Catégorie : Arbres

  • Avez-vous bien protégé vos plantes?

    Avez-vous bien protégé vos plantes?

    Palmier Nous sommes en décembre et normalement toutes vos plantes doivent être déjà sous protection. Non? Ne me dites pas que vous n’avez rien fait pour celles qui restent en pleine terre et qui ont besoin de quelques soins avant l’hiver! Le froid est là et certaines de vos vivaces vont souffrir des conditions climatiques. Certes il y en a qui ne craignent pas les températures négatives, mais pour d’autres il en va autrement et il faut les aider à passer les semaines les plus rudes dans les meilleures conditions.

    Alors vite, dépêchez-vous d’agir et utilisez paillage et voile d’hivernage pour leur protection, ce sont des moyens trés efficaces de lutter contre le gel.

    Le paillage ne vous coûtera rien car vous pouvez récupérer les feuilles mortes, les écorces, les aiguilles de pin…Le voile d’hivernage est à acheter mais il est peu onéreux et peut servir plusieurs années, ce n’est pas la peine de se priver de cet élément si utile au jardinier.

    Certaines vivaces qui sont restées en terre comme les pivoines doivent avoir leur souche protégée du gel, appliquez à leur pied une bonne couche de feuilles que vous maintiendrez avec des branchages, des cailloux ou tout autre matériau.
    Buttez certaines plantes comme les rosiers en faisant remonter la terre autour de la tige pour protéger le point de greffe. Emmaillotez les arbustes les moins résistants en les emballant dans du voile d’hivernage, celui-ci laisse passer la lumière et les plantes tout en étant protégées bénéficient d’une luminosité suffisante.
    Allez, ne traînez pas pour effectuer ce travail, le froid est en vue.

  • L’arbousier entre fleurs et fruits

    L’arbousier entre fleurs et fruits

    Arbouses La garrigue en ce moment propose ça et là, des arbustes couverts de fruits rouge vermillon qui forment des taches de couleurs : les arbousiers ont leurs fruits qui arrivent à maturité.

    Si vous habitez dans le sud, allez cueillir des arbouses, mangez-les crues ou faites-en de la confiture, c’est un vrai régal.

    L’arbuste atteint 7 à 8 m à l’âge adulte et il s’étale sur à peu prés la même largeur. Indigène dans la zone méditerranéenne, on le rencontre dans la nature mais aussi dans les jardins particuliers car c’est un petit arbre  décoratif toute l’année du fait de son feuillage persistant mais aussi grâce à sa floraison qui côtoie la fructification colorée.

    l’arbousier est-il délicat? Non pas vraiment. Il résiste trés bien à la sécheresse et à des températures négatives mais à condition que celles-ci ne descendent pas sous un certain seuil (-17 degrés mais c’est déjà beaucoup). Ce qu’il lui faut, c’est de la lumière, beaucoup de lumière.
    Vous voulez en planter un dans votre jardin? Installez-le dans un bon trou de plantation au fond duquel vous aurez mis  un drainage efficace. Arrosez-le au moment de sa mise en place ( à faire hors période de gel!) et jusqu’à la reprise si le temps est sec, aprés il se débrouillera tout seul.
    Quand l’arbousier se plait dans son lieu d’implantation il vit trés vieux : certains spécimens arrivent à l’âge canonique de 400 ans…

  • L’if : sujet idéal pour les haies

    L’if : sujet idéal pour les haies

    If_2 Les cruciverbistes connaissent bien le nom de cet arbuste car le mot "if" est souvent utilisé dans les mots croisés. En dehors de ce fait particulier, ce conifère dont le vrai nom est taxus baccata, est un arbuste que l’on rencontre fréquemment dans les parcs et jardins soit à l’état naturel, soit taillé en topiaire comme sur la photo qui illustre cette note.
    Les ifs ont un bois  trés apprécié des professionnels qui travaillent ce matériau, en effet, ce bois rouge-marron veiné de brun permet de belles réalisations.

