Catégorie : Arbres

  • De l’ombre!

    De l’ombre!

    Bouleaux Il fait chaud et on cherche l’ombre bienfaitrice des arbres. Ici, dans mon jardin nimois, aux portes de la garrigue, le soleil tape fort et la végétation n’offre guère de fraicheur.

    Le seul à avoir une ramure suffisamment étendue pour donner de l’ombre est le micocoulier installé prés de la maison, mais le feuillage n’est pas assez dense pour faire un écran total comme le ferait un platane.

    En voilà un par contre qui est tout indiqué pour nous assurer une protection efficace et nous procurer un peu de bien-être en ce mois de juillet, mais dommage, il n’y en a pas un chez moi!

    La végétation méditerranéenne est plutôt basse et les feuillus ont une ramure aérée : l’olivier est un bel arbre mais il ne faut pas compter sur lui pour nous donner son ombre, le pistachier térébinthe est un peu plus dense mais ce n’est pas non plus un arbre sous lequel on peut se prélasser en milieu d’aprés midi, idem pour les arbousiers, les arbres de Judée …et je ne parle pas des palmiers!

    Ah, un chêne, un catalpa, un murier platane, voilà des ramures sous lesquelles il fait bon se reposer!
    Et puis il y a aussi les bouleaux, souvent plantés en groupes, ils ont en plus un port superbe. Et les saules?
    Etre sous un saule pleureur avec le vent qui fait bouger les branches tombant tels des rideaux, alors là c’est  carrément le bonheur.

  • La pêche, fruit de l’été

    La pêche, fruit de l’été

    Peches Une coupe de fruits sur une table et le parfum des pêches qui embaume la pièce : c’est vraiment l’été!
    Beaux fruits colorés tout en rondeurs, belles couleurs jaune-rouge ou blanc-rouge, les pêches sont à la fois plaisir des yeux et plaisir des sens.
    Juteuses, fondantes, craquantes, sucrées, acidulées? Comment préférez-vous les pêches? Il y a de nombreuses variétés et il y en a pour tous les goûts. Cet arbre fruitier qui nous vient d’Asie est trés bien acclimaté dans certaines régions notamment dans le sud où les récoltes sont abondantes. Certaines variétés  sont maintenant résistantes au froid et fleurissent plus tardivement ce qui permet de les planter au nord de la Loire mais dans ce cas, soyez quand même prudent et installez-les dans un endroit abrité du gel et du vent du nord.

    Ces arbres  reprennent facilement si on plante des sujets agés d’1 an. Bien sûr il faudra attendre un peu car la première récolte ne se fera pas tout de suite, mais au bout de 4 ans vous devriez pouvoir manger quelques pêches.
    Les pêchers ont le gros défaut d’être atteints par une maladie appelée "cloque" qui entraîne la déformation et le gonflement des feuilles, pour éviter ce problème il faut chaque année  pulvériser de la bouillie bordelaise sur les branches, en automne et en fin d’hiver;  c’est le meilleur moyen d’échapper à ce fléau qui fatigue l’arbre et risque de le faire périr.
    Comme pratiquement tous les arbres à noyaux, la taille en vert se pratique en été, il s’agit de couper le bout des branches pour éviter que certaines ne poussent de façon trop anarchique.
    Régalez-vous de ce fruit gorgé de vitamines il est là jusquà la fin de l’été.

  • Le troène du Japon pour une haie verte et fleurie

    Le troène du Japon pour une haie verte et fleurie

    Troene1 Sous le troène du Japon il y a une multitude de petits pétales blancs un peu jaunis, ce sont ceux des inflorescences qui sont tombées. Mais il reste encore sur l’arbre de belles grappes de fleurs et c’est tant mieux car elles émettent un parfum que j’aime bien même si par moment il devient entêtant.

    Cet arbre qui est de taille moyenne est doté d’une grande facilité de culture. Si vous le coupez à la base, vous pouvez être sûr que vous aurez rapidement des pousses sur le moignon de tronc restant. Certains diront qu’il à la vie dure, considérons plutôt qu’il a une endurance remarquable.

    Souvent planté en haie on le trouve aussi installé en isolé dans certains jardins où il pousse sans exigence particulière. La nature du sol lui importe peu et il accepte même le calcaire et les terrains pauvres.  Il n’a pas besoin de grand chose pour se développer et offre aprés sa floraison estivale, des grappes de fruits noir-bleuté qui font le régal des oiseaux mais dont vous devez vous méfier car elles sont toxiques pour l’homme.
    La plantation du troène du japon se fait au printemps ou en automne, les boutures se réalisent dés septembre.
    C’est un arbre à conseiller pour composer des haies car son feuillage est persistant, il supporte trés bien la taille et n’est sujet ni aux insectes ni surtout aux maladies : un bel atout!

