Catégorie : Fleurs

  • Rentrez les dahlias

    Rentrez les dahlias

    Dahlia16 Mis à part, peut-être, dans les régions privilégiées, où les gelées ne sont pas au programme, partout ailleurs, il va falloir penser à rentrer les pieds de dahlias; le signal vous sera donné par la première petite gelée nocturne.

    Il faut alors, à l’aide d’une fourche-bêche, déterrer les tubercules sans les blesser, en soulevant délicatement la motte tout autour.

    Raccourcissez les tiges à quelques centimètres de la base, brûlez les feuilles et étiquetez chaque plante afin de vous souvenir au printemps prochain, de sa couleur, de sa taille et de sa forme.

    Lassez sécher les tubercules à l’ombre, ou dans un endroit aéré, sur du papier journal afin que la terre sèche et se décolle des racines.

    Inspectez et nettoyez chaque pied qui doit être exempt de pourriture ou de blessure au niveau des racines; retaillez-les, si necessaire.

    Stockez ensuite les tubercules, après les avoir saupoudrés de soufre, dans des cagettes de sable ou de tourbe que vous conserverez tout l’hiver dans un local frais.

  • La Nérine, un lis d’automne

    La Nérine, un lis d’automne

    NerinebowdeniiOriginaire d’Afrique du sud et proche cousine des amaryllis, ce nom de nérine lui vient des "Néréides", divinités marines grecques; elle nous arrive en fait de guernesey où l’on trouve les fameux lis rouges (nerine sarniensis), échoués à l’origine, d’une cargaison de navire hollandais au 17ème siècle.

    Appelée aussi "lis araignée", la nérine bowdenii (photo) est rustique sous tous les climats contrairement à d’autres nérines plus fragiles. Sa floraison rose vif dure environ trois semaines et s’étale de septembre à novembre. Des fleurs "de lis" à pétales étroits et ondulés apparaissent avant les feuilles sur des hampes de 40 à 60 cm.

    Les bulbes rappelant ceux des narcisses se plantent en groupe pour un effet de masse, entre le printemps et la fin de l’été; enterrez-les à peine, dans un sol léger, voire pauvre mais bien drainé, au pied d’un mur plein sud.

    Les feuilles apparaîtront en fin d’hiver ou au début du printemps à la faveur de l’humidité, pour disparaître au milieu de l’été, période de repos nécessaire ou l’on supprime les arrosages, pour voir la plante refleurir.

     

  • Le clivia miniata

    Le clivia miniata

    Clivia_miniata Vous trouvez que la fleur du clivia ressemble étrangement à celle de l’amaryllis et vous avez raison, car toutes deux, originaires d’Afrique du sud, font partie de la famille des amaryllidacées.

    Cette plante doit sa popularité à son élégance, qu’elle soit en fleur ou non; de ses longues feuilles rubannées d’un beau vert sombre jaillit en fin d’hiver une hampe florale ornée d’un bouquet de fleurs de couleur jaune pâle (citrina), ou orange flamboyant selon l’espèce.

    Le clivia est une plante facile à vivre, peu exigeante et qui ne demande que peu d’entretien; un nettoyage régulier des feuilles avec un linge humide sans aucun produit, un arrosage 2 fois par semaine durant la période de végétation et des apports d’engrais réguliers.

    Seul impératif, le placer de septembre à janvier, dans une pièce fraîche dont la température se situe entre 10 et   15°C, près d’une fenêtre exposée au nord ou à l’est; réduire en conséquence les arrosages à 2 fois, au grand maximum par mois; ce repos végétatif est indispensable pour la floraison à venir.

    Après la floraison, supprimez la hampe fanée; à partir du mois de mai il est possible d’installer le clivia au jardin, dans un endroit abrité des courants d’air et du soleil.

    Rempotez un sujet adulte tous les 2 ou 3 ans et profitez-en pour prélever des "rejets" de 2 ou 3 feuilles de 20cm environ en les séparant de la plante mère à l’aide d’un couteau tranchant. Vous les repiquerez dans des godets de terreau, en enterrant la base des feuilles; arrosez dès que la terre s’assèche et conservez ces boutures à mi-ombre dans un endroit frais, autour de 15°C. Lorsque les racines apparaîtront en surface, vos boutures pourront suivre le même parcours que leurs aînées; rempotées au printemps, elles fleuriront en principe l’année d’aprés.

