« Dans le cadre de son plan d’action sur l’énergie, la Commission estimera que les pays developpés dont l’UE devraient se fixer l’objectif de réduire de 30 % leurs émissions de gaz.../…Dans l’attente, Bruxelles propose que l’UE s’engage à réduire unilatéralement d’au moins 20 %…/… compromis entre le commissaire à l’environnement (qui veut 30) et le commissaire à l’industrie (qui veut 15)… »
On ne manquera pas de remarquer que le commissaire à l’industrie fait la faute courante de suivre les lobbys et croit que l’absence de normes, ou le minima est une condition de la « compétitivité » mot dont se gargarise beaucoup d’hommes politiques, mais dont ils connaissent
mal le véritable sens. En effet ce qui fait la compétitivité de long terme au niveau énergétique, c’est l’investissement, l’investissement d’économie et de dépollution. Le contraire de ce qui s’est passé aux Usa. Les lobbys sont puissants, écoutés, et on arrive, in-fine au suicide des grandes firmes : GM et Ford qui ont bloqués de longues années beaucoup de mesures d’economies et environnementales se retrouvent avec des gammes vieillies, gourmandes et dont plus personne ne veut… Sans compter une consommation de 7 tonnes de TEP par habitants (le double de l’Europe et du Japon) qui explique une bonne part de « l’avance » en matiére de PNB par habitant (une tonne non consommée n’a pas de valeur) mais qui explique aussi une bonne part de la non compétitivité industrielle des Usa.
Non, décidemment l’union européenne ne prend qu’à contre coeur une direction obligatoire.

Laisser un commentaire