Catégorie : Haies

  • Le feuillage pourpre du prunier d’ornement

    Le feuillage pourpre du prunier d’ornement

    Prunier Au milieu d’une haie bien verte, le feuillage pourpre de ce prunier d’ornement se détache et met une touche de couleur. Pourpre : une couleur que l’on retrouve sur certaines variétés d’arbres ou d’arbustes et qui change de la monotonie verte des autres feuillages.

    Cet arbre n’est pas le seul à offrir ainsi un coloris original, le cotinus, l’érable, le liquidambar, le noisetier, le hêtre …ont des variétés qui possèdent un feuillage dans ce ton pourpre, c’est intéressant de les avoir au jardin.
    La plupart du temps ces sujets sont laissés en isolé ou alignés régulièrement, vous avez pu en voir le long des rues ou des avenues, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon sens, ce n’est pas ainsi qu’ils sont le mieux mis en valeur.

    Le prunier ornemental est un arbre de petite taille, il convient bien aux jardins qui n’ont pas une grande superficie.
    Feuillage caduc, floraison rose dés la fin de l’hiver, feuilles trés colorées en été et fruits ronds rouge foncé, cet arbre est attrayant  une bonne partie de l’année et a le mérite de pousser rapidement.
    Peu exigeant sur la nature du terrain, il demande cependant à avoir un sol bien drainé. Installé au soleil ou au moins à mi-ombre il ne va pas vous donner de travail si ce n’est d’enlever les rejets, à moins que vous ne vouliez le laisser adopter une forme buissonnante, ce qui lui va à merveille.
    Planté avec d’autres sujets pour former une haie, il vaut mieux le laisser pousser naturellement afin d’avoir un effet bosquet, de plus certaines variétés ayant des épines, cela peut faire une bonne haie défensive.

  • L’écume printanière ou crachat du coucou

    L’écume printanière ou crachat du coucou

    Ecume_printalire Vous est-il arrivé de tomber sur cette écume accrochée à une tige? Rien de bien attrayant c’est sûr, surtout quand malencontreusement on en retrouve sur sa main!
    Il y en a chaque année au jardin : petits amas blancs et mousseux à l’aspect peu engageant. Les lavandes, les sauges et les genêts ont leur lots de cette écume qui apparait au printemps pour disparaitre en été.

    Mais d’où vient-elle? Il faut se tourner vers le monde des insectes et plus précisément celui des cercopes  pour trouver la réponse. Ce sont de petits insectes piqueurs-suceurs que vous avez certainement remarqués car ils sautent avec une vivacité déconcertante.

    Les larves se développent sur les végétaux et se protègent en s’entourant de cette écume composée de leurs déjections qui forment une mousse du fait qu’ils y pulsent de l’air afin de maintenir l’humidité autour d’eux. Ceci est un des avantages de cette cache mais elle sert aussi à protéger la larve de ses prédateurs naturels qui ne peuvent pas l’atteindre au milieu de son cocon protecteur.

    Munies d’un rostre, les larves puisent la sève des végétaux dont elles se nourrissent, c’est aussi le cas des cercopes adultes mais les dégâts qu’ils engendrent ne sont guère importants tant qu’ils ne sont pas légion.
    Voilà, maintenant quand vous verrez ces petits amas blancs qu’on appelle crachats du coucou, vous pourrez imaginer la larve qui se tient à l’intérieur!

  • La chlorose frappe souvent au jardin

    Assez souvent je dois dire, je fais une inspection en règle de mes plantes, surtout celles qui sont en pots, histoire de ne pas laisser trainer un problème de parasites ou de maladies. Mais là, j’avoue que j’avais oublié mon abutilon rose installé dans un coin du jardin loin de mon regard et la surprise a été de le découvrir avec les feuilles bien pâles!

    Chlorose_abutilon Pas de doute, les symptômes de la chlorose sont faciles à reconnaitre : le limbe de la feuille devient clair alors que les nervures restent bien vertes. Cela donne à ma plante une allure maladive que je n’apprécie pas, je vais m’en occuper sans tarder.

