et OMC caduques ?
En effet, les accords de l’omc visaient surtout à une baisse généralisée des prix, au profit du consommateur comme alibi, et dans les faits au profit de multinationales. Ce genre d’accord devient sous la pression du prix de l’energie, caduque.
D’abord en ce qui concerne le sucre, la conjoncture difficile qui avait conduit l’union européenne à restreindre la production est tombée en porte à faux complet : les 16 millions de tonnes de sucre brésiliens se sont évaporés, d’autres pays (cuba entre autres),
apparaissent fortement tentés par la reconversion. Les producteurs de betterave eux aussi pensent à l’éthanol. Si l’utilité économique de la reconversion apparait energiquement parlant limité, pour les producteurs, l’avantage est de pouvoir se livrer à un « luddisme » qui permet aux cours des matieres premieres agricoles de se redresser, dans le cas du sucre, ce redressement est très fort, au point qu’on y évoque une « bulle spéculative » sucrière.
A cet égard, la pugnacité des gouvernements successifs brésiliens depuis 20 ans pour protéger une filiere bioéthanol fragile, envers et contre tout, s’avere payante, désormais l’ouvrier des champs de canne à sucre, archétype de la misére depuis 1870, devient un ouvrier bien payé…
Ce mouvement touche aussi certaines huiles, transformables en carburants… D’ailleurs, à une époque ancienne, certaines plantes étaient cultivées pour leur huile d’éclairage…

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