  • Au domaine de Chaumont-sur-Loire

    Au domaine de Chaumont-sur-Loire

    Festival_des_jardins Depuis 1992, le Domaine de Chaumont-sur-Loire vit au rythme de son festival international, une référence pour tous les passionnés de jardins qui peuvent y trouver de nombreuses idées…à transposer chez eux. Le but de cette manifestation est de montrer des jardins créatifs, imaginatifs, voire poétiques ou contemporains.

    Pour cette 17 ieme édition, 26 jardins ont été sélectionnés par un jury qui s’est réuni en novembre, vous pouvez les découvrir en vous rendant dans ce domaine qui ouvre ses portes aux amateurs de jardins jusqu’au 19 octobre.

    Le thème de cette année : "des jardins en partage’.

    Cette manifestation fait le sujet de nombreux articles de presse ou est évoquée sur des sites consacrés aux jardins, je vous conseille la lecture de la note ci-dessous, écrite par la fédération Française du paysage,  tout est dit pour vous donner envie de vous rendre dans ce lieu!

    "Des jardins en partage

                    

     

    Le festival des jardins 2008 emprunte son thème aux jardins « partagés » très en vogue à New-York, Paris ou Berlin. Tout nouveau parc parisien ne saurait se passer de ces parcelles partagées sans courir le risque d’avoir sur le dos les « Marie-Antoinette » du XXIème siècle ! 26 jardins sont présentés, comme toujours il y a plein d’idées à « piquer » selon l’expression de J.P. Pigeat, certains jardins sont plein de poésie, d’autres révèlent une habileté technique tant dans la connaissance des végétaux que dans des constructions éphémères, et enfin, d’autres sont un peu ratés mais à vous de juger. Cette année, le festival a donné carte blanche à quelques grandes figures du paysage. Michel Péna, et Florence Mercier relèvent le défi de la parcelle imposée et s’amusent bien, en particulier M. Péna avec son « jardin poubelle » qui réutilise les déchets issus du démontage du précédent festival. Enfin, Jacques Simon, Alexandre Chemetoff et Michel Corajoud (oui, oui !) sortent des parcelles pour intervenir dans le parc du château, en relation avec le paysage. Michel Corajoud a installé quelques grands fauteuils en des points bien choisis près du pont-levis pour inviter à s’asseoir et à regarder trois grands cèdres, le chemin creux des douves, le fleuve entre les arbres… Côté Loire, Alexandre Chemetoff a transporté sur un belvédère revisité du sable extrait du lit majeur de la Loire et a inscrit : « Mont Gerbier-de-Jonc et Saint-Nazaire », Chaumont est une belle étape sur le parcours du dernier fleuve sauvage d’Europe. Il est heureux qu’après bien des années de débats, la question du paysage s’invite à Chaumont sans perdre son âme, c’est-à-dire en s’exprimant à part entière sans renier le jardin."

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  • Un abricotier pour avoir de belles récoltes

    Un abricotier pour avoir de belles récoltes

    Abricots Cet arbre fruitier demande juste un peu de votre patience avant d’offrir ses premiers fruits, mais il est trés raisonnable et produit dés la troisième année alors que d’autres mettent bien plus longtemps avant de donner de bonnes quantité de fruits.
    Originaire de Chine, l’abricotier est bien implanté chez nous dans le sud de la France, notamment en provence et en
    Languedoc-Roussillon où sont cultivées différentes variétés, parmi lesquelles "le rouge du Roussillon" et le "Bergeron" deux grands classiques qui sont trés appréciés pour leur goût.

    L’abricotier aime la chaleur, le soleil, et ne résiste pas au gel hivernal prononcé.  En fait de nombreuses récoltes sont compromises par les gelées printanières qui endommagent les fleurs ou les petits fruits. Ici dans les champs d’abricotiers, les producteurs surveillent l’arrivée du gel et installent des brûlots pour faire remonter la température autour des arbres : cela limite les dégats.
    Les récoltes s’étalent de fin juin à la mi-août, selon les variétés que vous avez choisi d’installer chez vous vous pourrez déguster ces fruits pendant plusieurs semaines.

    Vos abricotiers vous semblent manquer de vigueur? Sont-ils bien exposés? Au soleil, à l’abri du vent du nord, avec une excellente luminosité, un sol léger et une position aérée : voilà tout ce dont ils ont besoin.