    Mais qu’est ce que la chlorose? Il s’agit d’une carence en élément nutritif et la plupart du temps cette décoloration du feuillage est due à un manque de fer.
    On constate que ce problème touche souvent les plantes installées en terrain contenant du calcaire alors qu’elles y sont hostiles mais il peut s’agir aussi d’un déséquilibre dû à un excès d’eau qui a lavé le sol.
    Dans le cas d’une terre calcaire, l’assimilation du fer est bloquée et la plante souffre, il faut remédier à cet état de fait en apportant du sulfate de fer. La solution au problème est la même si le sol a un déséquilibre en éléments nutritifs.
    Ne laissez pas vos plantes en détresse, la chlorose bien marquée finit par faire tomber les feuilles : agissez avant que le mal ne s’aggrave.

  • Une fleur toute simple nommée églantine

    Une fleur toute simple nommée églantine

    Eglantine Au fond du jardin, adossé au mur et au pistachier térébinthe qui lui tient compagnie, il y a un églantier bien vieux mais toujours florifère.
    Cet églantier est trés vigoureux, ses tiges arquées pourvues d’épines recourbées sont longues et s’entremêlent pour former un ensemble recouvert de fleurs à la belle saison et de fruits rouges en automne. Les baies rouges ( cynorrhodons) subsistent en hiver et donnent de la couleur à ce coin de jardin qui sinon serait bien triste.

    C’est un rosier sauvage que l’on appelle aussi rosier des chiens, il pousse dans la nature et vous l’avez sans doute vu dans quelque endroit en vous baladant car il est souvent présent au bord des chemins.

    Cet arbuste est trés rustique, se plait un peu partout et s’il est toujours dans mon jardin aprés toutes ces années c’est que je le trouve superbe! J’aime beaucoup ces fleurs à 5 pétales de teinte tendre variant du rose au blanc, elles sont toutes simples et ont un parfum agréable.
    Sa croissance est rapide et demande à être maitrisée, aussi je manie le sécateur régulièrement car les tiges ont tendance à passer par dessus le mur pour aller voir derrière ce qu’il s’y passe.

    A part ça je le laisse mener sa vie comme il l’entend et il ne demande rien car il est d’une robustesse légendaire, ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé en porte-greffe des rosiers cultivés.
    Les baies sont comestibles et on fait avec des confitures, des gelées, des tisanes, des sirops…Riches en vitamines C , elles sont un bienfait pour la santé.
    Certains producteurs se sont lancés dans la culture des églantiers pour leurs fruits mais ils sont trés peu nombreux en France.

  • Des buissons de genêts

    Des buissons de genêts

    Genets Les terrains incultes, rocailleux sont leurs lieux de prédilection. Vous avez vu tous ces genêts en fleurs en ce moment? Ils mettent du jaune partout où ils se regroupent et s’ils ne sont pas d’une beauté extrordinaire en hiver, ils se rattrappent largement dés que la floraison commence.

    Ces plantes qui poussent naturellement dans les terres incultes et que l’on trouve fréquemment dans les fossés, les brouissailles et les talus, est une légumineuse originaire du bassin méditérranéen.

    L’espèce sauvage qui pousse dans la nature à donné grâce à l’hybridation, des variétés plus florifères aux coloris plus variés : rose, rouge, blanc orangé et panachés sont des tons qui viennent compléter la couleur jaune du genêt sauvage.

    Pour avoir un genêt chez vous, choisissez entre tous les hybrides qui sont sur le marché ils offrent de bonnes qualités de résistance et vous donneront des fleurs d’avril à août.
    Pour se plaire, le genêt a besoin de beaucoup de soleil, il tient cela de ses origines méridionales, donnez-lui aussi un sol bien drainé et si votre terre est calcaire il n’en sera que plus satisfait. C’est une plante trés facile à vivre que vous pouvez laisser seule en isolé ou installer dans un massif et même une haie.

    Il vaut mieux planter le genêt à l’automne mais par contre vous pouvez le semer actuellement.

    Faut-il le tailler? Ce n’est pas obligatoire mais il est quand même préférable de le faire car sinon la plante se dégarnit de la base et ce n’est pas trés esthétique. Cette opération se fait aprés la floraison.

    Attention le genêt est classé parmi les plantes toxiques!

  • Trop d’eau!

    Trop d’eau!

    Rose_blanche Dans certaines régions il pleut sans discontinuer depuis des semaines, certes la pluie est bienfaitrice lorsqu’ elle arrive raisonnablement mais quand elle s’installe pour durer c’est assez difficile à supporter pour les personnes et pour les plantes. Autant les végétaux se réjouissent et profitent des pluies ponctuelles, autant trop d’eau finit par être néfaste à la végétation.

