On oppose souvent un habitat collectif « économe » à un habitat individuel « énergivore »; la plupart du temps c’est un cliché qui ne tient pas la route.
Ce batiment « le corbusier » en est un exemple.
Batit dans les années 60, il est en béton armé, coulé. C’est une cathédrale de fer et de béton, devoreur d’énergie à la construction.
la qualité calorifuge du béton est trés basse, le batiment sur pilotis est un palais des courants d’air.
A cela il faut rajouter les défauts suivants, comme tous les immeubles de grandes hauteurs, il nécessite de véritables « salles de pilotages », des pompes puissantes et posséde 3 ascenceurs. Bien qu’une aile ait été fermé 20 ans, les trois ascenceurs se révélent insuffisants en période normale.
Les surfaces vitrées d’origine ne sont pas non plus trés efficace. Et comble de raffinement, complétement excentré, il necessite 1 ou 2 voitures… Sans compter qu’avec 414 logements, taille d’une commune rurale, il necessite le retraitement des eaux. En zone rurale, un lagunage peu coûteux suffit, en ville, c’est une usine qu’il faut…

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