  • Isoler les plantes de terre de bruyère

    Isoler les plantes de terre de bruyère

    Feutre_geotextile_3_blogimage Planter un arbuste de terre de bruyère aussi beau qu’un  skimmia, un rhododendron, ou une azalée est un rêve à oublier si on ne possède pas une terre acide adaptée à ce type de végétaux; dans une terre calcaire ordinaire, l’ opération est à coup sûr vouée à l’échec; ces plantes exigeantes ne supportent de vivre, en effet, que dans des sols au ph se situant entre 4,5 et 6; au-dessus, la seule solution envisageable est la création d’ une fosse où la plante sera isolée et contenue dans une terre appropriée à l’aide d’un feutre spécial ou d’un plastique perforé pour l’évacuation de l’eau.

    Pour cela, creusez un trou de plantation plus large (1m) que profond (60cm), et réservez la terre enlevée qui sera utile pour les potées; isolez d’abord le fond de la fosse avec le feutre ou le plastique, en le faisant bien remonter sur les parois; étalez ensuite une couche drainante de billes d’argile expansée ou de graviers; versez maintenant une couche de terre de bruyère à laquelle vous aurez ajouté une poignée d’engrais spécial, placez la plante et comblez le trou avec le reste de terre de bruyère; encerclez la plante d’une petite butte de terre qui retiendra l’eau et arrosez.

  • Les cléomes

    Les cléomes

    Cleome_hassleriana_colour_fountain_31002 Fleur très élégante et à effet spectaculaire dans les massifs, le cléome (spider flower) porte de juillet à septembre des fleurs légères, originales, éclatées comme un feu d’artifice autour d’une longue tige centrale pouvant atteindre 1 m de haut.

    Plante annuelle originaire du Brésil, elle ne supporte pas les températures inférieures à 5°C; semez-la sous abri en hiver ou mettez-la directement dans les massifs, au mois de mai dans une terre bien réchauffée. Elle apprécie les sols sableux, légers mais riches; placez-la à l’abri des courants d’air, car sa longue tige se couche sous le vent; il peut être nécessaire de la tuteurer en fin de saison. A la plantation, traitez préventivement contre l’altise, en pulvérisant 2 fois, à 8 jours d’intervalle, un insecticide à base de pyrèthre ou de roténone, car ce parasite du choux est friand de ses feuilles .

    L’évantail des coloris est un peu restreint; "Reine des roses", "Reine des cerises", "Colour fountain" (photo), rose; "Helen Campbell", blanc pur résistant aux intempéries, "Violet Queen", violet.

  • Des narcisses pour Noël

    Des narcisses pour Noël

    Narcisses Voilà une façon à la fois très simple et ludique de cultiver les narcisses, afin de profiter de belles compositions pour Noël; même les enfants peuvent participer et se prendre au jeu; en plus, c’est tout de même plus joli que les haricots que l’on faisait germer dans du coton!

    Pour cela, il faut des bulbes de narcisses différents de ceux que l’on plante au jardin; choisissez "paper white" blanc, ou "tête à tête" jaune; il vous faut aussi un petit aquarium, ou un vase transparent carré ou rond, mais pas trop haut; des billes de verre ou des galets, des coquillages, à défaut, des billes d’argile.

    Disposez une couche épaisse de billes au fond du vase, puis placez au-dessus les bulbes bien droits, pointe vers le haut, en les serrant dans les billes. Arrosez de façon à ce que la base des bulbes baigne dans l’eau pour favoriser l’émission de racines; progressivement, vous laisserez le niveau d’eau s’abaisser au fur et à mesure de l’allongement des racines qui seules tremperont; c’est là que l’on voit l’utilité d’un vase transparent. Mettez votre vase dans un endroit frais et clair ou vous pourrez suivre l’ évolution.

    Au bout de 4 à 6 semaines de processus d’enracinement, les narcisses vous enchanteront par le spectacle raffiné de leurs bottes de fleurs blanches et jaunes au parfum délicat. Vous jetterez les bulbes après la floraison; épuisés, ils ne sont plus récupérables.