    Faites le tour de votre jardin si une accalmie se dessine et vous constaterez sûrement quelques dégats! Tout n’est pas maitrisable mais il y a certaines astuces à utiliser pour éviter que vos plantes ne souffrent des conséquences d’un excès d’eau.

    Evidemment pour tout ce qui concerne les arbustes installés en pleine terre vous ne pouvez pas faire grand chose, surveillez quand même l’état des branches et taillez celles qui se sont cassées, ce qui arrive souvent quand fleurs et feuilles trop mouillées deviennent excessivement lourdes.
    Les averses de printemps sont souvent violentes et la pluie qui tombe drue endommage les plantes les plus fragiles essayez de mettre vos potées les plus délicates sous un abri pour que le feuillage ne soit pas haché.

    Le plus ennuyeux avec ces périodes humides qui durent c’est l’arrivée en masse des limaces et des escargots qui dévorent toutes les jeunes pousses, faites-y attention, il existe de nombreux moyens de lutte écologique comme la cendre de bois, les aiguilles de pins, les coquilles d’oeufs broyées, tentez l’expérience.

    Autre inconvénient majeur, le développement de certaines maladies comme l’oïdium  qui aime humidité et chaleur et qui demande à être traité. Si vous constatez que le feuillage de vos plantes devient blanc, c’est que la maladie est là, il faut agir.
    Vivement le soleil!

  • Des boules de neige aux beaux jours

    Des boules de neige aux beaux jours

    Boule_de_neige1 Vous connaissez sûrement cet arbuste que l’on voit un peu partout et que l’on appelle communément "boule de neige". Port dressé et arrondi, feuillage caduc peu agréable au toucher car d’une texture rugueuse et gaufrée, cet arbuste se distingue par son abondante floraison.

    En mai juin il croule littéralement sous le poids de ses fleurs en forme de boules blanches qui lui ont valu son surnom mais en fait il s’agit d’une viorne et plus précisément d’une viorne obier, plante de culture trés facile qui s’adapte à peu prés à toutes les conditions de vie qu’on lui propose.
    L’espèce type à des fleurs plates mais celles qui sont le plus souvent plantées dans les jardins ont des fleurs en boules d’un blanc trés pur.

    Le printemps n’est pas la meilleure saison pour installer cette viorne mais cela reste possible, si vous n’êtes pas pressés attendez plutôt l’automne vous serez assuré d’avoir une bonne reprise.
    Cet arbuste a une préférence pour les terres riches et humifères mais comme il est de bonne composition il s’adapte facilement et finalement il se développe bien même dans un sol trés ordinaire.
    Où l’installer? Il sera superbe en fond de massif, dans une haie libre ou dans un bosquet et sa floraison parfumée et mellifère devrait vous enchanter.
    Vivace rustique qui ne demande pas beaucoup d’entretien, cette viorne obier n’a pas besoin de taille particulière si ce n’est pour lui garder un port arrondi. A faire juste aprés le floraison.

    Vous voulez multiplier votre viorne? Faites des boutures de tiges aoûtées, procédez à des marcottages ou prélevez des drageons au printemps, avec ces 3 méthodes vous devriez avoir de nombreux pieds à replanter.

  • Véronique : un prénom pour une fleur

    Véronique : un prénom pour une fleur

    Hebe Véronique. Un prénom féminin mais aussi le nom d’une plante aux nombreuses espèces dont les plus petites mesurent juste une vingtaine de centimètres alors que les plus hautes, les arbustives arrivent à atteindre 2m.

    Les petites véroniques sauvages que l’on trouve dans les massifs, les pelouses, les bords de chemins, sont de jolies petites fleurs bleues toutes simples avec 4 pétales striés qui font tout leur charme. Les véroniques arbustives elles, ont des fleurs bien plus élaborées et vous les trouverez sûrement dans le commerce sous leur nom botanique d’hebe.
    Ces petits arbustes ont un port érigé, un feuillage persistant et une multitude de fleurs dans les tons blanc, rose, mauve, bleu ou violet. Quand la véronique arbustive est en pleine floraison, c’est superbe.

