Energie nucléaire : développement ou déclin ?

NucleaireA l’ heure actuelle, cette ann&e 7 réacteurs viennent d’être arrêté définitivement en Europe.
4 se situent en Grande-Bretagne, 2 en Bulgarie et une en Slovaquie.  Les fermetures des 3 centrales d’ Europe orientale étaient une condition d’entrée en Union Européenne. Les 4 Britanniques accusent leur âge. Leur démantelement devra durer … un siécle…
Je suis donc en mesure de conclure qu’elles ne seront donc jamais demantelées.
Cette durée est faire pour permettre à la radioactivité de courte durée  de vie (90 % du volume de matières )de se dissiper, le reste de la radioactivité étant quand à lui à vue de vie  humaine, éternel… Désormais, pour le démantelement, la politique est « wait and see »…

En réalité, c’est la totalité du parc électro-nucléaire mondial qui accuse son âge.
435 centrales dont 250 viennent pratiquement en fin de vie. Certains espérent une relance de la construction, en réalité on peut se poser véritablement la question.
Pour plusieurs raisons :
pénurie immédiate d’uranium (seul 60 % des quantités sont extraites à l’heure actuelle, le reste provient des stocks),
– la base seule est rentable, donc seul 50 % de la production électronucléaire est rentable, à comparer aux plus de 80 % de production française d’électricité nucléaire,
– edf n’a pas fondamentalement envie de l’epr, par exemple,
– les énergies renouvelables, les économies d’énergies sont plus rentables.

Commentaires

2 réponses à “Energie nucléaire : développement ou déclin ?”

  1. Avatar de toto
    toto

    il y a quand même un problème fondamentale, si l’éolien peut fournir en france jusqu’à 15 %, et les autres sources renouvellables encore 15%, il n’en reste pas moins que la base ET la semi-base – rentable ou pas et c’est bien le problème DOIT être fournie.
    bien sûr des économies peuvent être faites (mais on sait qu’lles prennent un temps considérable, comme la pénétration de l’isolation dans l’ancien) .
    alors comment fournissez-vous ces 70% incompressibles, comment faites vous tourner usines, tramway, trains, métros, hopitaux, bureaux ?
    en france vous n’avez que le choix nucléaire ou fossile. Si on enlève l’aspect passionnel, le choix est vite fait : nucléaire.
    pou rla fin de vie ne révez pas trop, tout les pays sont en cours de reconstruction nucléaire, dernier en date, l’angleterre :
    http://www.enerzine.com/2/1943+GB-EDF-Energy-veut-renouveler-le-parc-nucleaire+.html

  2. Avatar de fifi
    fifi

    Effectivement, les réserves d’uranium sont limitées (environ 60 ans), mais :
    -le prix du combustible intervient très peut dans le cout de l’électricité nucléaire (un doublement du prix de l’uranium entraine une augmentation de 5% du prix du kWh).
    -l’approvisionnement est très diversifié, garant de stabilité, contrairement aux combustibles fossiles.
    -l’électricité nucléaire est trois fois moins chère que l’éolienne, 10 fois moins chère que le photovoltaÏque.
    -En utilisant des surgénérateurs (type Superphénix) on passe à 4000 ans de réserves (efficacité de l’uranium x 60) ou 16000 ans en utilisant le thorium, 4 fois plus abondant que l’uranium.
    Pour respecter le protocole de Kyoto sans pénurie d’électricité, il faudra construire 2 reacteurs EPR par an en France en remplacement des 54 centrales actuelles qui arrivent en fin de vie.
    Pour rappel en Europe, l’arret du nucléaire équivaudrait à 300 millions de tonnes de CO2 de plus par an, à comparer à la réduction de 100 millions de tonnes par an necessaire au respect de Kyoto.

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