Forêts : une exploitation pas toujours évidente

Photos_193« Disons que je rencontre surtout deux cas de figure :
dans mon secteur de travail, il y a soit des domaines très suivis car importants, soit des parcelles à l’abandon comme tu le dis, et on constate un dépérissance des peuplements avec tous les risques que cela comporte (insectes type scolites, fomes, incendies, chutes d’arbres, …). Dans ce cas de figure, on a du mal à récupérer les dégâts, et la seule solution qui paraît vraiment bénéfique est la coupe à blanc avec reboisement. Par chance, le plus souvent, je travaille sur des domaines suivis où se succèdent les éclaircies et où les problèmes sanitaires sont moindres. » Je remercie thibault de son témoignage.

En effet, c’est celui d’un professionnel qui ressent exactement la même chose que moi ( je prends le bois que l’on me donne, mais à la tronçonneuse). Beaucoup de parcelles sont dans un état d’abandon, de pourrissement qui fait que ça n’interesse plus personne… Même pas gratuitement. J’ai vu ce genre de parcelles, pas plus tard que le mois dernier, de loin, cela paraissait interessant et de pré, on voit une parcelle qui n’évacue plus l’eau (les drainages des anciens se sont colmatés depuis longtemps), des bois qui tombent en miettes, et parmi les arbres encore debout, pas la moitié qui ne soit attaqué…Un bois est une récolte… sur 50 à 200 ans… il faut entretenir, sinon seul les (petites) bestioles et les incendies y trouveront provendes… D’autant plus que la monoculture de certaines essences en font un énorme garde manger…

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