Catégorie : Les bons trucs

  • Découvrez le pennisetum

    Découvrez le pennisetum

    Pennisetum Des graminées vous en connaissez beaucoup mais en voici une qui est souvent plantée dans les massifs où elle est  associée à d’autres plantes fleuries pour donner un décor aérien.

    Le pennisetum a du charme, il est tout en légèreté et bouge au rythme du vent, il est parfait en compagnie des cosmos, des verveines de Buenos-Aires, des achillées, et autres plantes que l’on aime pour leur côté nature.
    La taille de cette graminée atteint prés d’1 m, et les épis  retombants qui se forment au mois d’août persistent jusqu’en octobre.

    Mais où planter les pennisetums? Dans les massifs bien sûr, mais aussi en isolé, leur aspect joyeux et le ton de leurs épis (bruns ou crème) trancheront sur le vert de la pelouse.
    Ils se contentent d’une terre ordinaire mais bien drainée
    Si les touffes que vous avez installées chez vous sont devenues trop imposantes, n’hésitez pas à les diviser en automne. Pour les semis il vous faudra attendre le printemps, ils s’effectuent au mois d’avril et prennent facilement. La plante du reste se ressème aisément toute seule et vous serez sûrement obligé d’enlever quelques plants installés de- ci, de-là.
    Vous aimez les bouquets secs? Cette plante permet d’en réaliser de trés beaux, alors n’attendez pas pour en confectionner, ils se garderont longtemps.

  • Ils piquent, ils piquent les aleurodes!

    Ils piquent, ils piquent les aleurodes!

    Fuchsia1 Et voilà, encore une sournoise attaque d‘insectes! Décidemment il y en a toujours quelques-uns pour jouer les troubles-fêtes et pour venir diminuer le charme des plantes!
    Pas plus tard qu’hier, j’ai découvert un de mes fuchsias plutôt "tristounet": le feuillage a perdu sa belle couleur verte  ce n’est pas bon signe.
    Pas de pucerons, pas de petites bestioles sur le dessus des feuilles, mais en levant levant une tiges pour y voir de plus prés, là j’ai compris : une nuée de mouches blanches s’est échappée. Pas de doute, ce sont des aleurodes.

    Un fléau! Ces insectes volent de plante en plante, pondent leurs oeufs à l’envers des feuilles et les larves piquent sans relâche le limbe de celles-ci afin de se gorger de sève. Au passage elles laissent du miellat et celui-ci permet à la fumagine de se développer. Je vous le dis, je préfère avoir affaire aux pucerons qui eux au moins ne s’échappent pas au moindre mouvement!
    Là c’est un fuchsia qui est touché mais comme ces petites mouches blanches aiment aussi les pélargoniums, les abutilons et autres plantes que j’affectionne au jardin, j’ai vraiment intérêt à régler rapidement ce problème.
    D’abord je vais installer des petits panneaux collant de couleurs jaunes, les aleurodes sont attirés par cette couleur, mais ça ne suffira sûrement pas, aussi il va falloir passer par quelques pulvérisations de produit pour en venir à bout. La  recette maison reprend du service : savon noir mélangé à de l’eau et auquel j’ajoute un peu d’huile. Si ça s’avère insuffisant alors je passerai au stade supérieur mais en utilisant un produit bio.

    En attendant je vais les perturber un peu en  arrosant le feuillage car les aleurodes aiment la sécheresse et la chaleur, l’humidité ce n’est pas ce qu’ils affectionnent…

    Bientôt les nuits seront plus froides et ça aussi ça devrait les calmer!

  • Aujourd’hui 22 septembre, c’est l’automne…

    Aujourd’hui 22 septembre, c’est l’automne…

    Automne2 Vous êtes nombreux à aimer cette saison qui souvent prolonge l’été par un temps agréable et qui donne une explosion de couleurs flamboyantes.

