La politique de l’union européenne vis à vis de la libéralisation du gaz est teintée de naïveté, et les grands yeux de la grand-mêre, ses longues dents, lui ont échappés.
Pour promouvoir la concurrence, on bouscule les compagnies nationales, en voulant donner le choix du distributeur.
Le terme naturel de cette évolution est qu’il ne reste en europe occidentale que deux opérateurs, sonatrach, l’algérienne et gazprom la russe. Car qu’est ce qui empécherait un opérateur de vouloir établir la distribution jusqu’au client final, qui est aussi le
plus rentable ?
De plus, l’état russe manie cette arme gaziére avec une habileté certaine : envolée la manifestation d’indépendance de l’ukraine (où est d’ailleurs une indépendance, quand on dépend du bon vouloir du voisin pour une énergie qui était bradée ?).
Le gazoduc souterrain de contournement de la Pologne devrait l’achever. Personne n’aura plus de moyen de pression sur Gazprom, qui lui tiendra tout le monde…
D’ailleurs, les amibitions de Gazprom ne s’arréteraient pas là… On pense à l’augmentation de capital d’EADS…

Laisser un commentaire