Catégorie : Les bons trucs

  • Installation des plantes de terre de bruyère

    Installation des plantes de terre de bruyère

    Hortensia Octobre marque le début des plantations de ces végétaux qui se plaisent dans la terre de bruyère.
    Vendus en conteneurs, ils reprendront sans problème, auront le temps de s’enraciner et passeront l’hiver sans encombre. Ces plantes sont plutôt du genre rustique et la froidure ne leur fait pas peur, ne vous inquiétez pas, elles résisteront aux basses températures.

    Pieris, érables, Skimmias, camélias, magnolias, azalées, hortensias, rhododendrons…sans oublier les bruyères, voilà quelques-unes des plantes que vous pouvez installer en ce moment.

    Le mieux est de composer un massif avec plusieurs variétés qui ont les mêmes besoins.

    Votre sol est calcaire ?  Ne vous découragez pas, il y a une solution bien facile à appliquer : décaissez le massif, installez du geotextile au fond pour que la terre de bruyère reste séparée de la terre calcaire et prévoyez des graviers au fond pour qu’il y ait un bon drainage.
    Vous pouvez bien sûr installer la plupart de ces plantes dans de grand pots, elles y pousseront sans difficulté mais leur développement sera moins important que s’ils étaient en pleine terre.

    Quelle exposition leur donner? Surtout veillez à ce que vos plantes soient abritées des vents et donnez-leur un emplacement un peu ombragé, elles apprécieront.

  • Ne délaissons pas la fétuque bleue

    Ne délaissons pas la fétuque bleue

    Fetuque_bleue Plantée dans un massif au milieu de verveines bien colorée, cette fétuque ne passe pas inaperçue. Ses longues et fines feuilles sont d’un bleu acierqui se marie à merveille avec les teintes vives de ces fleurs qui se renouvellent sans cesse tout l’été.

    Souvent les fétuques sont utilisées en bordure et restent seules, plantées les unes à côté des autres, avec à leur pied un tapis d’écorce : dommage de ne pas leur donner des compagnes fleuries!

    Les fétuques bleues sont des graminées, herbes décoratives qui ne demandent pas beaucoup d’ entretien et sont sans grandes exigences.

    La plante est trés rustique, reste en place toute l’année et comme son feuillage est persistant, elle est la bienvenue au jardin car elle y met de la couleur en hiver.
    Peu soucieuse sur la nature du terrain, elle se contente d’une terre ordinaire pourvu qu’elle soit bien drainée et s’accommode même des terrains pauvres et secs.
    Alors elle n’a besoin de rien? De pas grand chose en tous cas! Nettoyez autour d’elle pour ne pas qu’elle soit envahie par les mauvaises herbes, divisez les touffes au printemps quand elles sont trop importantes et voilà…
    Pas difficiles à vivre les fétuques et toujours décoratives!

  • Dipladenia ou mandevilla?

    Dipladenia ou mandevilla?

    Mandevilla Vous avez pu voir cette plante avec une étiquette portant le nom de dipladenia : c’est son  ancien nom. Son appellation actuelle est mandevilla, ne soyez donc pas surpris de trouver l’un ou l’autre de ces noms pour désigner cette belle plante.

    Pour vous la décrire, je vous dirai qu’elle a des fleurs en forme de trompette qui sont regroupées à l’extrémité des tiges, et j’ajouterai que son feuillage d’un beau vert vernissé est persistant.
    C’est une plante ligneuse qui fleurit sans discontinuer de mai à fin octobre voire même un peu plus si le temps est clément.

    Il y a longtemps que j’ai des mandevillas car ces plantes sont de culture facile et poussent rapidement. Installés dans des bacs que je rentre avant l’hiver, ils restent dehors de longs mois à exposition bien ensoleillée.
    Dans quelques petites semaines ( j’habite dans le sud, faites-le avant si vous craignez l’arrivée du froid) ) ils vont rejoindre les plantes gélives que je garde dans un endroit lumineux et frais (15 degrés) mais avant de les mettre à l’abri, je pratiquerai une bonne taille pour qu’ils gardent leur aspect buissonnant ( je coupe un bon tiers de chaque tige).
    Un bon terreau, un excellent drainage, des arrosages réguliers en été et réduits en hiver, de l’engrais pendant la période de croissance, voilà qui satisfait pleinement le mandevilla qui du reste n’est pas bien exigeant.

