Gazprom redevient l’outil de puissance de la russie. L’Urss fût un émirat pétrolier, ses difficultés des années 1980 sont à mettre en relation avec la déplétion de ses ressources, conjugué au pic oil de 1987 et à l’effondrement des cours du brut de cet année là.
Remonté des cours du brut, remonté des cours du gaz, et on voit une Russie revigorée et beaucoup plus ambitieuse.
La décennie 1990 vit l’économie privatisée, souvent à vil prix, le plus souvent sans prix d’ailleurs et la venue au pouvoir de Wladimir Poutine s’apparente à une reprise en main. Les moyens d’agir n’ont pas manqués : Ont été essayé l’amiable, les plus sages y ont consentis, ils y restent minoritaires. Aprés pour ceux qui refusaient les accords à l’amiable, on a regardé si les prix de vente avaient bien été payé, si les impôts avaient bien été payé eux aussi, ce qui a permis de reprendre le contrôle de sociétés, par le biais d’amendes massives. Quand cela ne suffisait pas, les atteintes à l’environnement ont fait le reste…Il faut dire que celle-ci étaient loin d’être imaginaires…
gazprom est issue du ministére soviétique du gaz, et est depuis 1954 le premier exportateur de gaz. La société est devenue 3°acteur pétrolier depuis 2003/2004 en prenant le contrôle de sibneft (gazpromneft depuis).
Mais Si Gazprom vit des heures brillantes, son avenir est quand même incertain : le marché intérieur où sont effectués les 3/4 de ses ventes ont des tarifs réglementés (24 à 48 $ le M3 contre 200 à l’export) qui entretien un gaspillage quasi-proverbial. Ce problème s’il est grave, n’est pas insurmontable (le kremlin à fait savoir à l’Ue qu’elle était preneur pour une amélioration de l’efficacité énergétique), les réserves sont là et si elles ont besoins d’être prospectées, équipées, les capitaux, dans un contexte de plus en plus marqué de flambée énergétique ne manqueront pas, on ne peut se passer du gaz de la russie.
Le problème comme dans bien d’autres sociétés vient de la perte de compétence technique : aucun dirigeant n’est un « gazier », seulement des financiers, méconnaissant de la prospection, de ses difficultés, et de ses coûts…

Laisser un commentaire