Catégorie : Arbres

  • Un weigelia en pot

    Un weigelia en pot

    Weigelia Ce n’est pas parce que vous n’avez pas de jardin que vous devez vous priver de la belle floraison du weigelia.
    Cet arbuste qui forme un buisson trés coloré peut trés bien s’adapter à la culture en pot pour peu que vous lui donniez les soins nécessaires. C’est sûr, il n’aura pas le développement qui est le sien quand il est planté en pleine terre mais il vous offrira tout de même une belle floraison et agrémentera agréablement votre terrasse ou votre balcon.

    Rustique, plutôt résistant, il porte de nombreuses fleurs qui sur la même branche peuvent être d’un ton plus ou moins foncé. En ce moment ces arbustes sont magnifiques, à nous d’en profiter!

    Installé dans un grand pot, le weigelia doit pouvoir bénéficier d’un ensoleillement suffisant, il n’est pas question de le mettre à l’ombre cette exposition ne lui convient pas du tout.
    Le substrat doit être suffisamment riche et il faut apporter régulièrement de l’engrais à cet arbuste si on ne veut pas le voir s’étioler.
    De croissance rapide, le weigelia a besoin d’arrosages maitrisés, pas trop d’eau car il n’aime pas cela mais suffisamment pour ne pas le voir se déssécher. Difficile cet arbuste? Mais non, il suffit de savoir doser et de laisser le substrat sécher entre 2 arrosages, ce n’est pas plus compliqué que ça!
    Encore quelques temps pour admirer cette floraison et puis vous pourrez sortir vos sécateurs pour procéder à une petite taille. Profitez-en pour faire des boutures, elles se font en été.

  • Visite du jardin aprés les averses

    Visite du jardin aprés les averses

    Rose Chaleur et pluie étaient ici au rendez-vous ces derniers jours et cela a suffit pour que tout pousse à grande vitesse. Petit tour dans le jardin hier en fin d’aprés-midi pour évaluer les éventuels dégàts dûs aux orages.

    Les gaillardes
    se sont quelque peu effondrées, elles étaient bien droites avec leurs hautes tiges et les voilà presque toutes couchées, les roses ont leurs pétales tâchés et abimés, les coronilles ont la même position que les gaillardes et en plus quelques branches sont cassées, les lauriers-roses sont un peu courbés à cause du poids de l’eau sur les fleurs mais ce n’est pas bien grave, ils se redresseront tout seuls.

    La plupart des fleurs n’ont pas été épargnées, lis, fuchsias, nigelles, pétunias… et autres impatiences ont trés mal supporté les forts épisodes pluvieux. Par contre, pas de problème pour les arbres, ils ont juste perdu quelques feuilles sous les violentes averses.
    Une remise en état s’impose, je pose des tuteurs aux plantes qui en ont besoin, je  redresse celles qui sont un peu penchées, et je coupe toutes les fleurs les plus endommagées, ce n’est pas la peine de fatiguer inutilement la plante, autant qu’elle refasse de nouveaux boutons.
    Tant que j’y suis j’en profite pour enlever les mauvaises herbes qui ont bien profité de ces conditions climatiques,  elles se sont installées un peu partout. Dire que je les ai déterrées il n’y a pas si longtemps que ça!
    Voilà un petit tour d’horizon des travaux au jardin, bien sûr l’herbe a beaucoup poussé et la tondeuse va reprendre du service…

  • Pauvres cerises, quel manque de soleil!

    Pauvres cerises, quel manque de soleil!

    Cerises En juin, d’habitude les étals regorgent de belles cerises bien brillantes que l’on a envie de croquer rien que de les voir! Mais voilà, cette année elles atteignent des prix exorbitants et que cela devient un luxe d’en acheter.

    La faute au mauvais temps qui sévit? Peut-être. Le manque de soleil mais surtout les pluies incessantes et souvent fortes ont fait des dégâts dans les cultures et de nombreuses récoltes sont ainsi compromises. Les fruits fendus laissant la porte ouverte aux atteintes de champignons qui les font pourrir. Quel dommage, quel  spectacle désolant qu’un cerisier couvert de fruits en si mauvais état! 

