Les derniers chiffres d’affaires et les derniers bénéfices d’Edf sont connus, historiques.
Le chiffre d’affaire passe de 51.04 à 58.93 milliards d’euros, et le bénéfice, quand à lui bondit de 3.23 à 5.6 milliards.
L’endettement financier se situant, quand à lui à 14.932 milliards.
Néanmoins, il faudrait poser aussi les bonnes questions.
Le provisionnement du coût du démantélement des centrales nucléaires, a t’il été correctement fait ?
De plus, on peut y rajouter, eu égard à l’histoire d’Edf, pour quoi faire ?
Oubliant Clemenceau (« le Brésil est un grand pays d’avenir, ce sera d’ailleurs toujours un pays d’avenir »), Edf avait massivement « investi » pour s’emparer des marchés brésiliens et argentins. Il s’en suivi une déconfiture monstrueuse. Car les grosses têtes d’Edf avaient prévus des consommateurs, qui ne vinrent jamais. Tout du moins en payant. Car ces pays sont les rois du branchement sauvage. Un miroir aux alouettes total, il faut dire, payer les prix escomptés par Edf avec les salaires locaux, c’était proprement un délire.
Il parait qu’à l’étranger, c’est meilleur pour l’investissement. Il ne faudrait pas oublier ce qui est arrivé aux investisseurs français d’avant 1914 : ils avaient des placements « en or », ils y collérent 45 milliards de francs or, 45 qui devinrent 15 en 1918 (par défaut de paiement), et 1.5 en 1945 (et oui, Franco n’avait pas confisqué les investissements français en Espagne).
Ces 5.6 milliards (36.74 milliards de francs) seraient plus judicieusement utilisé en provisionnant le coût réel du démantélement des centrales nucléaires (Brennilis est 5 fois plus cher que prévu, par exemple), et en se désendettant.
La rentabilité réelle de ce genre d’entreprise, reste grandement à démontrer.

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