    Plante peu exigeante, elle n’a qu’un défaut c’est qu’elle ne supporte pas les fortes gelées. Installez-la en pleine terre si vos hivers sont doux sinon la culture en bac est la meilleure solution, vous la mettrez à l’abri pendant toute la mauvaise saison.
    Terre ordinaire? Oui, mais trés bien drainée car la véronique n’aime pas l’humidité et trop d’eau entraine la pourriture de ses racines.
    Vous n’aurez pas à vous préoccuper de savoir s’il faut ou non la tailler car elle n’en a pas besoin, exception faite évidemment des branches sèches ou abimées qu’ils faut enlever. Par contre n’oubliez pas de lui donner régulièrement de l’engrais si vous voulez avoir un bel arbuste.
    Cet été vous pourrez effectuer des boutures de tiges, la véronique s’y prète bien, en attendant, profitez bien de sa floraison.

  • Parlons des groseilliers à fleurs

    Parlons des groseilliers à fleurs

    Ribes_sanguineum Depuis le début de ce mois de mars, le groseillier sanguineum se couvre petit à petit de grappes de fleurs rose plus ou moins vif, elles ont un port retombant et sont légères, elles font de cet arbuste un ensemble bien coloré.

    Souvent planté en haie ou il côtoie les forsythias et les seringats, le groseillier sanguineum que l’on appelle aussi ribes sanguineum est un arbuste d’ornement qui a sa place dans tous les jardins.
    Certes en hiver il perd ses feuilles et est alors moins attrayant, mais il fleurit tôt et là, croyez moi, il se rattrape et est vraiment décoratif. Planté en isolé dans un endroit dégagé du jardin il donne aussi pleinement satisfaction car sa floraison qui dure 3 mois est ainsi bien mise en valeur.

    Je vous dis souvent que certaines plantes sont de culture facile et ce groseillier est de celles-là. Il est tellement accommodant qu’on peut le planter partout, il s’adapte toujours, sa seule crainte est d’être installé dans un sol trés sec, sinon tous les types de sols lui conviennent.
    Vous pouvez le mettre au soleil ou à mi-ombre, cette dernière exposition semble davantage lui plaire et les fleurs y gardent mieux leur coloris rose aux diverses nuances.
    La plantation de cet arbuste se fait à l’automne ou au printemps, mais comme la plupart du temps ils sont vendus en contenants, vous pouvez en planter en dehors de ces deux périodes.
    Trés rustique, il supporte le gel, est peu sensible aux maladies et aux insectes, et ne demande pas de taille particulière: un sujet vraiment facile à vivre!

  • Quand les corêtes du Japon font un écran lumineux

    Quand les corêtes du Japon font un écran lumineux

    Kerrias_japonica Voilà un buisson tout enchevêtré et si dense qu’il masque un vilain grillage. Pourquoi ne pas planter les corêtes du Japon en haie que l’on laissera s’épanouir à sa guise? Souvent planté en arrière de plate-bande ou dans un massif, ces arbustes peuvent faire des haies de séparation efficaces.
    Bien sûr en hiver les feuilles ne sont pas là mais les branches qui restent vertes sont tellement nombreuses et leur flexibilité est si harmonieuse que cette plante est quand même décorative. Et puis, en ce moment, c’est l’explosion des fleurs et le corête du japon qu’on appelle aussi kerria japonica en est tout illuminé.

    Pas de Jardin où l’installer? Si vous avez une cour, une terrasse ou un balcon, ne vous privez pas de cet arbuste car il pousse parfaitement bien dans un bac ou un pot. Trés accommodant, le côrete du Japon se contente d’une terre ordinaire, il préfère une exposition ensoleillée mais évitez-lui quand même le soleil brûlant.
    Une fois qu’il a fait sa place, il pousse facilement et vous le remarquerez trés vite, il drageonne beaucoup ce qui fait que le buisson qu’il forme s’étoffe d’année en année, il suffit de déterrer ces rejets pour obtenir de nouveaux pieds: à faire en fin d’automne ou en hiver.
    Faut-il le tailler? En dehors des branches mortes qu’il faut bien sûr supprimer, la taille permet à l’arbuste de faire de nouvelles pousses et de limiter sa hauteur, on pratique cette opération aprés la floraison afin de ne pas compromettre celle de l’année prochaine.