    Voilà donc le temps des cerises qui débute de façon bien maussade. Il faut espérer que les variétés plus tardives comme certaines bigarreaux  donneront de meilleures récoltes, mais il faudra compter alors avec la mouche de la cerise qui sévit en été, colonise le fruit et le grignote. Sans compter que  trouver ces petites bêtes  dans ce que l’on s’apprête à déguster, ce n’est quand même pas bien appétissant.

    Pour éviter cet inconvénient il faut piéger la mouche avant qu’elle ne ponde, comme on le fait pour d’autres espèce d’arbre qui patissent de sa présence, c’est le cas de l’olivier dont je vous ai déjà parlé. Pensez à utiliser des bandes jaunes couvertes de glu, c’est efficace.

    Vos cerises se font manger par les oiseaux qui se servent chez vous sans scrupule? Eh oui, ils adorent ces fruits et ne se gênent pas pour les déguster à votre place. Essayez les petits trucs qui les font fuir : CD, papier d’aluminium attachés aux branches bougent sans cesse au moindre souffle d’air et font peur aux oiseaux qui s’en éloignent.

  • Le feuillage pourpre du prunier d’ornement

    Le feuillage pourpre du prunier d’ornement

    Prunier Au milieu d’une haie bien verte, le feuillage pourpre de ce prunier d’ornement se détache et met une touche de couleur. Pourpre : une couleur que l’on retrouve sur certaines variétés d’arbres ou d’arbustes et qui change de la monotonie verte des autres feuillages.

    Cet arbre n’est pas le seul à offrir ainsi un coloris original, le cotinus, l’érable, le liquidambar, le noisetier, le hêtre …ont des variétés qui possèdent un feuillage dans ce ton pourpre, c’est intéressant de les avoir au jardin.
    La plupart du temps ces sujets sont laissés en isolé ou alignés régulièrement, vous avez pu en voir le long des rues ou des avenues, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon sens, ce n’est pas ainsi qu’ils sont le mieux mis en valeur.

    Le prunier ornemental est un arbre de petite taille, il convient bien aux jardins qui n’ont pas une grande superficie.
    Feuillage caduc, floraison rose dés la fin de l’hiver, feuilles trés colorées en été et fruits ronds rouge foncé, cet arbre est attrayant  une bonne partie de l’année et a le mérite de pousser rapidement.
    Peu exigeant sur la nature du terrain, il demande cependant à avoir un sol bien drainé. Installé au soleil ou au moins à mi-ombre il ne va pas vous donner de travail si ce n’est d’enlever les rejets, à moins que vous ne vouliez le laisser adopter une forme buissonnante, ce qui lui va à merveille.
    Planté avec d’autres sujets pour former une haie, il vaut mieux le laisser pousser naturellement afin d’avoir un effet bosquet, de plus certaines variétés ayant des épines, cela peut faire une bonne haie défensive.

  • Bonne fête aux papas!

    Bonne fête aux papas!

    Orchide1_2 La fête des pères : une fête plutôt récente et qui est le pendant de la journée consacrée aux mamans. Vous avez des idées de cadeaux?

    Vous les avez déjà préparés et ils sont prêts à être offerts? Parfait !

    Pour tous ceux qui sont en retard, il y a  encore la possibilité de faire un cadeau qui va plaire car certaines boutiques comme celles des fleuristes sont ouvertes le dimanche matin.  Et puis vous pouvez aussi vous rendre dans une jardinerie vous y trouverez outils de jardinage, livres, décorations et une foule d’idées intéressantes.

    Jardinier dans l’âme ou simplement amateur de tout ce qui peut embellir jardin ou balcon, le destinataire  sera enchanté de son cadeau.

    Allez donc chez votre fleuriste, il vous fera une superbe composition ou bien faites vous-même un bouquet trés coloré. Cela vous parait un peu trop féminin comme cadeau? Alors pensez aux plantes, aux vivaces, aux arbustes si c’est un amateur de jardin sinon tournez-vous vers les plantes d’intérieur, elles sont nombreuses à pouvoir faire plaisir en un tel jour. Le "top" c’est d’avoir un papa collectionneur : orchidées, bonzaïs, cactus…vous avez un choix tellement vaste pour compléter une collection de plantes que vous serez vite satisfait et c’est sûr, vous lui ferez un immense plaisir!