    Par contre, sachez qu’ils n’aiment pas les tailles sévères et supportent mal les blessures qui entrainent chez eux l’apparition de la gommose, ils ne supportent pas non plus les terrains gorgés d’eau et peuvent dépérir s’ils font l’objet d’une attaque de moniliose : ce sont des arbres à surveiller.

    Nous sommes en pleine période de récolte de ces fruits. Il faut qu’ils soient mûrs au moment d’être ramassés car une fois détachés de leur branche ils ne mûrissent plus et cueillis avant leur maturité, ils n’ont pas beaucoup de goût!

  • Un grenadier plutôt flemmard

    Un grenadier plutôt flemmard

    Grenadier Il m’en aura fallu de la patience avec ce grenadier! Il était installé en plein soleil  mais aussi en plein mistral, vent qu’il n’aime pas beaucoup. Pendant quelques années il est resté tout petit, il vivotait, ne grandissait pas mais n’avait pas l’air malade non plus, finalement j’ai décidé de le déménager et voilà qui l’a dopé!

    Certes il y a eu une période d’adaptation mais maintenant c’est devenu un bel arbuste bien charpenté qui fleurit chaque année.

    Originaire d’Asie le grenadier est un arbre à feuillage caduc qui convient bien aux régions dont les hivers ne sont pas trop rudes car au delà de -12 degrés il ne résiste pas.

    La floraison débute au mois de mai pour s’achever au mois d’août et pendant ces 4 mois, l’arbre est chargé de jolies fleurs d’un rouge-orangé trés éclatant. Pétales multiples et soyeux, feuillage vert tendre, voilà un arbre qui planté en isolé se remarque de loin.
    Vous voulez multiplier le vôtre? Les boutures se font en fin d’été et ne demandent pas beaucoup de travail. Coupez des tronçons de tige, enlevez les feuilles sauf celles de l’extrémité et enfoncez-les dans un mélange de terreau et de sable que vous maintiendrez humide. N’oubliez pas de laisser les pots à bouture à l’ombre!
    Le grenadier fait beaucoup de rejet, cet automne vous pourrez en prélever quelques-uns et les replanter, cette façon de multiplier la plante est trés utilisée en jardinage.
    Un petit conseil pour finir : laissez à votre grenadier un port naturel, c’est comme cela qu’il est le plus beau!

  • Attention à la maladie criblée

    Attention à la maladie criblée

    Prunier Vous voilà bien perplexe devant votre arbre fruitier dont les feuilles sont parsemées de petites taches rondes de couleur marron? Curieuse cette maladie criblée qui touche les arbres portant des fruits à noyaux et que vous avez pu remarquer chez vous sans savoir comment elle a pu s’installer là!
    Ces criblures sont dues à un champignon (coryneum) qui résiste au froid des hiver et qui revient d’une année sur l’autre quand rien n’est fait pour l’éradiquer.
    Surveillez vos pêchers, cerisiers, pruniers agissez dés les premiers symptômes car cette maladie finit par affaiblir l’arbre.

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    Les symptômes, justement parlons-en : au début les feuilles présentent des taches rondes qui sont grises au centre et rougeâtre sur leur pourtour. Au bout de quelques temps, la partie centrale disparait, laissant un trou de quelques minimètres de diamètre entouré d’une auréole marron.
    Les boutons floraux sont eux aussi attaqués, ils se dessèchent et tombent; quant aux fruits, lorsque la maladie les atteint, ils présentent des taches noires qui se creusent leur donnant un vilain aspect.
    Il faut combattre cette maladie préventivement en ramassant toutes les feuilles tombées et en ne laissant pas sur les arbres des fruits momifiés car c’est leur présence qui propage le champignon.  Brûlez-les, c’est le meilleurs moyen de venir à bout de ce fléau.
    Et puis avant la chute des feuilles en automne et  lorsque les premiers bourgeons apparaitront au printemps, faites des traitements à base de cuivre cela devrait vous permettre de débarrasser vos arbres fruitiers de ce mauvais coryneum.
  • Juillet au jardin

    Juillet au jardin

    Lantana     Pour moi, juillet est un des plus beaux mois de l’année car il fait beau, chaud, les jours sont longs et les jardins éclatants de couleurs tant les fleurs y sont sont épanouies.
    Tout nous pousse à profiter au maximum de ces belles journées pour nous reposer.