  • Plantes toxiques : soyons vigilants!

    Plantes toxiques : soyons vigilants!

    Pommier_damour C’est un sujet sérieux car les cas d’intoxication par les plantes existent, même s’ils restent heureusement peu nombreux. Il y a  toute une liste de végétaux dont il faut se méfier car ils sont potentiellement dangereux. La toxicité peut concerner les fruits, les feuilles, les deux, les racines ou les bulbes,  voire même la plante dans son intégralité.

    La toxicité par ingestion est la plus grave, mais les allergies de contact sont aussi à prendre en compte et peuvent avoir des conséquences importantes.




    Le problème vient surtout du fait que les jeunes enfants portent tout à la bouche et qu’ils peuvent avaler des baies ou mâchouiller des feuilles. Il vaut mieux donc savoir ce qui est dangereux et être attentifs.

    Bien sûr il y a toutes ces plantes exotiques qui sont de plus en plus nombreuses à décorer nos maisons.  Du spatiphyllum au dieffenbachia en passant par l’anthurium, le ficus ou le philodendron, la liste est longue et les plus toxiques devraient être installée hors de portée, en hauteur.

    Au jardin, méfions nous de ces arbustes porteur de baies que les enfants peuvent confondre avec des fruits comestibles surtout quant elles ont de belles couleurs vives comme celles du pyracantha, du cotonaester, if, chèvrefeuille…Et puis il y a toutes ces plantes dont la sève est dangereuse mieux vaut éviter de toucher celle des euphorbes par exemple et bien sûr ne pas porter à la bouche certains bouts de bois tel celui du laurier-rose.

    Soyons donc vigilants, mettons quand c’est possible, ces plantes hors de portée des jeunes enfants et apprenons à ces derniers quelles sont les plantes auxquelles il ne faut pas toucher. Ne pas oublier non plus que les animaux domestiques sont aussi victimes de ce type d’intoxication !

  • La galle du tilleul

    La galle du tilleul

    Tilleul Les galles sont toujours une curiosité qui nous intrigue. Grosse boursouflure comme celle du chêne, forme allongée et enflée pour celle du pistachier térébinthe, aspect de petits boutons pour celle de l’érable, elles sont toutes différentes et celle du tilleul est assez originale.
    Décrire la galle de cet arbre à la floraison (voir photo) si parfumée ne pose pas problème tellement elle est reconnaissable : le revers des feuilles est couvert de petites excroissances semblables à de petits doigts de couleur rouge vif. Les feuilles atteintes en portent une multitude et c’est assez curieux.

    On appelle cette maladie : galle cornue du tilleul et elle est due à un acarien.
    Ces excroissances qui mesurent 1 à 1,5 cm ont leur cavité remplies de minuscules poils et ce sont des nids bien douillets pour les larves de cet acarien qui vivent là du printemps à l’automne.
    A l’arrivée de cette saison, avant le chute des feuilles, les femelles sortent de leur abri et vont chercher une cachette pour y passer l’hiver. Elles y attendront le printemps et à ce moment là reprendront possession d’une feuille de tilleul : le cycle recommencera.
    Si votre arbre est vraiment trop atteint, vous pouvez pulvériser un acaricide au printemps, mais en général, ce phénomène ne justifie aucune intervention car l’arbre ne souffre pas de la présence de ces galles.

  • Vos brugmansias vous déçoivent?

    Vos brugmansias vous déçoivent?

    Brugmansia Vous êtes désolé de ne pas avoir encore vu une seule fleur sur votre brugmansia cette année? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul dans ce cas, en fait, cela arrive lorsque la plante qui normalement est plutôt florifère, ne bénéficie pas de bonnes conditions de vie.

