Les ministres allemands ont tranchés : plus de charbon en 2018. Vous pouvez les inviter à diner… je ne dis pas pourquoi, à vous de trouver…
Reprenons, ce qui est invoqué, comme ce le fût en France, en Grande-Bretagne, c’est le coût financier du maintien.
Plusieurs remarques, la décision de mettre fin au charbon fut prise dans les années 1950, à l’époque ou celui-ci était en surproduction, on fit quelque chose de classique ; on arrête d’investir, et les comptes alors se détériorent vite.
Aprés on peut justifier une décision. On dit le charbon allemand trop cher (150 euros la tonne contre 50 pour celui qui vient d’ailleurs), seul problème, le cours du charbon varie beaucoup… Et des tensions apparaissent partout dans le monde sur la production, appelée à suppléer au moins un temps, le pétrole.
D’autres part, au 19 °siécle, la Grande-Bretagne abandonna son agriculture : en 1914, elle était autosuffisante a à peine 20 %, elle etait donc à la merci de son approvisionnement exterieur. Les livres d’histoire parlent abondamment des deux batailles de l’Atlantique, inutile de revenir la dessus. Même problème pour l’industrie : il n’est pas bon à long terme d’être dépendant de l’extérieur, il est toujours possible d’être coupé de ses sources d’approvisionnements.
D’autres parts, certaines houilléres PROFITABLES, furent fermées, ce fut le cas des 2/3 des puits de mines en Grande-Bretagne, donc une décision politique plus qu’économique, dont la genése remonte loin en arrière : le recul de la production fut organisé des les années 1920, alors que le continent européen manquait de charbon.
Plusieurs découvertes en France furent négligées et abandonnées : je me souviens d’un affleurement sur Saint-Etienne nord d’un million de tonnes, qui apparemment annonçait d’autres couches (d’exploitation très profitables, faites à l’air libre et au bulldozer) qui furent très vite abandonnés et encore plus vite oublié. Cas classique dans les gisements houillers.

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