Blog

  • Suspensions d’automne

    Suspensions d’automne

    Suspension Les suspensions que vous avez réalisées au printemps donnent des signes de fatigue? Certaines annuelles et vivaces arrivent en fin de floraison et dans leurs contenants elles font grise mine.

    Ne laissez pas vos suspensions dans cet état un peu triste, changez de décor! Il y a maintenant dans le commerce de nombreuses plantes qui viennent remplacer celles à floraison estivale, elles vous offriront des fleurs jusqu’en décembre, alors n’hésitez pas, déterrez les plants usés et remplacez-les par des vivaces, des graminées ou des végétaux au feuillage attractif comme l’asparagus.

    Le mieux est de refaire entièrement la suspension et de lui apporter du bon terreau car les précédentes plantes ont quelque peu épuisé celui qu’il y avait.
    N’oubliez pas de prévoir un bon drainage au fond, il est indispensable pour éviter le pourrissement des racines. Choisissez vos plantes en fonction de l’effet que vous voulez obtenir. Une jolie suspension peut allier fleurs et feuillage, surtout quand celui-ci, est panaché ou de belle couleur ou de belle forme.
    Placez les plantes à aspect retombant sur le pourtour et les autres au milieu, cela sera plus esthétique.
    Que choisir en ce moment? Pensez aux skimmias, aux cyclamens, aux petits chrysanthèmes, aux piments, aux bruyères, au lierre, aux petites fougères…Mais faites bien attention de réunir des plantes ayant les mêmes besoins en eau et en substrat.

  • Surveillez vos rosiers!

    Surveillez vos rosiers!

    Rose9 Vos rosiers sont magnifiques avec des feuilles bien vertes? Parfait, mais n’attendez pas de les voir en souffrance pour intervenir, agissez préventivement afin de les protéger et vous vous en féliciterez car ils n’en seront que plus beaux .

    Mis à part quelques variétés sensées être très résistantes aux maladies, la plupart de ces plantes sont attaquées par des champignons qui se développent et qui marquent le feuillage de signes incontestables. Si vous n’avez fait aucun traitement et si maintenant vos rosiers sont atteint par la maladie, sachez reconnaitre celle-ci pour agir à bon escient.

    On a déjà parlé de la maladie des taches brunes qui frappe ces plantes, il y a d’autres fléaux qui peuvent les mettre en souffrance, ce sont la rouille et l’oïdium.

    La rouille est due à un champignon qui macule le dessus des feuilles de taches orangées. Retournez la feuille et vous y verrez des pustules orange qui ne trompent pas! La rouille est une maladie fréquente qui ne met pas la plante directement en péril mais les taches bien visibles sont peu esthétiques et le rosier perd son aspect sain. C’ est une maladie qu’il ne faut pas négliger et qui intervient par temps chaud et humide.
    L’oîdium. Il se caractérise par un feutrage blanc qui recouvre les feuilles. Fini le beau vert brillant du feuillage, cette pellicule blanche le rend terne et fatigue la plante . Cette maladie se développe surtout au printemps et à l’automne, elle est assez difficile à combattre, armez-vous de courage.

    Pensez à traiter préventivement vos rosiers pour éviter tous ces inconvénients, si la maladie se déclare pulvérisez un produit bio adapté au cas que vous rencontrez.

  • Les spirées d’été: fleurs en ombelles ou en panicules

    Les spirées d’été: fleurs en ombelles ou en panicules

    Spire_rose Les spirées de printemps ont une floraison d’un blanc immaculé qui masque les branches arquées et graciles de l’arbuste et lui donne une allure légère et harmonieuse.
    Les spirées d’été sont différentes mais tout aussi belles. Elles sont de taille inférieur à 2 m et certaines variétés ne dépassent pas 50 cm. Leurs branches sont dressées et recouvertes de fleurs disposées en ombelles (spirée japonica) ou en panicules (spirée billardii), la floraison colorée oscille entre le rose très pâle, le rose soutenu et le rose presque rouge.

    Pourquoi ne pas avoir au jardin des variétés de spirées de printemps et d’été?  Vous aurez une floraison assurée pour plusieurs mois dés la mi-avril.

