Catégorie : Fleurs

  • Le chèvrefeuille : maitrisez sa croissance

    Le chèvrefeuille : maitrisez sa croissance

    Chevrefeuille Planté pour agrémenter un mur, une pergola ou tonnelle, installé et inclus dans une haie où il apporte parfum et couleur, le chèvrefeuille est une grimpante, mais si vous ne lui offrez pas de support, il va ramper et fera un excellent couvre-sol sous lequel rien ne pourra pousser tellement sa végétation est dense. C’est idéal pour  meubler un talus car les mauvaises herbes ne pourront pas s’y installer.

    Le chèvrefeuille est facile à vivre, il s’adapte dans la plupart des sols, se plait à mi-ombre ou au soleil, ne demande qu’un minimum d’entretien.
    Comme il a tendance à attirer les pucerons, il vous faudra être vigilant sur cette question et il faudra aussi savoir manier le sécateur quand le besoin s’en fera sentir.

    Le chèvrefeuille n’a ni crampons, ni ventouses, aussi il faut le palisser au départ, mais aprés il se débrouille tout seul et ses tiges s’enroulent les unes autour des autres rendant l’ensemble bien touffu. Il est bon de le tailler pour limiter sa croissance qui est rapide et pour lui garder une forme harmonieuse car il a tendance à partir dans tous les sens.
    Cette plante peu exigeante se contente de ce petit nettoyage, mais si vous la laissez à l’abandon, les tiges entremêlées vont se dégarnir et l’ensemble sera tellement inextricable qu’il faudra une intervention radicale pour lui redonner une allure correcte.
    Si cela vous arrive, prenez votre courage et taillez sévèrement, enlevez tout le bois mort et rabattez les tiges trop longues, votre chèvrefeuille en sera rajeuni.

  • C’est le moment de tailler la glycine

    C’est le moment de tailler la glycine

    Glycine_rose2_2 Il fait beau chez vous aujourd’hui? Parfait. Mettez une tenue adéquate, attrapez vos sécateurs et hop, dehors! Le moment est venu de tailler votre glycine qui si vous ne vous en occupez pas va vous en vouloir,  boude et vous n’aurez pas une belle floraison. Ce serait bien dommage car cette plante grimpante qui est une liane  vigoureuse  donne de superbes grappes de fleurs qui pendent harmonieusement.

    La plus connue, celle que l’on fait grimper jusqu’au balcon ou le long de la façade a des fleurs bleutées ou blanches qui forment des grappes fournies, mais il y a aussi des variétés que l’on voit moins malgré leur grande beauté. Ces glycines comme la "wistaria floribunda" ont une floraison aérienne, les fleurs sont disposées sur de longues grappes  légères qui bougent au moindre souffle de vent: une merveille!

    Mais, je m’égare, aujourd’hui on parle de la taille de cette plante!
    Bien, votre sécateur est bien aiguisé et bien désinfecté? Alors allons-y.

    En juillet, vous avez sûrement taillé les jeunes rameaux en les raccourcissant à 10 cm du départ de la ramification, ce sont ces rameaux qui vont vous donner les fleurs de cette année. Maintenant il s’agit de les retailler car cette plante a une vigueur extraordinaire et depuis l’automne, les tiges se sont allongées démesurément.  Commencez par réduire d’un bon tiers les pousses trop longues, et taillez toutes les pousses latérales en laissant 2 à 3 yeux.

    La glycine peut devenir envahissante car elle a une croissance trés rapide, n’hésitez pas à user du sécateur si vous voyez qu’elle prend trop ses aises et surveillez-la, qu’elle n’aille pas soulever vos tuiles, ce serait bien embêtant!

  • Connaissez-vous l’hardenbergia?

    Connaissez-vous l’hardenbergia?

    Hardenbergia_mauve Ce nom vous est peut-être inconnu, mais vous avez sûrement déjà vu cette belle plante grimpante.
    L’hardenbergia fait partie de la famille des fabacées ce qui se reconnait bien à ses fleurs mellifères regroupées au bout des tiges grêles.
    Floraison de l’hiver au printemps, voilà un atout non négligeable pour une plante qui en plus reste verte toute l’année.
    C’est un arbuste qui grimpe si on lui donne un support, mais si vous le laisser pousser à sa guise, il se contente de ramper et de jouer les couvre-sol ou d’adopter dans une potée un joli port retombant.
    Outre le fait qu’il apporte des fleurs en période creuse, l’hardenbergia a l’avantage d’avoir un feuillage persistant d’un beau vert foncé qui, à l’automne s’accompagne d’une fructification dont les oiseaux raffolent.