  • L’écume printanière ou crachat du coucou

    L’écume printanière ou crachat du coucou

    Ecume_printalire Vous est-il arrivé de tomber sur cette écume accrochée à une tige? Rien de bien attrayant c’est sûr, surtout quand malencontreusement on en retrouve sur sa main!
    Il y en a chaque année au jardin : petits amas blancs et mousseux à l’aspect peu engageant. Les lavandes, les sauges et les genêts ont leur lots de cette écume qui apparait au printemps pour disparaitre en été.

    Mais d’où vient-elle? Il faut se tourner vers le monde des insectes et plus précisément celui des cercopes  pour trouver la réponse. Ce sont de petits insectes piqueurs-suceurs que vous avez certainement remarqués car ils sautent avec une vivacité déconcertante.

    Les larves se développent sur les végétaux et se protègent en s’entourant de cette écume composée de leurs déjections qui forment une mousse du fait qu’ils y pulsent de l’air afin de maintenir l’humidité autour d’eux. Ceci est un des avantages de cette cache mais elle sert aussi à protéger la larve de ses prédateurs naturels qui ne peuvent pas l’atteindre au milieu de son cocon protecteur.

    Munies d’un rostre, les larves puisent la sève des végétaux dont elles se nourrissent, c’est aussi le cas des cercopes adultes mais les dégâts qu’ils engendrent ne sont guère importants tant qu’ils ne sont pas légion.
    Voilà, maintenant quand vous verrez ces petits amas blancs qu’on appelle crachats du coucou, vous pourrez imaginer la larve qui se tient à l’intérieur!

  • La chlorose frappe souvent au jardin

    Assez souvent je dois dire, je fais une inspection en règle de mes plantes, surtout celles qui sont en pots, histoire de ne pas laisser trainer un problème de parasites ou de maladies. Mais là, j’avoue que j’avais oublié mon abutilon rose installé dans un coin du jardin loin de mon regard et la surprise a été de le découvrir avec les feuilles bien pâles!

    Chlorose_abutilon Pas de doute, les symptômes de la chlorose sont faciles à reconnaitre : le limbe de la feuille devient clair alors que les nervures restent bien vertes. Cela donne à ma plante une allure maladive que je n’apprécie pas, je vais m’en occuper sans tarder.

    Mais qu’est ce que la chlorose? Il s’agit d’une carence en élément nutritif et la plupart du temps cette décoloration du feuillage est due à un manque de fer.
    On constate que ce problème touche souvent les plantes installées en terrain contenant du calcaire alors qu’elles y sont hostiles mais il peut s’agir aussi d’un déséquilibre dû à un excès d’eau qui a lavé le sol.
    Dans le cas d’une terre calcaire, l’assimilation du fer est bloquée et la plante souffre, il faut remédier à cet état de fait en apportant du sulfate de fer. La solution au problème est la même si le sol a un déséquilibre en éléments nutritifs.
    Ne laissez pas vos plantes en détresse, la chlorose bien marquée finit par faire tomber les feuilles : agissez avant que le mal ne s’aggrave.

  • Un pêcher atteint par la cloque

    Un pêcher atteint par la cloque

    Cloque Feuilles recourbées, boursoufflées, froissées avec une couleur rouge inhabituelle : si votre pécher présente ces symptômes, pas de doute il est victime d’une maladie due à un champignon nommé taphrina deformans.

    Cette maladie porte le nom de cloque, dénomination qui rappelle la déformation des feuilles qui gonflent et épaississent puis flétrissent et finissent par tomber.

    Vous avez pu le constater si vous avez eu ce problème chez vous, cette maladie si elle n’est pas prise en compte revient d’année en année et épuise le pêcher de plus,  ce phénomène est parfois accompagné d’un écoulement de gomme ce qui marque une souffrance de l’arbre.

    Les arbres fruitiers ne sont pas des arbres tout à fait comme les autres du fait même qu’ils sont cultivés pour produire des fruits, ils demandent donc soins et attentions.
    La cloque qui sévit sur les feuilles des pêchers mais qui peut aussi atteindre les fruits est une maladie grave qui entraine le dépérissement des rameaux, cela a pour conséquence de fragiliser l’arbre et d’anéantir la mise à fruit.
    Il faut agir préventivement pour éviter l’apparition de ce problème et traiter à la bouillie bordelaise en automne dés que les feuilles sont tombées, puis au printemps avant l’éclosion des premiers bourgeons. Ce traitement anti-fongique va éliminer les spores des champignons présentes dans les écailles des bourgeons.