    Plantes détestant les sols détrempés, elles doivent être installées en terrain bien drainé et de préférence riche, apportez-leur de l’engrais au début du printemps pour les doper et obtenir une belle floraison.
    Quelle utilisation? C’est selon ce que vous souhaitez car ces spirées se prêtent à la culture en massif, en rocaille, en bordure et même en haies basses, mais tenez compte de leur hauteur adulte avant de décider de leur implantation.
    La taille? Oui, elle est nécessaire en fin d’hiver pour favoriser l’émission de nouveaux rameaux florifères, sur les sujets âgés, profitez-en aussi pour dégager le centre afin d’aérer la ramure.

    N’oubliez pas que ce sont des plantes qui ont besoin de soleil, si vous les installez à l’ombre vous n’aurez pas beaucoup de fleurs!

  • Les statices, incontournables fleurs des bouquets secs

    Les statices, incontournables fleurs des bouquets secs

    Statices Passez la main sur les fleurs des statices, vous serez surpris de sentir cet aspect de papier crépon. Même fraiches, pimpantes au bout de leur tige, elles ont la texture des fleurs séchées et en sont les dignes représentantes dans les bouquets secs qui décorent les maisons quand le jardin n’est plus fleuri.

    Les plus connus ont une couleur indigo vraiment superbe, mais pour ceux qui n’aiment pas le bleu, il existe des statices roses, blancs, et même jaune vif.
    Ces plantes originaires du pourtour méditerranéen ne sont pas de culture bien compliquée et leur taille de 50 cm permet de les associer facilement aux fleurs installées dans les bordures.

    Les statices s’épanouissent en plein soleil, ne craignent pas la chaleur et se plaisent dans des sols légers, sableux voire même caillouteux, il faut seulement leur éviter les terrains humides qui ne leur conviennent pas.
    Vous pouvez préparer vos propres semis, mais pas maintenant, ce n’est pas le moment. Attendez février et semez dans des caissettes, à l’abri, vous repiquerez les plants en godets au mois d’avril. Vous les installerez au jardin après les dernières gelées de mai.
    Coupez les tiges fleuries pour faire des bouquets à mettre en vase, si vous voulez les conserver en tant que fleurs séchées, attachez-les tête vers le bas dans un local sec et aéré jusqu’à ce qu’elles soient bien sèches. Vous pourrez ainsi confectionner des bouquets secs en les mêlant à d’autres fleurs.

  • Le balanin de la noisette est là!

    Noisette1Quand  Les noisettes sont mûres, elles ont une belle couleur havane clair et tombent toutes seules.
    Récoltez-les, c’est le moment, du moins si les écureuils vous ont laissé votre part car ils en sont très friands!
    Longues ou rondes, grosses ou petites, les noisettes sont protégées par une enveloppe verte dont elles se détachent à maturité, c’est là qu’il faut les ramasser.

    Riches en proteines, en lipides et en vitamines, ces fruits sont nutritifs, bons pour la santé notamment cardio-vasculaire. On en extrait une huile au goût délicat, parfaite pour les assaisonnements.

    Vous avez commencé votre récolte? Etalez vos noisettes dans un endroit aéré et profitez-en pour les trier.
    Passez la main sur les coques pour les faire se retourner et repérez toutes celles qui présentent un petit trou bien rond, celles-là abritent la larve du balanin.
    Voilà un coléoptère qui n’est pas bien grand, de 5 à 7 mn, il a une tête toute ronde avec des yeux noirs en forme de billes et un rostre démesuré.
    La femelle fait un trou dans la noisette quand la coque est tendre (entre mai et juillet) et elle y pond ses oeufs.
    Les larves qui en sortent sont semblables à des asticots bien dodus et se régalent de la pulpe du fruit.
    En été, la larve perce un petit trou rond dans la coque et se laisse tomber par terre où elle s’enterre pour devenir une nymphe, celle-ci donnera naissance à un petit coléoptère au début du printemps.
    Votre noisetier n’est pas menacé par les balanins, certes vous perdrez une petite partie de la récolte mais c’est la contrepartie pour déguster des fruits non traités et c’est important!

  • L’utilité de la myriophylle aquatique

    L’utilité de la myriophylle aquatique

    Myriophyllium Un bassin dans le jardin, c’est un plaisir toujours renouvelé. Les nénuphars sont là pour le décor, de même que les iris des marais, les jacinthes d’eau, les jussies et autres plantes qui fleurissent en milieu aquatique.
    Les myriophylles sont quant à elles, indispensables en tant que plantes oxygénantes, elles participent à l’équilibre du bassin et aident celui-ci à garder une eau claire en évitant la prolifération des algues.

