Je laisse la parole à un internaute :
« La foret francais est bien geree, ONF oblige et on est loin de consommer tout le bois que la foret produit chaque annee (les 2/3 de la biomasse serait consommee d’apres l’ademe je crois). Il y a de la marge !
Je serais plus inquiet sur les fines particules lachees dans l’air par contre. »
Il y a des cancers dû aux particules de bois chez les ouvriers de cette industrie, donc le bois, n’est pas aussi « neutre » qu’on veut bien le dire.
Quand à l’état de la forêt française, il dépend souvent beaucoup de son proprietaire, à savoir :
– l’état qui entretient par l’Onf effectivement trés bien ses forêts (avec des budgets conséquents et une vue patrimoniale à long terme), sa part est de 10 % de la forêt et de 13 % du volume sur pied. Elle a adopté cette politique au milieu du 19°siécle, politique qui consiste à attribuer des budgets, et de négocier avec les populations locales.
On a abandonné la politique du gros bâton, pour celle de la carotte (avec beaucoup plus de succés).
– les propriétés des autorités politiques qui viennent souvent des propriétés indivises des communautés paysannes. Là, on en est à 16 % de l’étendue et 19 % du volume. Elle est en général bien entretenue.
– avec plus de 107 000 km 2, la forêt privée, trés émiettée (3.5 millions de proriétaires possédant en moyenne 2.6 hectares) pose le plus de problème. propriétaire absentéistes, parcelles à l’abandon, cette propriété est de basse valeur marchande. C’est là souvent que se situent les bois pourris, attaqués, en bref sans valeur d’aucune sorte, ils cotoient souvent des parcelles au contraire trés bien entretenues, la plupart des propriétaires des parcelles à l’abandon ne sauraient d’ailleurs les situer…
On ne peut pas dire qu’il y ait, un état de la forêt française, mais des états qui coexistent.

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