    Les température ne chuteront pas tout de suite, mais l’air moins chaud permet aux plantes d’avoir un regain de vigueur et certaines en profitent pour donner une nouvelle floraison, c’est le cas de toutes celles qui sont dites remontantes et qui refleurissent après un petit repos de quelques semaines.

    La pause estivale des jardiniers est elle aussi terminée, l’automne est une saison où il faut s’activer, ce n’est pas le moment de se laisser aller.
    Bon, le jardin nous attend, on peut déjà commencer à s’y mettre et on a devant nous 3 mois pour remettre de l’ordre!

    Septembre n’est pas encore terminé et vous devez avoir encore quelques fruits à cueillir, récupérez aussi ceux qui sont tombés et en mauvais état, vous éviterez ainsi la prolifération de maladies et parasites, faites de même avec les momies laissées sur l’arbre.
    Quand octobre arrivera divers travaux  devront être fait au potager (repiquer les oignons blancs, arracher les légumes dont on consomme les racines, semer des fèves…)Le jardin d’ornement aussi aura besoin de vos soins : commencez à planter les bulbeuses, à rentrer les plantes les plus fragiles, à nettoyer les massifs…
    En novembre le froid s’installera et là il faudra beaucoup travailler avant l’arrivée de l’hiver : protection des plantes et des installations, tailles de certains arbustes à floraison estivale, nettoyage du bassin, ramassage des feuilles mortes…et bien sûr début des plantations.
    Nous n’en sommes pas encore là, mais le temps passe si vite!

  • Attention à la digitale : la belle est trés toxique!

    Attention à la digitale : la belle est trés toxique!

    Digitale Vous l’avez rencontrée au détour d’un chemin ? Ce n’est pas étonnant, la digitale pourpre aime la liberté et pousse volontiers dans la nature quand elle trouve un environnement qui lui convient.

    C’est une belle plante et comme il en existe de nombreuses variétés, elle est souvent présente dans les jardins où elle fait merveille en arrière-plan des massifs.
    Sa haute taille la rend majestueuse et comme elle ne donne pas de souci, elle est facilement adoptée par les jardiniers.

    Voilà une vivace qui la plupart du temps est cultivée en bisannuelle, mais elle se ressème toute seule alors il n’y a pas à se tracasser pour sa pérennité.

    Les hampes florales sont imposantes et portent des fleurs en forme de cloches suffisamment grandes pour être pollinisées par des insectes de gros gabarit comme les bourdons. La digitale fait vraiment tout pour les attirer. Regardez bien les fleurs, vous y verrez des taches et des poils : les premières sont là pour baliser le chemin de l’insecte, les deuxièmes retiennent le pollen de ceux qui arrivent et qui en sont chargés. La nature est vraiment bien faite!
    Au jardin, les digitales se plairont si vous leur donnez une exposition ensoleillée ou à mi-ombre, une bonne terre de jardin et si vous pensez à couper les hampes florales défleuries, ce qui incite la plante à faire de nouvelles pousses.
    Je vais me répéter mais tant pis, c’est important, la digitale malgré sa beauté est une plante extrêmement toxique : faites attention!

  • Semez les épinards, c’est le moment!

    Semez les épinards, c’est le moment!

    Epinards Les enfants n’apprécient pas toujours le goût des épinards et pourtant, préparés simplement ils sont délicieux et surtout, ils apportent sels minéraux et vitamine C pour un faible apport en calories.
    Les épinards que nous cultivons dans nos potagers sont des cousins de l’épinard sauvage, une vivace comestible qui a une saveur agréable.

    Avec ses grandes feuilles charnues, croquantes ou douces, parfois cloquées, l’épinard, intéressant légume-feuille, donne une bonne palette de texture qui permet de le déguster cru aussi bien que cuit. Faites varier les plaisirs et surtout semez-en quelques sillons, vous ne le regretterez pas.

    Les semis se font en place en août et septembre voire même début octobre, vous avez le temps de faire les vôtres mais ne tardez pas trop si vous voulez en déguster avant l’hiver. Vous n’avez pas envie de travailler au potager en ce moment? Alors attendez le printemps mais vous serez peut-être déçu de la production car à cette période là, la montée à graines est trés rapide.

