Un nouveau système de traitement du biogaz a été développé par une entreprise néerlandaise (GasTreatment Systems (GtS)) dont le siège est à Bergambacht.
L’objectif est de pouvoir incorporer le biogaz au réseau de distribution de gaz naturel. Le « bio-gaz » est en fait le gaz issus de la fermentation de végétaux, l’ordires ménagère, etc … Pour pouvoir l’incorporer au gaz naturel, il faut le « laver » de ses impuretés et du pourcentage important de dioxyde de carbone (CO2) qu’il contient.
Le CO2 n’a en effet aucun pouvoir calorifique (c’est déjà le produit d’une combustion), et il convient de le retirer pour garder un gaz combustible de qualité.
Le biogaz contient entre 50 et 75% de méthane (autrement appelé « gaz de ville ») et entre 25 et 50% de gaz carbonique (source wikipedia)
Pour purifier un gaz du CO2 qu’il contient, la méthode choisie a été de refroidir le biogaz à une température de -78°C, pour rendre le CO2 liquide.
De cette façon, le CO2 est aussi récupéré, en vue d’utilisation dans des serres ou pour une utilisation industrielle.
Pour minimiser les pertes d’énergie, le CO2 liquide produit sert à refroidir en partie le biogaz, par un système d’échangeur entre les flux de gaz entrant et sortant.
Un mini système GPP est actuellement testé à la station d’épuration de Kralingseveer à Rotterdam : 30 m3 de biogaz sont traités par heure.
Pour plus de précision technique, le procédé de séparation du CO2 se déroule en 4 étapes:
1. compression du biogaz à 10bar
2. refroidissement à -25°C qui permet de retirer une grande partie des impuretés
3. passage par un filtre à charbon qui termine l’épuration
4. Le mélange de gaz est descendu à -78°C pour rendre le CO2 liquide et le séparer des autres gaz (principalement méthane).

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