    D’une hauteur trés raisonnable, il ne dépasse pas les 3 m, cet arbuste se plante à l’automne ou au printemps, vous allez donc pouvoir en installer un chez vous en pleine terre , du moins si vous habitez une région aux hivers doux car l’hardenbergia est gélif. Cette plante supporte des températures de -4 degrés si ces gelées sont brèves, mais elle ne se remettrait pas d’un froid vif et prolongé.
    Rassurez-vous, si vous êtes dans une régions où  le climat est rude, vous pouvez cultiver cet arbuste en bac ou dans un grand pot que vous laisserez à l’abri en hiver mais qui restera dehors du printemps à l’automne.
    Pour donner une belle floraison, cette plante a besoin de soleil, choisissez-lui un endroit trés lumineux, abrité des vents et veillez à l’arroser suffisamment surtout lorsqu’il fait chaud.
    En fleurs encore en ce moment, il faudra le tailler à la fin du printemps pour initier de nouvelles pousses afin que la prochaine floraison soit abondante.

  • Le cognassier du Japon, une floraison sur bois nu

    Cognassierdu_japon Rouges, roses, orangées, parfois même blanches, les fleurs de ces arbustes sont présentes dés février-mars, avec plus ou moins d’avance selon le climat.  Ici elles sont épanouies depuis plusieurs jours déjà et ces jolis buissons trés colorés se voient un peu partout dans les jardins.
    Le cognassier du Japon fait partie de ces arbustes qui comme le forsythia, fleurissent avant la feuillaison. C’est assez spectaculaire , surtout que ces fleurs aux tons vifs contrastent avec le brun du bois nu des branches.

    Arbuste décoratif une bonne partie de l’année, le cognassier du Japon offre sa floraison jusqu’au mois d’avril, les feuilles sont d’un beau vert foncé vernissé, elles tombent en automne mais à ce moment-là les fruits présents sur l’arbre prennent le relai pour que  l’arbre reste attrayant. Ce sont des fruits jaunes, qui ressemblent à de petites pommes, on peut parait-il en faire de bonnes gelées.
    En ce moment si le vôtre  est en boutons, coupez quelques branches que vous mettrez dans un vase, vous aurez vite un magnifique bouquet mais faites attention car les épines sont acérées.
    Vous avez fait le choix de planter ces sujets en haie défensive? Alors, vous ne serez pas déçu car ce sont des arbustes trés touffus et denses, les branches épineuses qui s’entrecroisent constituent une barrière difficilement franchissable.
    Cet arbuste sert d’abri aux oiseaux et autres insectes utiles au jardin, il demande juste une taille de propreté qui permet d’éliminer le bois mort et les branches mal placées, à faire juste aprés la floraison.

  • Février au jardin

    Février au jardin

    Bourgeons Journées plus longues, soleil qui chauffe un peu plus et donc végétation qui se réveille peu à peu, nous voilà en février et le jardinier a envie de reprendre du service.

    Mais attention, l’hiver est encore là. Pas question de faire certains travaux si la méteo est mauvaise: le gel est une contre-indication absolue aux interventions envisagées au jardin et il vaut mieux dans ce cas  reporter ce que vous aviez prévu de faire.

    Ceci dit, si le temps le permet, vous avez de quoi vous occuper au jardin car le travail ne manque pas en ce mois de février.

    Concernant d’abord les arbres et arbustes, il est temps de terminer leur plantation s’ils sont à racines nues, et de pratiquer les traitements d’hiver sur les sujets encore en dormance, dépêchez-vous car si le temps doux s’installe ils vont se réveiller trés rapidement.

    C’est le moment de tailler les arbustes qui donnent des petits fruits comme les groseillers, les cassissiers,  les framboisiers et ceux qui fleurissent en été comme les altéas, surtout ne touchez pas maintenant aux lilas, forsythias, deutzias et autres arbustes à floraison printanière, vous supprimeriez les rameaux florifères.

    Certaines vivaces peuvent être mises en pleine terre en février. Les primevères, les pensées, les violas, les giroflées, les myosotis, les pâquerettes, sont les précurseurs du printemps et ne demandent qu’à vous plairent en ce moment.

    Divisez les touffes de plantes devenues trop importantes cela va les régénérer et vous pourrez en replanter ailleurs. Vous pouvez aussi vous lancer dans des semis que vous laisserez au chaud, effectués maintenant ils vous feront gagner quelques semaines sur la date de floraison. Semez les oeillets d’Inde, les bégonias, les lobélias, les impatiences…

    Ah, j’allais oublier: taillez votre glycine, c’est le moment!