  • L’escallonia

    L’escallonia

    Escallonia_3 L’escallonia est bel arbuste persistant, au feuillage dentelé d’un vert très tendre et brillant, abritant une foule de petites fleurs roses ou rouges, en forme de calice.

    Idéal  pour confectionner des haies compactes et fleuries, il peut aussi s’intégrer aux massifs ou être isolé dans un coin de jardin. Sa floraison se poursuit du printemps aux gelées.

    L’escallonia se plait surtout en bordure de mer, sur le littoral atlantique, ou il ne risque pas de geler; placez-le néanmoins dans un endroit chaud, au soleil.

    Il affectionne les sols bien drainés et supporte les terrains légèrement calcaires; dans de bonnes conditions de culture, sa croissance est rapide et nécessite une taille chaque année au début du printemps, pour conserver à la haie un aspect soigné.

    Pour les potées en terrasse, choisissez plutôt le port compact en boule de la variété "red dream", alors que pour les haies, le port érigé de l’escallonia "pride of Donard" rouge, ou de "Donard Seedling" rosé, convient davantage.

  • Soleil d’automne, l’hélianthus

    Soleil d’automne, l’hélianthus

    Helianthus_salici Toutes les marguerites d’automne ensoleillent les massifs au moment ou la lumière décline doucement dans les jardins; les rudbéckias, héliopsis, héléniums (du grec "hélios", soleil)balancent leurs têtes jaunes au bout de leurs hautes tiges ramifiées.

    Mais celle qui domine les autres, c’est l’hélianthus salicifolius; avec ses 2.50 m de hauteur et ses petits bouquets de fleurs jaunes, c’est l’une des dernières vivaces à égayer l’automne, en se mariant harmonieusement avec les teintes cuivrées des feuillages.

    Durant toute la période estivale, le port érigé de l’hélianthus et son feuillage linéaire retombant le long des tiges présentent également un intérêt, tant pour le côté original que décoratif.

    Plantez-le en plein soleil, dans un sol sec et bien drainé; inutile de l’arroser en été, cette plante résiste parfaitement à la canicule.

  • Prolongez les dahlias

    Prolongez les dahlias

    Threepinkdahlias36x24thQu’ils soient "cactus", ou pompons, nains doubles ou à collerette, les dahlias assurent à eux seuls le décor d’arrière saison jusqu’aux gelées.

    Pour prolonger cette belle floraison, apportez-leur en septembre quelques soins; tout d’abord, un engrais complet (5-15-10) pour maintenir la floraison et alimenter les tubercules qui préparent leurs réserves pour l’an prochain.

    Supprimez les fleurs fanées qui commencent à faire des graines au dépend de la floraison, et profitez-en aussi pour confectionner de superbes bouquets.

    Arrosez toujours copieusement, sans toucher au feuillage, et traitez les pieds atteints par les maladies cryptogamiques avec un fongicide, type "bouillie bordelaise".

    Vérifiez les tuteurs et attachez à l’aide de brins de raphia assez larges les têtes les plus lourdes qui ont tendance à s’écrouler après la pluie.

  • Un camélia pour l’automne

    Un camélia pour l’automne

    Camelia_sasanqua Si le camélia japonica qui fleurit au printemps est bien le plus connu de tous, le camélia sasanqua est lui, un peu moins populaire.

    Camélia à fleurs simples et le plus souvent parfumées, il fleurit de septembre à décembre dans des tons pastels de rose et de blanc. Ses feuilles coriaces, vert brillant, dentées, plus petites que celles du caméllia japonica, sont  recouvertes d’un léger duvet.

    Il apprécie également les terres acides, type terre de bruyère, mais contrairement au camélia de printemps, préfère les expositions ensoleillées ou la mi-ombre dans les régions très chaudes. Il faudra l’arroser fréquemment, surtout en été.

    De bonne résistance au froid, il supporte les -15°C en pleine terre, vous pourrez également le planter dans un bac sur la terrasse. Ajoutez alors quelques poignées de corne torréfiée à la plantation et protégez-le du froid au-dessous de -5°C.

    Choisissez: "narumi-Gata" pour sa couleur blanc-rosé – "Rose de ségur", à petites fleurs roses – ou "Plantation pink" à plus grosses fleurs roses "Anne Françoise" – "Yuletide" vermillon, "Rainbow"