vaut mieux planter ces citrus dans de grands bacs qui resteront dehors au soleil à la belle saison et qui passeront l’hiver à l’abri du gel dans une serre froide, une véranda, un garage ayant une ouverture vitrée…

    Cet agrume n’est pas une plante d’appartement et souffre beaucoup de la chaleur désséchante de nos intérieurs. Vous l’avez sûrement remarqué si vous avez installé votre pomelo dans une pièce chaude de la maison, il a les feuilles qui se recroquevillent puis qui jaunissent, la plante peut mourir de ce traitement, laissez-la donc au frais, loin des courants d’air et brumisez son feuillage.

    Attention aux arrosages, ils doivent être réguliers mais bien dosés, pendant la période de croissance qui se produit quand la température augmente, veillez à ce que le substrat ne se déssèche pas et fertilisez avec un engrais spécial agrumes.

    Les insectes sont assez nombreux à aimer cette plante, les pucrerons, les mouches blanches, les cochenilles et les araignées rouges viennent se repaitre de sa sève, il faut surveiller et traiter avant toute invasion.

    Vous avez semé des pépins dans un pot ? Vous n’aurez pas à attendre longtemps avant de voir sortir une petite plantule, mais il faudra par contre être patient pour voir les premiers fruits .

  • Le mimosa au soleil du midi

    Le mimosa au soleil du midi

    Le_mimosa Ces arbres au feuillage persistant dont les branches croulent sous les fleurs jaune d’or ont plus d’un atout pour eux et apportent tout le soleil du midi à ceux qui en fleurissent leur maison car les rameaux de mimosa font de superbes bouquets odorants que l’on conserve longtemps en vase.

    On doit un grand merci au navigateur James Cook d’avoir ramené d’Australie des graines de cette légumineuse. Ce n’est qu’au XIX ème siècle que ces arbres ont commencé à être plantés dans le sud de notre pays et là ils ont trouvé des conditions de vie tellement bien adaptées à leurs besoins qu’ils se sont développés et même naturalisés.

    Mimosa d’hiver ou mimosa des quatre saisons ? Leur feuillage est différent, leur époque de floraison aussi. Avec le mimosa d’hiver vous aurez des fleurs à foison de février à mars, avec le mimosa des quatre saisons ce sera moins spectaculaire mais vous en profiterez plusieurs fois dans l’année et surtout au printemps et à l’automne.

    Ce sont tous des acacias et ils ont les mêmes exigences mais la deuxième variété (acacia retinode) est un peu moins résistante au froid que la première (acacia dealbata). Leur résistance au froid ne dépasse toutefois pas une certaine limite et au delà de -10 si le gel dure l’arbre en meurt. De toutes façons, il vaut mieux les protéger. Leurs racines sont superficielles et  risquent de geler, mettez-leur un paillage pour éviter le pire et pour cette même raison, installez-les à l’abri du vent qu’ils craignent énormément.

    Ils aiment le soleil, la chaleur, les terres bien drainées et ne supportent ni l’humidité stagnante du sol ni le calcaire, encore que la variété "retinode" soit plus tolérante sur ce sujet, c’est du reste pour cela qu’on l’utilise maintenant comme porte-greffe des autres mimosas.

    Si vous aimez ces arbres dont les fleurs, emblème de la "Journée de la femme" (8mars) ont un parfum exceptionnel, suivez La Route du Mimosa, un parcours de 130 km qui, entre Bormes les Mimosas et Grasse vous fera découvrir tout le charme de ces acacias bien méditerranéens.

  • Ces floraisons hivernales qui nous enchantent

    Ces floraisons hivernales qui nous enchantent

    Neige_1   C’est l’hiver quand il fait froid et gris que l’on s’émerveille le plus devant ces arbustes et plantes vivaces qui bravent les frimas pour fleurir sans compter.

    Votre jardin est sous la neige ? Allez y faire un tour rien que pour le plaisir d’apercevoir quelques fleurs pointer leur couleur sous le manteau blanc.

    Du rose, du jaune, du blanc, un peu de rouge et de bleu, les floraisons hivernales sont moins éclatantes que celles des autres saisons et pour la plupart les fleurs sont discrètes mais ce n’est pas le cas de celles de certains arbustes comme les camelias qui ont une floraison vraiment remarquable.

    Vous êtes prêts pour un petit tour dans un jardin fleuri en hiver ?

    Mahonia_1 Parlons d’abord des mahonias, ils méritent un coup de chapeau car ils débutent leur floraison dés décembre et leurs grandes fleurs jaunes en font de beaux buissons colorés. Encore du jaune avec le roi de l’hiver, le mimosa. Pas besoin de le présenter, tout le monde connait cet arbre et sa multitude de petites boules jaune d’or, en plus de sa beauté il nous apporte un parfum incomparable, mais attention, il craint le gel. Toujours du jaune grâce au jasmin d’hiver, vous pouvez compter sur lui, il fleurit abondamment chaque année à la même époque, c’est un plaisir de l’avoir chez soi.

    Plutôt résistantes au froid, voici les plantes de terre de bruyère, les skimmias avec leurs boutons rouges, les daphnés qui sentent si bon, les variétés d’érica (bruyères)si faciles à vivre et bien sûr les magnifiques camélias.  C’est encore un peu tôt pour les rhododendrons et les azalées mais les boutons floraux sont là et la floraison ne saurait tarder, soyons patients.