  • Une serre: chaude, tempérée ou froide?

    Une serre: chaude, tempérée ou froide?

    Plantes_a_labri_2 La serre, le rêve du jardinier qui aime passer du temps au milieu de ses plantes, qui y hiverne les plus fragiles en hiver, qui y prépare ses semis en les surveillant de prés dans ce lieu qui est son domaine. J’ai toujours trouvé que les serres avaient une odeur particulière: mélange de terre humide, de senteur de sous-bois et de parfum de fleurs…

    Adossée à la maison ou aménagée dans le jardin, cette installation doit être fonctionnelle, bien exposée au soleil et abritée du vent du nord. Vous pouvez y placer les plantes que vous aimez y compris les tropicales si votre serre est chauffée ou tempérée.

    Il y a en fait 3 type de serres et le choix se fait en fonction des végétaux que l’on veut y mettre.
    Si c’est pour y installer des plantes tropicales, il faut une serre chaude c’est à dire à température d’au moins 16 à 18 degrés, il faut donc y prévoir un système de chauffage. Dans une serre tempérée, la température sera plus basse sans descendre en dessous de 13 degrés, de nombreuses plantes s’y plairont notamment les orchidées, les cactées et vous pourrez aussi y préparer vos boutures.
    Dernier type de construction: la serre froide, elle convient à tous les végétaux qui comme les orangers, citronniers, fuchsias, abutilons…peuvent rester au froid si celui-ci ne s’aventure pas en dessous de zéro. Ce type de serre est le plus couramment installé chez les particuliers, il permet de sauvegarder les plantes en hiver sans avoir à assumer les frais d’une installation et d’un entretien trop lourd.

    Vous avez une serre chez vous? Veinard, je vous envie!

  • Des plantes originales: les broméliacées

    Des plantes originales: les broméliacées

    Guzmania Je suis sûre que comme moi vous avez quelques spécimens de broméliacées chez vous! Il faut dire qu’elles ne sont pas de culture trés difficile, il suffit de comprendre leurs besoins et de ne pas trop en faire. Habituées dans leur pays d’origine à pousser sur les  branches  les plus hautes des arbres, ces plantes doivent trouver dans nos maisons un minimum de conditions qui leur rappelle ce milieu naturel.
    Elles ont un feuillage coloré qui varie selon la plante et des bractées au coloris trés vif desquelles partent les fleurs souvent de petite taille.
    Aechmea, guzmania, ananas, vriéséa, tillandsia, font partie de cette vaste famille et sont certainement les broméliacées les plus connues.

    Elles demandent toutes une température douce d’au moins 18 degrés et ce ne sont pas des plantes à laisser dans un local froid. Il leur faut aussi une bonne humidité ambiante, dans la nature elle bénéficient des averses qui les douchent, à la maison il faut essayer de recréer cela en brumisant souvent le feuillage sinon vous allez voir le bout des feuilles devenir marron et se dessécher.
    Les broméliacées ont la particularité de fleurir longtemps mais elles ne le font qu’une fois dans leur vie, mais la nature fait bien les choses, aussi ces plantes préparent leur succession en émettant un rejet à leur base. Détachez ce petit plant quand il atteint une quinzaine de centimètres et replantez-le, il fleurira.
    On fait souvent mourir ces plantes parce qu’on est trop généreux avec les arrosages, laissez sécher le substrat entre deux apports d’eau, votre broméliacée s’en portera fort bien.

  • Mais pourquoi ce flétrissement des pensées?

    Mais pourquoi ce flétrissement des pensées?

    Des_penses_bicolores Plantées dans une jardinière les pensées apportent de la couleur et côtoient les primevères avec qui elles cohabitent si bien. Belles jusqu’à présent elles ne vous demandaient pas grand chose, mais voilà, vous découvrez brusquement que l’une d’elles est dans un triste état: tiges brunies et flasques, fleurs fanées, le pied de pensée n’a plus de partie aérienne. Si vous enlevez tout ce qui atteint, vous vous rendrez compte que la plante a bel et bien dépéri.

    Perplexe, vous vous demandez peut-être ce qui a pu causer de tels dégâts, vous pensez au froid, à l’humidité…mais non, la cause est ailleurs et il faut la chercher soit du côté des champignons, soit du côté des ravageurs du sol.