    L’exposition? peu lui importe, la mi-ombre est idéale mais il supporte bien l’ombre alors si votre potager est ensoleillé ce n’est pas un problème.
    Par contre cette plante est plutôt exigeante sur la nature du sol et aime les sols frais et humifères, aprés les semis il vous faudra arroser si la pluie se fait rare.
    Une petite cure d’épinards, ça ne vous tente pas?

  • La morelle faux jasmin ou solanum jasminoïdes

    La morelle faux jasmin ou solanum jasminoïdes

    Solanum_jasminoides Ah, voilà une plante dont la floraison commence en début d’été mais dont on va pouvoir profiter jusqu’à l’arrivée du froid hivernal!

    Le solanum jasminoïdes est une belle grimpante, ses fleurs étoilées blanc-bleu-mauve aux étamines  jaunes vif forment des grappes sur des tiges grêles que l’on peut palisser trés facilement. Cette opération est du reste nécessaire car cette plante ne dispose ni de crampons, ni de vrilles et ne peut s’accrocher toute seule à son support.

    De croissance rapide et peu exigeante, cette grimpante sera parfaite pour votre pergola…

    S’il faut lui trouver un défaut, disons que cette plante a une rusticité assez  moyenne et qu’elle ne supporte pas les fortes  gelées, elle a donc besoin d’être protégée en hiver par un épais paillis.  Dans les zones où les températures restent douces en hiver, elle peut être installée en pleine terre. Un sol léger et bien drainé lui convient, il faut surtout lui éviter l’eau stagnante qui fait pourrir ses racines. Pensez-y si vous voulez cultivez cette plante en pot.
    La chaleur ne l’indispose pas et elle aime le soleil, il faut juste ne pas oublier de l’arroser en période de sécheresse. Un peu d’engrais pendant sa croissance, une petite taille de propreté et voilà tout ce que cette morelle faux jasmin vous demandera .

  • Des champignons sur un tronc : danger!

    Des champignons sur un tronc : danger!

    Champignons_2 Voilà ce que j’ai découvert sur le tronc de mon mimosa en faisant un tour au fond du jardin! Ce bel arbre ne paraissait pas trés en forme et je comprends maintenant pourquoi. Son tronc dont l’écorce est fendue porte des grappes de champignons et ceci est mauvais signe pour son avenir.  Ce mimosa  a maintenant une dizaine d’années et je serai désolée de le voir disparaître.

    On parle beaucoup des maladies dues aux champignons microscopiques (maladies cryptogamiques) et moins des problèmes engendrés par les gros champignons qui parasitent les arbres.

    Souvent rencontrés sur des souches mortes, ils s’attaquent aux arbres affaiblis qu’ils colonisent, abîmant les tissus internes des sujets parasités.
    Que faire? Pas grand chose! Je vais couper l’arbre en dessous du point d’attaque qui heureusement est situé assez haut, en espérant qu’il refasse quelques pousses, mais ce n’est pas gagné!
    Lorsque les sujets sont trop atteints, il est préférable de les couper entièrement et de brûler le bois pour éviter toute propagation alentour. Faute d’effectuer cette opération, vous risquez de voir d’autres arbres contaminés dans votre jardin.

  • Un arbre imposant : le noyer

    Un arbre imposant : le noyer

    Noyer_2 La récolte des noix va bientôt débuter, le brou  commence à se fendiller et la coque libérée va tomber, il sera alors temps de les ramasser et de les laisser sécher pour qu’elles se conservent.

    Le noyer qui atteint facilement 20 à 25m est un arbre imposant qui a eu autrefois trés mauvaise réputation : on l’accusait de bien des maux alors que finalement il est plein de vertus : chez lui  tout peut être utilisé ( le bois, les feuilles, le brou, les coques et les cerneaux).

