L’Alberta decevra les espoirs qui sont placés dans ses gisements de pétrole non conventionnels.
Connus depuis longtemps, et exploités depuis longtemps aussi, la production que son voisin du sud aimerait voir se développer bute sur des problèmes techniques importants.
Sa consommation d’énergie est le plus important. En effet pour tirer un baril de brut de l’Alberta, il faut en dépenser… 0.7…
Sous forme de gaz, pour chauffer le « produit » pour séparer le pétrole du sable et de l’eau, de plus il faut du brut conventionnel pour son processus de transformation.
Les volumes attendu apparaissent donc désormais comme surréalistes. Côté nord américain, comme les réserves de gaz sont en baisse, l’importation de gaz russe est à l’ordre du jour pour que l’Alberta puisse continuer à produire…
En réalité, l’office national de l’énergie du canada a une fourchette pour 2015 comprise entre 1,9 et 4.4 millions de barils jours avec une moyenne à 3.
On voit donc que l’Alberta ne sera pas la nouvelle arabie, malgré l’importance de ses gisements…

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