    Avec les incontournables nénuphars, ce sont les premières plantes que j’ai installées dans le bassin au moment de sa création. Leur feuillage vert clair est très léger et forme un véritable tapis sur l’eau. Ce sont des plantes à ne pas négliger d’autant qu’elles servent d’abri à la population du bassin qui y trouve un refuge sûr pour frayer.

    Pas besoin de grandes précautions pour les planter, il suffit d’attacher quelques tiges ensemble, de les coincer avec un caillou près du bord, ou de coucher les tiges sous des graviers en laissant leur tête hors de l’eau, à moins que vous ne préfériez les mettre dans des pots. Cette dernière solution permet de maitriser les racines qui sinon forment un enchevêtrement peu esthétique.
    La prolifération  est assurée car ce sont des plantes à croissance rapide qui s’étendent en tous sens et le moindre bout de tige cassé s’enracine de lui-même.
    Très résistantes, les myriophylums n’ont pas d’ennemis, ne sont pas sujets aux maladies, vous n’aurez rien d’autre à faire qu’à limiter leur développement pour ne pas que votre bassin soit envahi.

  • Un beau thunbergia bleu-violet à coeur jaune

    Un beau thunbergia bleu-violet à coeur jaune

    Thunbergia_2 On connait tous le thunbergia aux fleurs jaunes ou orange vif et coeur brun, c’est la suzanne aux yeux noirs, la chouchoute de nombreux jardiniers.
    Le thunbergia bleu est moins courant mais c’est une grimpante trés vigoureuse au fort développement et à la floraison superbe.

    Imaginez des fleurs en forme d’entonnoirs de 5 à 6 cm avec des pétales d’un bleu-violet vif entourant un coeur jaune souffre, des feuilles ovales d’un vert tendre, des tiges volubiles qui s’enroulent harmonieusement sur leur support et vous avez là une plante de toute beauté.
    Cette vivace originaire d’Inde se trouve parfois mais plus exceptionnellement avec des fleurs blanches.

    Ce thunbergia est un grand frileux, seuls ceux qui habitent la côte d’azur peuvent espérer le garder dehors en hiver  et encore, en prévoyant une bonne protection à son pied. Il craint le froid et s’il aime passer les beaux jours dehors il faut absolument le rentrer dés la fin de l’automne. Véranda, serre, pièce fraiche d’une maison, voilà des lieux où il pourra passer la mauvaise saison en attendant les beaux jours. Pendant cette période, arrosez régulièrement mais toujours en laissant le substrat sécher sur un bon centimètre.

    Puisqu’on parle du substrat il faut préciser que cette plante aime les sols drainés et frais, donnez-lui du terreau mélangé à du sable et à du fumier décomposé, vous allez voir comme elle va s’y plaire!
    Soleil ou mi-ombre, ces deux situations lui conviennent, pensez à donner à votre thunbergia un support sur lequel les tiges pourront s’enrouler.
    Surveillez bien votre protégé, les araignées rouges, les aleurodes et les cochenille adorent lui rendre visite.

  • Le lobelia erinus, des fleurs à profusion!

    Le lobelia erinus, des fleurs à profusion!

    Lobelias Ce ne sont pas des rapides, ils ne poussent pas très vite mais par contre vous serez surpris par leur floraison aussi spectaculaire que longue. Les lobélias sont des vivaces que l’on voit souvent en suspension, c’est à mon avis une destination qui leur va fort bien car les tiges sont ramifiées et la plante a un joli port retombant tout en restant fournie. Si vous préférez, installez-les en potées ou même en bordures, ils y auront leur place.

    De juin à octobre le lobelia ne désarme pas et fleurit abondamment. Belles fleurs du bleu le plus intense au bleu lavande, elles recouvrent le feuillage et descendent en cascade, je les trouve craquantes!

