Cette courbe est la dette publique américaine.
Elle pourrait être suivie d’autres courbes. Celles des masses monétaires, tout aussi rapide.
Cette explosion s’est produite à un moment où, justement les Usa, fin des années 1960, arrêtent tout effort d’investissement.
Cette courbe montre donc, non un effort d’investissement, mais des dépenses de fonctionnement non couvertes par l’impôt. Dépenses éternellement renouvelables.
Cette courbe, n’est à l’évidence ni soutenable, ni d’ailleurs remboursable. La purge prendra une forme de banqueroute.
La question de l’investissement se pose désormais aussi en Europe. La réunion des 27 sur l’environnement et la réduction des gaz à effet de serre, n’est ni
plus, ni moins que son application industrielle.
A avoir, va t’on, à l’initiative de l’Allemagne, entamer une politique d’investissement industriel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et il est vrai que non plombé par une politique pronucléaire, les allemands ont constitués une industrie du renouvelable cohérente et forte à la fois. Que cela concerne l’eolien, le geothermique ou le solaire, à l’inverse des gouvernants français, qui ne pensent que nucléaire…
On a une vraie ligne de fracture politique économique et sociale.
Cette fracture est béante en ce qui concerne les balances commerciales :
– + 180 milliards d’euros pour l’Allemagne,
– – 160 pour la Grande-Bretagne industrielle (- 120 au total),
– – 120 pour l’Espagne,
– – 40 cette année pour la France.
Cette absence de cohérence industrielle est aussi visible économiquement parlant : bulle immobilière et frénésie boursiére pour les pays dont l’appareil de production décline…
Cette courbe montre aussi qu’une fois abandonné tout effort d’investissement, on ne fait pas d’économies, mais on déséquilibre durablement finances publiques et balance commerciale.

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