    Il y a quelques trucs qui parait-il sont efficaces pour lutter contre la cloque, je vous les livre tels quels mais je ne les ai pas essayés alors si vous le faites tenez-moi au courant. Enfouissez au pied de l’arbre des morceaux de zinc, de cuivre ou plantez-y de l’ail…radical à ce que j’ai pu lire et on peut toujours tenter l’opération car au moins c’est naturel et peu onéreux!

  • Le doux parfum du melia azedarach

    Le doux parfum du melia azedarach

    Melia je vous ai déjà parlé du melia azedarach qui garde tout l’hiver des grappes de fruits bien ronds et bien dorés : ce sont de vraies décorations extérieures en périodes de fêtes de fin d’année.
    En ce moment ce bel arbre ornemental est couvert de jolies fleurs trés odorantes et rien que pour vous les montrer en photos cela mérite une petite note.
    Etoilées, regroupées pour former des inflorescences de belles tailles qui  se touchent tellement elles sont nombreuses, voilà le portrait que l’on peut faire de ces  fleurs au beau coloris mauve-violet.

    Le parfum qu’elles émettent est doux et trés agréable, je vous assure qu’avoir cet arbre à proximité de la maison c’est un vrai plaisir!

    Le melia azedarach a de belles qualités, il a une croissance rapide, ne demande pas d’entretien et échappe aux parasites et aux maladies. Et pour cause, ces graines renferment une substance qui constitue un puissant insecticide.
    Que lui faut-il pour être au meilleur de sa forme? Du soleil, une terre bien drainée et des températures qui ne descendent pas trop bas en hiver. Voilà qui suffit à le satisfaire!
    En ce moment vous pouvez encore faire des semis de cet arbre ou le planter dans votre jardin (pensez à l’arroser la première année).

    Vous serez peut-être tenté de garder quelques bouquets de graines, en effet ces petites billes dorées sont jolies mais quand elles commencent à sécher elles dégagent une odeur trés désagréable et en plus elles sont toxiques, faites attention!

  • Une fleur peu banale : celle du tulipier de Virginie

    Une fleur peu banale : celle du tulipier de Virginie

    Tulipier_de_virginie Bien cachées au milieu du feuillage, les fleurs du tulipier de Virginie  se fondent dans le vert des feuilles du fait de leurs pétales jaunes-vert. C’est le cercle orange situé au centre de la fleur qui m’a intriguée et c’est comme cela que  j’ai découvert cette beauté timide abritée des regards.

    Les fleurs de ce tulipier sont en coupelles ce qui les fait ressembler à des tulipes au coloris inattendu, elles sont suivies de fruits qui restent sur l’arbre tout l’hiver et dont les oiseaux se régalent.
    La floraison intervient au bout de 10 ans, si vous venez de planter un sujet, soyez patient et il finira par vous récompenser. En attendant la mise à fleurs, vous pourrez toujours profiter du feuillage à la découpe originale.

    Avant de planter cet arbre il vaut mieux savoir qu’il a une croissance rapide et qu’il peut facilement atteindre les 20 m. Cette taille ne pose pas de problème lorsque le jardin est grand mais si ce n’est pas le cas cela peut être un inconvénient.
    Le tulipier de Virginie est rustique et supporte d’autant mieux le froid que la terre où il est installée est bien drainée. Une fois bien installé et s’il bénéficie d’une exposition bien ensoleillée, il ne vous donnera pas de souci car il n’a besoin que de quelques arrosages les premières années, aprés il se débrouille. Faites-lui quand même plaisir, donnez-lui un peu d’engrais au printemps.
    En automne, si vous pouvez, récupérez des graines et tentez de faire des semis de cet arbre, en principe ces semis réussissent bien si on les fait dans un mélange de sable (2/3) et de terre (1/3).
    Bon, pour le moment les tulipiers sont en fleurs il faudra donc attendre pour avoir des graines!