    Avec leurs grosses fleurs en forme de trompette retombante, leurs grandes feuilles et leurs coloris variés, les brugmansias font toujours de l’effet :  l’arbuste bien fleuri est impressionnant.
    Installés en pleine terre dans les zones à climat doux, il vaut mieux les cultiver en pot dans les autres régions afin de pouvoir les rentrer à l’abri du froid pour toute la période hivernale.

    Mais revenons à notre manque de floraison et essayons de trouver la réponse à ce problème.
    La plante profite t-elle d’un ensoleillement suffisant et a-t-elle un substrat adéquat ? Le brugmansia a besoin d’un sol frais et riche en humus, il n’aime pas les terres sèches.
    Les apports d’engrais sont aussi trés importants pour que cette plante fleurisse bien, c’est une gourmande qui demande à être engraissée régulièrement dés le mois de mai-juin et ceci  jusqu’à la fin de la floraison.
    Pas de doute, cet arbuste aime beaucoup les arrosages et vous n’avez pas intéret à les oublier! Lorsque le brugmansia est planté en pot il faut lui donner de l’eau parfois 2 fois par jour en été. Dés que cette plante a soif,  ses feuilles se chiffonnent et pendent lamentablement : un coup d’oeil suffit pour savoir qu’elle a besoin d’eau.
    Voilà, en faisant le tour de toutes ces questions, vous devriez trouver la solution de votre problème et y porter remède.

  • Le peu connu fremontodendron ou fremontia

    Le peu connu fremontodendron ou fremontia

    Fremodendron C’est vrai cette plante n’est pas très connue du grand public et pourtant, qu’elle est belle! Les fleurs de cet arbuste sont odorantes et originales : les insectes les aiment particulièrement et viennent les visiter sans relâche.

    Le fremontodendron a des tiges à l’aspect duveteux, on a envie de toucher cet aspect de velours, mais gardez-vous bien de le faire. Ces poils sont très irritants et ne s’enlèvent que très difficilement quand ils sont incrustés dans la peau: contentez-vous d’admirer et si vous devez manipuler la plante, mettez des gants!

    Cet arbuste n’a pas une croissance très rapide mais il finit par atteindre 8 mètres de haut ce qui est déjà bien mais sa durée de vie est plutôt courte, alors il est intéressant de récupérer les graines pour les semer afin d’avoir de nouveaux pieds. Un conseil si vous voulez tenter ce semis : laissez les graines au frigo pendant quelques jours, puis faites-les tremper quelques heures (48h) dans l’eau avant de les semer, pensez à les scarifier avant de les mettre dans leur pot.
    Vous vous décidez et vous allez installer un fremontodendron chez vous cet automne? Mettez-le au soleil, dans un pot très bien drainé ou au jardin dans un endroit quelque peu abrité du vent du nord. Cet arbuste supporte des températures négatives mais pas au-delà de -15 degrés. Surtout, l’année prochaine ne l’arrosez pas en été!

  • La jussie a envahi le bassin

    La jussie a envahi le bassin

    Jussie_2 Jusqu’à présent j’étais arrivée à la maintenir sans problème, mais cette année, elle s’est tellement developpée et à une allure si rapide que le bassin est complètement colonnisé. Même les nénuphars si aptes à s’étaler se cantonnent dans leur coin!

    La jussie est une plante originaire d’Amérique du Sud, elle a été introduite chez nous comme plante ornementale pour les aquariums et les bassins, mais maintenant elle devient indésirable là où elle s’est installée car elle nuit au milieu naturel.

    Je n’avais pas choisi de l’installer dans le bassin, elle était présente dans un pot de myriophyllum que j’avais acheté et peu à peu a pris de plus en plus de place dans ce milieu aquatique qui lui convient bien. C’est une adepte des eaux calmes.