    Très présent dans le sud-ouest, où il bénéficie d’un climat qui lui convient bien, cet arbre peut trouver sa place dans un jardin à condition que celui-ci soit suffisamment spacieux.

    La culture du noyer ne pose pas de problème, mais il est souvent la proie d’une maladie appelée anthracnose qui se manifeste par des taches brunes sur les feuilles et les fruits, le mieux pour éviter ce problème est de bien enlever toutes les feuilles tombées au pied de l’arbre car c’est là qu’ en hiver, se développe le champignon qui cause cette maladie.

    Vous voulez semer un noyer? Essayez, vous avez de bonnes chances de réussir mais il vous faudra être patient ( 15 ans) pour manger vos premières noix! Si vous êtes pressés, plantez plutôt un sujet greffé, il sera productif bien plus rapidement.

  • Les oeillets d’Inde ne désarment pas

    Les oeillets d’Inde ne désarment pas

    Tagetes1 Une floraison ininterrompue de mai à octobre, une facilité de culture exemplaire, des couleurs vives et en plus des vertus anti-insectes parasites : pourquoi se priverait-on des oeillets d’Inde?

    Vous en avez semé au printemps et vous avez des potées bien fleuries ou des massifs denses? Reconnaissez que pour quelques graines semées au printemps, le résultat est plutôt spectaculaire!
    Alors commencez à récupérer les graines en vue de futurs semis, cela vous évitera d’avoir à acheter quelques sachets et vous serez assuré de la couleur des futurs plants!

    Les oeillets d’Inde qui s’appellent aussi tagètes ont des tons jaune, orange, brun-rouge; leurs fleurs sont simples ou doubles et dans les deux cas elles sont tellement nombreuses sur la plante que l’on a un véritable tapis coloré.
    Seul inconvénient des tagètes: leur odeur que certains ne peuvent supporter mais cela devient un avantage quand on veut profiter de la présence de ces plantes pour chasser les pucerons car ceux-ci ne supportent pas cette senteur.

    Voilà une caractéristique des tagètes qui est  bien utile au potager mais aussi dans les massifs où ils protègent de nombreux végétaux.
    Les oeillets d’Inde ne sont pas trés hauts, une vingtaine de centimètres pas plus, cela permet de les associer aux pétunias, aux verveines, aux gazanias ou aux soucis qui sont des plantes faciles et adeptes du soleil, ou de les installer au pied des rosiers pour garnir leur base.

  • Flamboyants gazanias!

    Flamboyants gazanias!

    Gazania "Alors, dites vous, ce gazania n’a que des qualités?"  Eh oui! je vous assure que ces plantes sont un vrai bonheur, elles font tout pour nous satisfaire : d’ailleurs, on les voit de plus en plus dans les jardins privés et les parterres municipaux.

    Les gazanias font partie de la grande famille des astéracées, plantes dont les fleurs ont un coeur entouré de multiples pétales telles les anthémis, les brachycomes, les soucis, les cosmos
    Jaunes, orange, rouges, bruns, roses, gazanias ont des couleurs flamboyantes qui souvent se mêlent pour former un ensemble éblouissant.

    Trés résistants à  la sécheresse, ces fleurs ont impérativement besoin de soleil sinon elles refusent de s’épanouir et gardent leurs pétales bien serrés.
    L’erreur la plus souvent commise lorsqu’on cultive cette plante est de lui donner une terre trop riche, le résultat est que le gazania développe alors de trés belles feuilles au détriment de la floraison.
    Les semis peuvent être effectués en septembre sous abri, les jeunes plants seront ensuite repiqués en godets et hivernés sous châssis froid. Ce n’est qu’au printemps qu’on pourra les installer au jardin.

    Appréciés pour leur beauté et leur résistance aux maladies, peu attaqués par les parasites, les gazanias sont des sujets de choix pour tous ceux qui aiment les jardins sans souci.

    N’oubliez pas quand même que cette plante est gélive et qu’elle ne se comporte en vivace que dans le midi!