    Les "petites bêtes" qui vivent dans la terre et qui se nourrissent des racines des plantes ne font pas la fine bouche et sont du genre glouton. Elles dévorent la partie souterraine des végétaux jusqu’au collet, les tiges fanées retombent lamentablement et il n’y a plus rien à faire pour sauver la plante mais on peut agir pour préserver les autres.
    Les pots et jardinières abritent souvent des ravageurs qui résistent à nos hivers moins froids et qui se régalent dés que nous commençons à replanter! Ayant perdu bon nombre de plantes à cause de ces  dévoreurs, j’ai pris l’habitude de changer le terreau avant de refaire mes potées, le substrat neuf est riche et exempt de ces bestioles voraces, c’est la solution que j’ai adoptée mais si vous avez ce problème alors que la plantation est déjà effectuée, vous n’avez plus qu’à traiter pour tenter d’éradiquer ce fléau.
    Bonne lutte!

  • Un site pour les amateurs d’orchidées

     

             Guide de culture des orchidées tropicales

    Orchide2 Le hasard fait souvent bien les choses! En navigant sur internet j’ai découvert ce site qu’il faut absolument que vous alliez consulter, surtout si vous êtes des passionnés d’orchidées, car vous y trouverez une mine d’informations sur tout ce qui touche à la culture mais aussi à la multiplication de ces plantes.

    Le monde des orchidées est fascinant, on a souvent peur de ne pas savoir s’en occuper et pourtant on envie toujours ceux qui chez eux obtiennent année après année, de magnifiques floraisons. Certes, certaines variétés sont plus délicates que d’autres mais avec quelques informations vous devriez arriver à un bon résultat et ce guide vous en apprendra tellement que les orchidées n’auront plus de secret pour vous!

    Orchide3 Eclairage nécessaire, température indispensable sont clairement expliqués,  on trouve là tous les éléments pour donner à ces plantes de bonnes conditions de vie. Quel compost leur donner? pas de problème avec ce guide, les pourcentages sont indiqués il n’y a qu’à les suivre.

    Point important pour les orchidées: les arrosages, c’est souvent de là que vient la difficulté à les garder, vous allez voir que l’arrosage dépend de la température, de la nature du compost, de la hauteur du pot, de l’humidité ambiante. Avec toutes ces indications vous devriez trouver le bon rythme d’arrosage pour votre plante.
    Quand faut-il apporter de l’engrais? Quand faut-il de l’engrais? Peut-on laisser l’orchidée dehors aux beaux jours? Comment rempoter, comment multiplier?  Autant de questions auxquelles ce site apporte de réponses, et ce qui vous sera  très utile, c’est de savoir que faire  en cas d’attaque d’insectes ou de maladie constatée, celles-ci sont du reste détaillées (pourriture, moisissures, virus).
    Je dois dire que j’ai été particulièrement intéressée par tout ce qui concerne la culture in vitro et que j’ai trouvé  les fiches par genre vraiment trés bien faites.
    Allez faire un large tour sur ce site, vous y apprendrez tellement que vous saurez si bien vous occuper des orchidées que vous deviendrez un passionné de ces plantes.

  • Les plantes fleuries décorent la maison

    Les plantes fleuries décorent la maison

    Une_orchidee Les fêtes de fin d’année sont derrière nous, mais vous êtes nombreux et nombreuses à avoir reçu en cadeau une plante d’intérieur dont vous vous occupez maintenant en espérant la garder le plus longtemps possible. Ceux et celles qui ont la main verte se sont réjoui de ce cadeau et savent comment soigner la plante offerte, pour les autres débute une période de tâtonnements: arroser, traiter, donner de l’engrais (quand et en quelle quantité)…

    Et puis arrivent les  premiers désagréments, les feuilles jaunissent, flétrissent, prennent une  vilaine coloration marron à leur pointe, la plante s’étiole et parfois finit par mourir.

    Quel dommage! Il suffirait de quelques soins appropriés pour que tout aille bien.

    Azalée, orchidée, cyclamen, amaryllis, poinsettia font partie des plantes fleuries les plus offertes en période hivernale, seules ou incluses dans une composition elle vous enchantentt par leur beauté, à vous de les garder en bonne forme.
    Les azalées aiment être arrosées trés régulièrement, ne l’oubliez pas car sinon elles faneront bien vite.
    Les orchidées sont majestueuses, elles demandent chaleur et humidité ambiante mais attention les arrosages doivent être bien dosés.
    Les cyclamens se plaisent au frais, ne les laissez pas constamment dans un endroit trop chaud, ils s’y étioleront.
    Les amaryllis aiment avoir leur bulbe dans un terreau humide pendant toute la période de floraison, après quand la fleur sera fanée il faudra couper la tige.
    Le poinsettia roi des fêtes de fin d’année pourra être conservé si vous le rabattez sévèrement au printemps, mais cet été laissez-le dehors, à l’ombre!