Nos gouvernements cogitent, et vont se mettre aussi à penser (dans un cadre national ) aux économies d’énergie. Notamment les biocarburants. Manque de bol, pour le moment, la canne à sucre, en France, ça ne pousse pas tellement.
Et puis, à la lecture du schéma suivant, on penserait que le biocarburants, ce n’est peut etre pas le plus urgent.
En effet, la grande part de la consommation d’énergie, c’est quand même encore et toujours le bâtiment. A la construction, et à l’usage.
Or, dans un cas, comme dans l’autre, le bâtiment peut voir sa consommation réduite à zéro.
En Allemagne, on en est à la maison à énergie positive (plus producteur que consommateur), en France on en est encore, on parle au Jt de la maison HQE (haute qualité environnementale) ; un degré en dessous de la maison à énergie positive.
Pourtant, le gouvernement, qui ne regarde guère à la dépense, dés qu’il s’agit d’immobilier, doit trouver que ce n’est pas assez cher.
Là, en effet, il n’y aurait qu’un travail de normes… Quand la norme existe, de plus, l’industrie du bâtiment l’absorbe facilement (le surcoût disparait vite).
45.8 % de ‘énergie dans le bâtiment, cela représente pour une consommation globale de 280 Millions de tep, une consommation de 128 millions de tep.
De plus, les plantes présentent sous nos latitudes sont trop peu productrice pour être un candidat crédible à la relève. En ce qui concerne le blé, il faudrait cultiver 27 fois la surface du pays pour produire de quoi faire rouler le parc actuel. Pour le colza, il n’y faudrait que la surface actuelle.
Donc, là aussi, le travail de normes passe avant les biocarburants…
L’industrie, quand à elle, à besoin d’investir. Une des conditions de la « compétivité », que perroquete nos hommes politiques, c’est la moindre consommation d’énergie…

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