    Avec son fin feuillage persistant et ses petites fleurs suivies d’une multitudes de baies colorées, l’if est un arbuste d’ornement à ne pas négliger d’autant qu’il est du genre facile à vivre et que sa rusticité n’est pas à démontrer.
    Ce conifère supporte toutes les expositions, ensoleillées ou non et tous les sols à condition qu’ils soient bien drainés. Il accepte tous les types de taille y compris les plus originales.
    On peut le semer dans du sable, faire des boutures de rameaux pendant l’été…il se prête à tous les désirs du jardinier mais il pousse lentement alors soyez patient avec lui!
    Si vous voulez constituer une haie, misez sur différentes variétés, vous aurez ainsi un ensemble plus coloré. Faites côtoyer l’if commun à baies rouges avec l’if  d’Irlande qui a un feuillage doré ou avec l’if du Japon qui a  des baies jaunes.
    Attention les baies de cet arbuste sont toxiques.

  • Laissons mûrir les kakis

    Laissons mûrir les kakis

    Kaki Les kakis, fruits du plaqueminier ont pris de belles couleurs orange mais, hormis  cela, je trouve que par leur forme, ils ressemblent un peu à de grosses tomates.

    Il y a par ici (sud de la France) de nombreux plaqueminiers qui croulent sous le poids de leurs fruits, certains déjà mûrs sont tombés et pourrissent dans l’herbe : quel dommage! C’est que la plupart des heureux propriétaires de ces arbres ne récoltent pas leurs kakis, peut-être qu’ils ne les trouvent pas à leur goût. Pourtant ces fruits sont excellents tant par leur saveur que pour tout ce qu’ils peuvent apporter à notre santé.   

    Mais voilà, pour qu’il soit bon à déguster le kaki doit être bien mûr, la chair doit s’enfoncer sous les doigts et la couleur jaune de la peau doit avoir viré au orange foncé.
    On conseille de les laisser sur l’arbre jusqu’à ce qu’un coup de gel les rendent blets, mais il est possible de les ramasser et de les laisser mûrir tout doucement dans un endroit bien frais ou même au frigo, c’est ce que j’ai fait de ceux que j’ai cueillis l’autre jour. Mais attention, une fois bien mûrs il faut les consommer assez rapidement!
    Surtout, manipulez-les avec précaution et ne les empilez pas les uns sur les autres. Posés sur du papier et espacés pour ne pas qu’ils se touchent, ils vont rapidement arriver à leur pleine maturité.
    Cru, en confiture ou en compote vous apprécierez sûrement ce fruits dans lequel on ne trouve pas souvent de pépins, seuls quelques-uns en avaient quand je les ai coupés pour les faire cuire.

    Il est important de bien enlever la peau car son goût trés acre est vraiment trés désagréable.

  • Quand le cyprés chauve nous épate…

    Quand le cyprés chauve nous épate…

    Cyprs_chauve2 Mais oui, je vous le dis, ce cyprés a quelque chose de plus que pratiquement tous les autres conifères qui, quelques soient les saisons gardent leurs aspect bien vert.

    Celui-ci est plus original, il passe d’un feuillage vert tendre à une extraordinaire teinte cuivrée en automne. C’est donc en ce moment qu’il faut le photographier car dans peu de temps, ses aiguilles vont tomber et il sera nu…heu, non: chauve plutôt!

    Cet arbre si altier vient des Etats-Unis, et a dans son pays d’origine une taille assez remarquable puisqu’il atteint les 40 à 50 m. Chez nous, les conditions de vie que nous pouvons lui offrir ne sont pas les mêmes aussi il est nettement moins grand.