    Ce ne serait pas grave si cet envahissement n’avait pas des conséquences importantes sur la vie du bassin. Mais la jussie, avec ses longues tiges cassantes, ses feuilles et ses fleurs, recouvre la surface de l’eau empêchant les échanges gazeux qui se font naturellement. Et c’est là le problème: végétaux et faunes finiront par pâtir de cette présence encombrante.

    Que faire? Je vais chausser les bottes, aller dans le bassin arracher le maximum de ce que je peux en faisant attention de ne pas laisser des bouts de tiges dans l’eau car ils s’enracineraient donnant de nouveaux pieds de jussie. Il ne manquerait plus que ça!
    La lutte est difficile et finalement, même si les fleurs jaunes de cette plante sont attrayantes, il vaut mieux éviter d’en installer chez soi.

  • Ces animaux qui partagent notre jardin

    Ces animaux qui partagent notre jardin

    PaonLe plus souvent on croise dans un jardin quelques chats qui se prélassent au soleil ou dorment dans un coin douillet, parfois coursés par le chien de la maison qui, chargé de monter la garde, s’octroie des moments de récréation bien mérités en s’amusant à galoper!
    Voila le tableau classique d’un jardin "ordinaire". Mais voila, certains font dans l’originalité et élèvent chez eux des animaux qui donnent au jardin un petit air campagnard et parfois même un peu insolite.
    Etes-vous adeptes de ces animaux qui sont là pour le décorum, mais aussi pour la joie des petits bambins émerveillés de les voir et enchantés de pouvoir s’en occuper.

    Prenons l’exemple type des petites poules naines, très à la mode il y a quelques années, elles sont encore appréciées pour leur petite taille et présentent un plumage différent selon les races. Un conseil: ne les laissez pas en totale liberté ou sinon votre jardin finira "désertique".
    Les petits canards? Pourquoi pas. Mais si vous avez un joli plan d’eau bien ordonné, vous risquez de ne pas apprécier la pagaille qu’ils peuvent y semer, et ils ont le chic pour rendre l’eau trouble…
    Un paon? Heu oui, si son cri ne vous effraie pas.
    Les cochons d’inde et les petits lapins sont bien mignons mais attention, il vaut mieux ne pas les laisser en totale liberté, sinon les plantations risquent d’en souffrir.

    Certains qui ont un grand terrain adoptent petites chèvres, ânes ou chevaux: ces animaux ont besoin d’espace, de compagnie et de soins quotidiens, pas questions de les garder chez vous si vous n’avez ni l’espace nécessaire, ni le temps de vous en occuper…

    Personnellement chien et chats me suffisent amplement mais si vous avez un animal peu ordinaire chez vous, parlez-nous en.

  • Pas de surprise avec les impatiens

    Pas de surprise avec les impatiens

    Massif_4 Toujours là pour mettre de la couleur dans les endroits ombragés où finalement on ne sait jamais trop quoi planter, les impatiens réussissent fort bien à mettre ces lieux en valeur en faisant de larges tâches de couleur.

    La palette est large: blanc, rouge, rose, orange, saumoné, violet… vous pouvez tous les marier, mais aussi faire un massif d’une seule couleur, le résultat est surprenant.

    Très connues pour leur exceptionnelle floribondité et pour leur facilité de culture, les impatiens ne sont pas bien compliquées et sont plutôt faciles à vivre, elles demandent surtout un sol frais et plutôt riche et de bons arrosages. Installez-les à l’ombre d’un arbre, elles éclaireront le lieu et seront quelque peu protégées des pluies d’orage qui endommagent les délicats pétales des fleurs.

    Il existe de nombreux hybrides de ces plantes aux fleurs plus ou moins grandes, aux pétales simples ou doubles. J’aime bien ces dernières car elles sont originales mais elles sont aussi plus fragiles.
    Ces plantes sont gélives, en général on les laisse périr en hiver, mais je trouve vraiment dommage de ne pas les garder alors je rentre les plus belles afin d’en profiter l’année suivante.

    Gardées à l’intérieur, elles continuent leur floraison et décorent le séjour tout l’hiver en attendant de retrouver leur place à l’extérieur.