Un article est paru sur le blog finance : « Uranium : mémorandum de coopération Russie/Canada ».
je ne peux que vous inviter à le lire, mais j’en profites aussi pour y apporter une touche personnelle.
En effet, la production d’uranium mondiale est déficitaire de 40 à 60 %, déficit couvert jusqu’à présent par les stocks civils et militaires.
Ces stocks et cette production apparaissent un peu trop courte vis à vis de nouvelles donnes dans le secteur nucléaire
allongement de la durée de vie de certains sites et constructions d’un certain nombre de nouvelles centrales. La réponse est classique : accélération de l’exploitation des sites ou cela est possible, et ouvertures de nouvelles mines, sur des gisements inexploités.
Là, effectivement, le bât blesse. Il y a 50 ans, il fallait utiliser 1 tonnes de tep pour produire l’équivalent de 10 tonnes de tep en combustible nucléaire, aujourd’hui on était plus proche de 3 pour dix, sur certains gisements, on atteindra donc les 5…
Le nucléaire, s’il est toujours possible, devient à technologie égale, de moins en moins rentable. Là aussi, une carence de recherche, vieille de 30 ans, une carence d’investissement déclasse cette technologie.
Là aussi, on voit s’appliquer une vieille loi industrielle : tout ce qui n’avance pas, recule
Nucléaire, bientôt la sidérugie de demain ?

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