    Il vous faudra disposer d’un grand jardin si vous voulez en avoir un à admirer chez vous. mais tous les sols ne lui conviennent pas, il ne supporte pas les terrains secs et se plait dans les lieux où règne l’humidité du sous-sol comme par exemple le bord d’un étang, les berges d’un ruisseau…
    C’est en ce moment que vous pouvez  planter le cyprés chauve, il appréciera une exposition quelque peu ombragée et sera parfait planté en isolé,  sa croissance est lente ne vous inquiétez pas s’il vous parait un peu paresseux.
    C’est un arbre vraiment trés résistant, il ne craint ni les maladies, ni les insectes ni le froid : avis aux amateurs!

  • Des livres pour apprendre à jardiner

    Des livres pour apprendre à jardiner

    Truffaut C’est la question d’une lectrice du blog jardin qui a inspiré cette note, elle voulait avoir quelques noms de livres susceptibles de l’aider efficacement dans ses travaux de jardinage.
    Le jardin c’est un plaisir mais c’est aussi beaucoup de travail et une certaine connaissance des plantes. Il est important de connaître leurs besoins et de savoir quels soins on doit leur apporter.

    Quand semer, quand tailler, élaguer, bouturer, greffer…Comment travailler la terre, désherber, surveiller et soigner les plantes malades ou atteintes par des parasites…Voilà quelques questions que se posent pratiquement tous ceux qui aiment s’occuper au jardin, alors bien sûr, de bons manuels explicatifs sont toujours les bienvenus.

    D’abord, il faut parler de l’incontournable Truffaut édité chez Larousse. Ce livre "Le truffaut : "encyclopédie pratique illustrée du jardin" est un ouvrage collectif trés complet et c’est certainement le plus documenté dans le genre. Vous y trouverez le calendrier des travaux à effectuer mois par mois, une description des plantes,  des soins à leur apporter et de leurs besoins, et puis vous pourrez bénéficier d’une foule de conseils et d’astuces qui vous seront bien utiles.
    Parlons ensuite du " livre de bord du jardinier" aux éditions marabout, un ouvrage de Steven Bradley qui a écrit de nombreux guides de jardinage, ce livre vous sera d’une aide précieuse pour effectuer tous vos travaux au bon moment.
    Et puis je voudrais aussi vous citer l’excellent "manuel de jardinage bio" signé Patrick Holden et Jean Brunet, à lire sans modération!

  • Cultivez les agrumes en pots

    Cultivez les agrumes en pots

    Agrume Il n’y a guère que dans les régions méridionnales que les agrumes peuvent être cultivés en pleine terre.

    Si vous avez envie d’avoir chez vous ces arbustes au port harmonieux, à la floraison odorante et aux fruits si colorés, installez-les en pots, ils y poussent très bien et fructifient sans problème.

    Certes, vous n’aurez pas une récolte aussi abondante que s’ils etaient installés au jardin, mais si ils sont dans des pots suffisamment grands et si ils reçoivent les soins appropriés, vous aurez des arbustes couverts de fruits de novembre à juin (et même toute l’année pour le citronnier).

    Nous sommes en novembre, et si cela n’a pas encore été fait, il est temps de rentrer vos agrumes afin de les protéger du froid.
    Evitez-leur les pièces chauffées, mis à part le calamondin, ce ne sont pas des plantes d’appartement et ils préfèrent passer l’hiver hors gel bien sûr, mais à la fraicheur dans un local lumineux: une véranda est l’endroit idéal pour eux durant la mauvaise saison; le reste de l’année, ils peuvent rester dehors, ils s’en portent très bien.
    Pendant cette période d’hivernage, soyez chiche en arrosages, les agrumes qui aiment recevoir de bonnes rations d’eau en été, se ressentent d’apports d’eau trop fréquents qui peuvent asphyxier les racines.
    Ainsi confinés, ils peuvent être l’objet d’attaques parasitaires. Cochenilles et pucerons les colonisent facilement, surveillez vos agrumes!

