Il est clair que les industriels ont atteint le pic électrique, ils ont investis, car la flambée du prix rentabilisait à trés court terme leur investissement.
Les ménages vont bientôt se trouver exactement dans la même situation, captif pour un temps, ils vont voir leur facture d’électricité s’envoler. Chaque euro d’augmentation déclenchera des flots d’investissement du particulier. D’abord, la généralisation de la lampe fluocompacte, en attendant la lampe à led, la disparition du chauffage électrique à effet-joule devrait suivre, les ménages seront plus attentif à la classe énergétique des appareils électroménagers, enfin quand ils auront bien réduits leur consommation, ils pourront devenir autonome par le solaire et l’éolien.
Pour le moment l’éolien, s’il ne permet au particulier que d’inverser la marche du compteur, est quand même nettement plus productif que le solaire, et ne souffre pas d’étranglement industriel. Et puis, il est clair que les produits sur le marché à l’heure actuel, même si grâce aux crédit d’impôt et rachat plus cher de l’électricité, sont compétitifs et rentables, souffre quand même d’un « gap » vis à vis des avancés des dernières recherches. En gros, les produits disponibles sont loin d’égaler, ou même d’être proche, tant soit peu des dernières avancées. Mais enfin, on ne va pas se plaindre de voir que là aussi, un fossé a été franchi. Pour certains matériaux, on a atteint certainement des limites (récupération de 40 %) qui seront difficilement dépassables, mais qui à terme transformeront nos toits en producteur d’électricité.
Il y a des chances à l’avenir que le principal métier de l’électricien soit de répartir un courant qu’il ne produira que fort peu. Cela arrive déjà pour certaines communes rurales, au réseau saturé par le renouvelable.

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