Bois energie et forêt française

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Depuis 1970 le mouvement de reboisement en France devient un véritable raz de marée. Souvent, plutot que de vendre des terrains ou les louer à des prix ridicules, les propriétaires préférent les abandonner sans rémission. Il s’ensuit que les surfaces « officiellement reboisées » sont bien inférieurs à la réalité. Tellement inférieures qu’il faut le sattelite pour avoir une réalité affinée. On nous annonce entre 40 000 et 60 000 hectares reboisés par an.

 

 

 

Ce qui donnerait 25 ans pour reboiser le million d’hectares. A l’heure actuelle le rythme serait plus proche du million tous les 4/5 ans.
Mais reboisement ne veut pas dire reboisement de bonne qualité. En effet, certaines parcelles ne sont ni plus, ni moins qu’à l’abandon complet, une brousse impénétrable, où l’eau ne s’écoule plus et où les arbres à terre pourrissent sur place. Une très bonne patûre pour les incendies.

Commentaires

7 réponses à “Bois energie et forêt française”

  1. Avatar de Thibault

    Bonjour,
    Je suis tout à fait d’accord avec vous. Ce cas de figure a souvent lieu chez des propriétaires n’ayant pas de grandes surface. Le gros problème à l’heure actuelle pour beaucoup, c’est qu’ils manquent complétement de notions de gestion forestière, de sylviculture. Les CRPF proposent des formations assez intéressantes, mais elles sont mal connues.
    Bonne route à votre blog !
    Thibault

  2. Avatar de patrick
    patrick

    Effectivement, pour completer, les parcelles sont en moyenne de 7 hectares par proprietaire (les surfaces des anciennes fermes) et en moyenne divisées en trois parties… Sans compter qu’elles sont souvent en indivision pour corser le tout. Amener sur des parcelles pareilles les engins actuels ne pait pas le deplacement.

  3. Avatar de patrick
    patrick

    j’avais oublié de dire, que là aussi, si les crpf donnent beaucoup de formations interessantes, c’est comme dans bien des cas, mal connu. Le progres et les connaissances sont là, mais inconnus ou mal exploitées.

  4. Avatar de Thibault

    Justement, je suis conducteur d’une machine d’abattage, et lorsqu’il faut exploiter sur ce type de parcelle, cela devient un vrai casse-tête où il faut jouer de diplomatie : droits de passage, mauvaise perception de notre travail, réticences quant à la sylviculture pratiquée. Les propriétaires ont souvet peur de se faire arnaquer, ce qui conduit, comme tu le souligne très justement, à un mauvais entretien, et une mauvaise connaissance des besoins d’une forêt, que l’on soit propriétaire ou non .

  5. Avatar de patrick
    patrick

    à thibault : conducteur d’engin d’abattage, c’est un vrai metier de dentellier dans certaines regions ; 1 heure de travaillée, c’est beaucoup d’heures passé à autre chose…Quand à la forêt, j’y passe souvent, et je vois deux choses :
    – des endroits tellements abandonnés et depuis si longtemps que la forêt primaire se reconstitue, ou meme des marais.
    – des cultures illegales.
    Mais si tu pouvais parler de ton experience, elle est surement tres interessante.

  6. Avatar de Thibault

    Disons que je rencontre surtout deux cas de figure :
    dans mon secteur de travail, il y a soit des domaines très suivis car importants, soit des parcelles à l’abandon comme tu le dis, et on constate un dépérissance des peuplements avec tous les risques que cela comporte (insectes type scolites, fomes, incendies, chutes d’arbres, …). Dans ce cas de figure, on a du mal à récupérer les dégâts, et la seule solution qui paraît vraiment bénéfique est la coupe à blanc avec reboisement. Par chance, le plus souvent, je travaille sur des domaines suivis où se succèdent les éclaircies et où les problèmes sanitaires sont moindres.

  7. Avatar de J.P.GALLAND

    Visitez le site BOIS ENERGIE de wwww.gfservices.fr et son forum .

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