  • Novembre : mois de grisaille…

    Novembre : mois de grisaille…

    Feuillage Novembre est un mois que beaucoup de personnes n’aiment pas, à commencer par moi ! Les jours sont courts, le froid met la nature en sommeil et le jardin est en attente…
    Pas envie d’aller jardiner ? Je vous comprends, mais il va quand même bien falloir vous armer de courage, chausser les bottes, attraper quelques outils pour aller vous mettre au travail!
    Il y a encore à faire pour préparer le jardin afin qu’au sortir de l’hiver il soit sous son meilleur jour et puis c’est maintenant qu’il faut planter les tulipes et autres bulbeuses à floraison printanière.

    Avez-vous vu vos massifs? Ils ont vraiment besoin de vous! Allez, finissez de diviser les vivaces, coupez les tiges de celles qui restent en place, arrachez les bulbes de glaïeuls, les souches de cannas et les tubercules de dahlias avant l’arrivée du gel.
    Il est temps de planter les bulbes de printemps comme les tulipes, les jacinthes, les narcisses et de mettre en terre les plantes bisannuelles.
    Les arbres en dormance peuvent être installés en terre, ceux qui chez vous sont devenus trop importants peuvent être élagués.
    Avez-vous protégé toutes les plantes qui en avaient besoin? Faites le tour du jardin pour n’oublier aucune plante fragile, buttez les rosiers et abusez des paillages bénéfiques à de nombreuses plantes.

  • « Ciel mon jardin est malade »

    « Ciel mon jardin est malade »

    Ciel_mon_jardin_est_malade Le printemps et l’automne sont des saisons où il faut tout particulièrement surveiller les végétaux qui sont souvent victimes de maladies et de parasites.
    Comment les reconnaître? Que faire? Voilà un petit guide qui va vous être bien utile et que vous pourrez ressortir au moindre doute à chaque inspection de vos plantes.

    Ce guide :" Ciel mon jardin est malade "de Pierre Nessmann édité chez Aubanel est une aide précieuse pour tous ceux qui se trouvent désarmés en constatant que leurs plantes ont un problème.

    L’état des feuilles, des fleurs, des fruits et de l’écorce des végétaux est un précieux indicateur de santé.
    Feuillage tacheté de points orangés, feutrage blanc recouvrant tiges ou feuilles, limbe découpé, dentelé…voilà de quoi se poser bien des questions sur l’origine du mal.
    Une fois celui-ci identifié il faut aussi en venir à bout et je pense que  ce petit  livre va vous être utile car il va vous aider à trouver des solutions de traitement respectueuses de l’environnement. Voilà qui devrait vous intéresser!

  • Le bleu-violet des fleurs du solanum rantonetii

    Le bleu-violet des fleurs du solanum rantonetii

    Solanum Un solanum rantonnetii en pleine floraison : on ne voit que lui tellement il est couvert de fleurs d’un beau bleu-violet à coeur jaune !
    Cette solanacée qui est originaire d’Amérique du sud, pousse bien en pot ou en pleine terre mais étant donné que cette plante n’est pas rustique, il vaut mieux réserver ce type de culture aux  jardins des zones à climat doux.
    C’est un bel arbuste qui atteint un peu plus de 2 m, ce qui lui permet d’être installé dans un bac et d’être rentré en hiver. Sa floraison est longue et persiste jusqu’à la fin de l’automne. Celui que j’ai pu photographier hier était inclus dans une haie, il était de toute beauté.

    Le solanum ne pose pas de problème à qui l’adopte. Sachez qu’il se plait au soleil et dans un sol bien drainé et léger. En été, il apprécie les arrosages mais laissez bien sécher la terre en surface avant de lui redonner de l’eau.
    Vous pouvez laisser ses branches flexibles aller à leur guise ou bien les palisser ou les tailler pour que votre solanum ressemble à un petit arbre sur tige.
    Il est trop tard pour le bouturer car cette opération se fait en été, mais vous pourrez tenter les semis au printemps (avec une bonne chaleur de fond).
    Suivant la région où vous habitez, si le vôtre est en bac vous l’avez peut-être déjà rentré pour qu’il soit à l’abri du froid : n’oubliez pas qu’il a besoin de lumière.