On voit comme une évidence qu’il faut construire durable.
Construire durable, économise l’énergie, EPURES à Saint Etienne l’affirme en la personne de sa directrice : « la ville de demain devra être une ville durable« .
On ne peut qu’applaudir un tel bon sens.
Mais l’application laisse à désirer.
Explication. Saint Etienne est une ville champignon, dont certains quartiers, considérés comme vieux en … 1850, ont été démolis en … 1970.
Entre temps, aprés guerre on avait batis des grands ensembles, SUR LES EXTERIEURS. Décision louable. Miniérement justifiée, car, en extrayant en l’espace de 8 siécles, la bagatelle de 500 millions de tonnes, en manipulant au moins le double, le sous sol s’apparentait à un gruyére, avec plus de trous que de fromage.
J’ai toujours été admiratif devant certains immeubles qui se soutenaient l’un l’autre, bel exemple de solidarité.
Puis la ville s’est vidée, les grands ensembles sont démolis, ainsi que le centre ville, au moins en bonne partie.
La situation immobiliaire, quelle était elle ? Un marché tellement détendu que le locatif privé est moins cher que les HLM (et oui, pour un bailleur privé un vide est une catastrophe). Ce qui n’empeche pas le clone local de monsieur Mouillart d’annoncer une hausse des prix, malgré 440 logements de Robien vide, de la construction prévue de 1100 logements sur le site Giat. 65 % du marché immobilier sur la ville est constitué par les acquéreurs (lointains) de De Robien.
Oui, ils sont lointains, parce que la construction sur certaines zones, fait plutôt rigoler les locaux.
En effet, on dispose ici du record français d’installation de sport, stades en tous genre, parce que le sol, pour les raisons indiquées précédemment est loin d’être fiable.
Je crois que là, on a atteint les sommets. Vendre des logements locatifs, dans une ville ou le logement est surabondant, ou on a construit en centre ville (lire terrain minier, avec remontées d’eaux agressives), c’est prévoir du travail pour les démolisseurs.
Je prenais cet exemple, pour dire que quand on construit, une étude de sol n’est jamais inutile, qu’on ne perd pas son temps à demander des renseignements, et que c’est une gabegie sans nom que construire en zone inondable, en zone miniére, en zone polluée…
Au moins, on se trouve en pays de connaissance, parce qu’aprés aller louer ça ou le vendre, c’est loin d’être évident…

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