    D’accord surtout si vous êtes en vacances, mais n’oubliez pas qu’un jardin a toujours besoin de soins et qu’il n’est pas question de le laisser à lui-même pendant plusieurs semaines, il aurait du mal à s’en remettre. Si vous vous absentez longtemps, essayez donc de trouver un ami ou un voisin sympathique qui viendra assurer le minimum pour que les plantes survivent, c’est à dire : arroser.

    En juillet, les floraisons sont nombreuses et il faut sans cesse enlever les fleurs fanées de la plupart des plantes ou leur hampe défleuries quand elles en sont pourvues.
    C’est le bon moment pour diviser les iris afin de les rajeunir. Replantez les rhizomes en surplus aprés avoir recoupé leurs feuilles. Ne les enterrez pas, ils doivent affleurer le sol.

    Les arbres fruitiers comme les abricotiers, les pêchers…sont en pleine production, il faut penser à la récolte et surtout à sa conservation, ces fruits ne se gardent pas longtemps tels quels, il faut les congeler, en faire des confitures ou les préparer au sirop. A vous les bonnes conserves que vous dégusterez cet hiver!

    Au potager surveillez l’apparition des insectes et des chenilles trés voraces, vous pouvez procéder à quelques semis de laitue, poireaux, radis d’hiver et jusqu’à la fin du mois vous avez encore le temps de semer des haricots verts, mais pas plus tard.
    Il fait chaud, alors, et c’est le plus important en ce mois de juillet : arrosez!

  • Quand les mûres sont sur les arbres…

    Quand les mûres sont sur les arbres…

    Mures_2 Qui dit mûre dit ronce et ce sont effectivement celles que nous connaissons le mieux et que nous rencontrons le plus fréquemment car elles sont partout : dans les haies, les talus, les bords de chemins, et elles s’invitent même dans les jardins, squattant certains arbres!
    Ces mûres sont trés bonnes mais il faut attendre la fin de l’été pour les cueillir et faire bien attention aux épines des tiges.

    Rien de tel avec les fruits du mûrier platane, ils sont regroupés sur les branches de l’arbre et ne sont pas difficiles à attraper.
    D’abord vertes puis rouges puis noires, ces mûres sont en pleine maturité quand elles prennent une belle couleur sombre, elles sont alors juteuses et sucrées.

    Cet arbre originaire d’Asie n’a été introduit chez nous qu’au début du 20 ème siècle, il est ornemental du fait de son port et de son beau feuillage  d’un vert soutenu.

    Il se plait beaucoup dans le midi où il trouve ce qu’il aime, chaleur, hiver doux et sol parfaitement bien drainé. Mais il ne faut pas croire que sa culture est réservée aux jardins du sud car il présente quand même une certaine résistance au gel et supporte des températures de -12 degrés si le froid est sec.

    Il fleurit au printemps offrant à ce moment-là des châtons qui sont suivis de baies comestibles et que vous pouvez déguster si les oiseaux ne vous devancent pas car ils en sont trés friands.
    Le mûrier platane est apprécié pour l’ombre qu’il donne, sa taille ne dépasse guère les 7 m mais sa ramure est large et donne un bel ombrage.
    Vous pouvez le tailler autant que vous le voulez, il repousse toujours avec vigueur, ne vous tracassez pas pour lui, c’est un sujet trés facile à vivre!

  • Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Hortensia Chaque année, c’est la même chose, dés que la chaleur s’installe, le sol durcit autour des plantes et ne retient pas l’eau.
    Les végétaux souffrent de ces conditions et vos arrosages continuels sont ruineux. A l’heure où l’eau représente un élément à préserver, il convient d’utiliser tout ce qui est à notre portée pour réduire la consommation que l’on en fait au jardin.

    Bien sûr les mieux organisés ont pu récupérer cette année de grandes quantité d’eau de pluie, une eau non calcaire parfaite pour les plantes, mais tout le monde n’a pas l’équipement adéquat, alors, pour limiter les arrosages, pensez au paillage.

    L’intérêt de ce procédé est multiple : il protège la terre lors des violents épisodes orageux, il garde une certaine fraicheur au sol, l’enrichit et évite la pousse des mauvaises herbes. Reconnaissez que cela vaut la peine d’installer une telle protection!
    Les paillis peuvent être fait avec divers matériaux : déchets de tonte, tapis de feuilles…on trouve dans le commerce des sacs de paillis prêts à l’emploi qui contiennent souvent des cabosses de cacao, des écorces ou de la paille broyée…
    Le mieux est d’installer ce paillage au printemps mais si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez vous mettre au travail. Désherbez l’endroit concerné et humidifiez bien la terre avant de mettre votre paillage.

    La fraicheur persistera et vous verrez comme cela sera bénéfique à vos plantes!