Velay : des moulins innombrables

Photos_072On a dans l’idée aujourd’hui que moulin = moulin à grain.
C’est un cliché largement faux. En réalité moulin = industrie la plupart du temps. L’utilisation d’une force est davantage lié à des processus industriels qu’au pain quotidien.Le Velay très peuplé ne vit pas que d’agriculture. Les exploitations sont minuscules, souvent de grands jardins.Non, jusqu’au 18° siécle et les guerres napoléonniennes, les hommes émigrent temporairement vers l’Espagne (Occitans, ils comprennent l’espagnol, mais pas le français),

l’Espagne de l’époque est riche, et les salaires confortables. Mais la bi-activité concerne aussi les femmes. Le secteur textile est fourni, on parle souvent d’ailleurs de « moulinage » encore aujourd’hui dans la raison sociale des entreprises du secteur, et utilise abondamment la force des torrents, il n’y a pas que le travail à domicile (quoiqu’il soit prépondérant).
On utilise cette force, pour les tanneries, le textile en général, la dentelle aussi, la fabrication du papier (moulin richard de bas), et dans d’autres régions plus métallurgiques, pour manipuler les martinets des forges.

Commentaires

2 réponses à “Velay : des moulins innombrables”

  1. Avatar de Christophe

    et le rapport avec les énergies nouvelles ?

  2. Avatar de patrick
    patrick

    le rapport avec les energies nouvelles ? c’est que les dites energies renouvelables etaient clairement et très bien exploitées jusqu’au 18° siécle. Elles furent abandonnées au profit du fossile. beaucoup de centrales au fil de l’eau ne sont que leurs heritieres (modernisées) quand à l’energie eolienne, c’est aussi le cas. ce serait dans ce cas, une simple recuperation et modernisation d’un potentiel considerable et meprisé (à l’heure actuelle). Quand un ministre parle de saturation pour les centrales au fil de l’eau (5000), il y a de quoi rire…Rien que sur les bords du dolaizon (13 km) on devait avoisiner entre 200 et 300 moulins…aucune exploitation actuellement. pourtant, l’etiage est constant, et le courant fort. C’est d’ailleurs, dans la région un cas de figure qui n’est pas exceptionnel

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