    En attendant , profitons des jolis bouquets roses ou blancs que nous offrent certaines viornes, admirons les hamamelis aux fleurs si délicates, penchons-nous un instant sur les vigoureuses hellebores aux tons blancs et roses, sur les charmants petits cyclamens, sur les jolies pensées… et guettons les premiers narcisses, ils sont presque là.

    Voilà, la balade est finie, pensez à toutes ces floraisons hivernales quand vous ferez vos plantations, vos hivers en seront transformés.

  • Parlons un peu des plantes de terre de bruyère

    Parlons un peu des plantes de terre de bruyère

    Azalee_rouge_2 Ne vous faites pas d’illusions, vous n’arriverez pas à de bons résultats si vous ne donnez pas à ces plantes la terre qu’il leur faut.

    Les plantes de terre de bruyère ont des besoins spécifiques et le premier d’entre eux est leur milieu de culture, elles détestent le calcaire et ne se plaisent que dans un sol acide, frais et particulièrement bien drainé qui leur évite le pourrissement des racines.

    La plupart sont trés connues, leur floraison est superbe, elles supportent bien le froid et certaines nous offrent des fleurs en hiver, ça vaut bien quelques efforts de notre part pour leur plaire.

    De quelles plantes s’agit-il ? Vous connaissez les azalées, les rhododendrons, les camélias, les hortensias, les magnolias, les érables du japon, les bruyères, les hamamélis. D’autres sont moins répandues comme les andromèdes, les skimmias, les gaultherias…

    Tous ces végétaux aiment cette terre qui à l’origine venait de la décomposition des bruyères, aujourd’hui c’est un mélange de sable et de tourbe qui constitue un substrat léger, aéré où l’eau ne stagne pas.

    Que faire lorsque l’on veut installer ce type de plante au jardin et que le sol est calcaire ? Le mieux est de creuser une fosse de bonne dimension dans laquelle on place un feutre géotextile ou un film de polyane épais où l’on perce quelques trous pour permettre à l’eau de s’évacuer. Il suffit ensuite de déposer au fond un lit de graviers et de la remplir de terre de bruyère, les racines seront ainsi isolées du terrain qu’elles n’apprécient pas.

    Bien sûr la nature du sol n’est pas la seule exigence de ces belles plantes, promis on reparlera d’elles et surtout de leur entretien.

  • Le saule pleureur, beau en toute saison

    Le saule pleureur, beau en toute saison

    Saule_pleureur_2_1 Qui ne s’est pas arrêté un jour pour admirer un saule pleureur dont les longues branches flexibles frôlaient  le sol ou se reflétaient dans l’eau ?

    Son nom botanique est "salix babylonica", il fait partie de la famille des salicacées et trouve son origine en Chine. L’Europe l’a adopté depuis le XVII ème siècle et en a fait un élément de décor privilégié pour ses parcs et jardins.

    C’est un arbre qui est d’une croissance remarquable, il atteint 15 m de haut et si vous l’élaguez en ne laissant que le tronc vous pouvez être sûrs qu’en une saison ses longues branches auront de nouveau une belle longueur, mais ce n’est pas une opération obligatoire. Essayez de lui garder une forme harmonieuse et vous verrez que votre saule pleureur restera décoratif tout au long de l’année. En hiver ses branches sont légèrement dorées, au printemps apparaissent de jeunes feuilles d’un vert trés tendre et des chatons, en été son feuillage est vert et argenté, il vire au jaune en automne.

    Le saule plaureur aime le soleil mais craint la sècheresse, il lui faut de l’humidité et c’est pour cela qu’il est souvent présent au bord des plans d’eau. Pour cette même raison, évitez de le planter prés de votre habitation ou prés de drains, il pourrait faire des dégats.

    Son bois trés flexible est utilisé pour la fabrication de battes et de cageots, ses feuilles allongées servaient autrefois de leurre aux pêcheurs.

    Vous voyez, cet arbre a tout pour plaire!

  • La symphorine, une belle caprifoliacée

    La symphorine, une belle caprifoliacée

    Symphorine J’aime son surnom "d’arbre aux perles" qu’elle doit à ses baies blanches et rondes. La symphorine nous vient de Chine et d’Amérique du nord et s’est parfaitement adaptée à nos climats.

    Cet arbuste au feuillage caduc est fréquemment utilisé en haie libre mais peut aussi être planté en isolé. Sa taille ne dépasse pas 2 m, vous pouvez trés bien l’installer en arrière plan d’ un massif il y trouvera sa place. Ses petites fleurs en forme de clochette d’un tendre blanc rosé se succèdent de juin à octobre et sont suivies baies blanches qui persistent tout l’hiver.

    Plante de sous bois, la symphorine aime les situations un peu ombragées mais comme elle est facile à vivre, elle se plait aussi à mi-ombre et au soleil.

    Donnez lui une terre bien drainante, elle accepte les sols quelque peu calcaire et s’adapte à la sécheresse, tous les arbustes ne sont pas d’aussi bonne composition !

    En fin d’été vous pouvez tenter de faire des boutures mais ce n’est pas le meilleur moyen de multiplier cette plante, il est bien plus facile de prélever des drageons ou d’éclater la souche, vous aurez ainsi des pieds de symphorine déjà grands.

    Attention, les baies sont toxiques.