    Ces plantes sont originaires d’Afrique du sud et donc frileuses, seules les régions à climats très doux leur permettent de passer l’hiver sans encombre. Ailleurs, cultivez-les en annuelles à moins que vous ne disposiez d’une véranda.
    Les lobelias préfèrent les sols bien drainés, légers, frais et s’ils sont riches en humus c’est encore mieux.
    Du soleil? Oui, mais la mi-ombre leur convient aussi. Il faut être vigilants sur les arrosages et ne pas laisser la plante souffrir par manque d’eau cela ralentirait sa croissance et elle aurait du mal à s’en remettre.
    Aprés chaque période de grand fleurissement, taillez un peu les tiges pour provoquer une remontée et avoir une nouvelle floraison, profitez-en pour faire quelques boutures, l’enracinement ne pose pas de problème!

    Attention, les lobélias sont toxiques

  • Toutes ces graines!

    Toutes ces graines!

    Graines_phlomis Fines, épaisses, longues, rondes,légères, coriaces…Il y a une multitude de graines et, prévoyante, je fais ma petite récolte et je les récupère pour pouvoir les ressemer au printemps prochain.
    Il faut les enlever de la plante quand elles sont à pleine maturité, leur couleur est alors d’un brun plus ou moins foncé.

    Souvent cachées à l’intérieur d’une enveloppe (ex: pois de senteur, balsamine, ipomées…) elles y sont protégées et il suffit de couper ces dernières pour avoir les graines. Parfois situées au coeur de la fleur d’où elles tombent ou sont emportées par les animaux, ces graines doivent être récupérées avec beaucoup de soins ( ex zinnias, oeillets d’inde, anthémis, cosmos)

    Peut-on récolter les graines n’importe quand? Non car elles craignent énormément l’humidité, elles moisiraient si vous les ramassiez alors qu’elles sont mouillées. Guettez une période sèche et profitez-en pour passer toutes vos plantes en revue en prenant les graines bien mûres. N’ayez pas peur d’en mettre le maximum de côté, chaque année je récupère des graines à foison, cela me permet de pallier aux aléas de certains semis et je peux aussi en donner à mes amis.

    Le gros problème qui se pose est celui de la conservation. Les graines se mettent à germer si elles sont entreposées dans une chaleur humide, il faut leur éviter ces conditions qui ruineraient vos prochains semis.
    Une bonne conservation se fait dans des contenants opaques, fermés et laissés dans un endroit sec à l’abri du froid. Les tubes de médicaments, les boîtes de pellicules photos font trés bien l’affaire. Si vous n’avez pas cela sous la main, faites comme moi, fabriquez des sachets avec du papier craft que vous pouvez doubler pour que la lumière ne passe pas.
    N’oubliez pas d’indiquer le nom des graines car d’ici le printemps vous aurez peut-être du mal à vous rappeler à quelles plantes elles appartiennent, certaines graines se ressemblent beaucoup.

  • Bouturez le figuier

    Bouturez le figuier

    Figues1 Vos amis ou voisins ont de délicieuses figues dans leur jardin? Demandez-leur de vous donner des bouts de tiges et préparez vos boutures. Le figuier se prête bien à cette opération surtout en cette période où il fait encore chaud. Les boutures obtenues seront les clones de l’arbre dont elles sont issues, vous pourrez donc à votre tour déguster d’excellentes figues…si vous avez habitez une région à climat doux car n’oubliez pas que le figuier à besoin de chaleur pour que ses fruits arrivent à maturité.

    Le bouturage en lui-même est simple à réaliser et demande peu de temps, mais une fois les boutures faites il faudra être patient et attendre l’enracinement.

    Respectons les étapes!
    Vous avez le choix entre deux types de boutures: celles dites simples ou celles à talons. Les premières se font avec des rameaux coupés sous un oeil, ils doivent porter au moins 3 bourgeons, les deuxièmes se font en prélevant la bouture avec un peu de bois de la branche dont est issu le rameau.

    Dans un pot, mélangez du terreau et du sable et installez-y vos boutures en les enfonçant suffisamment profond. Vous pouvez bien sûr utiliser de la poudre d’hormone qui facilite l’enracinement.
    Une fois cette étape effectuée, étalez du sable sur la surface du pot et arrosez généreusement. Le terreau devra rester humide pour que les racines puissent apparaitre.
    Pour maintenir une atmosphère de serre chaude et humide, placez sur votre pot un plastique transparent et pensez de temps en temps à aérer vos boutures pour éviter les moisissures qui se développent dans un air confiné.
    A laisser bien sûr à l’abri du vent, du soleil, du gel, dans un endroit bien abrité. Voilà, vous n’avez plus qu’à attendre l’apparition des racines.