On passe à l’application « grand public » d’une technique de recherche de pannes et de préventions industrielles. La thermographie, en matière de maintenance consiste à « filmer » une armoire électrique ouverte en action, avec une caméra infrarouge, couplée à un ordinateur. Ce que l’oeil humain ne voyait pas, et ce que le technicien ne sentait qu’au moment de la panne (la chaleur par effet joule), la caméra le voit, l’indique, ce qui permettait une maintenance préventive de la panne électrique, et subsidiairement aussi, une économie d’électricité non négligeable, une économie de temps et de main d’oeuvre assez phénoménale aussi. Pour résumer, l’électricien cableur, ouvrait l’armoire industrielle, appelait le dieu des électricien (« Ouah »), ou usait de la formule magique pour situations désespérées (« merde ») et passait quelques temps
à essayer de comprendre, à refaire les cheminements et pour peu que quelques numérotations se soient échappées, s’arrachait les cheveux en début de carrière, et s’en faisait en fin, usant de formule ésotérique pour néophytes (« ce sera cher, ce sera long ») pour cacher son trouble… Maintenant, pour les plus modernes, il branche la caméra et voit se matérialiser les points de chauffe… Plus de matériel, mais plus de rapidité, et pas de peine à comprendre d’où vient la panne dans une jungle de fils.
Donc cette technique passe dans des photographies aériennes qui permet de voir les bâtiments bien isolés de ceux qui ne le sont pas, de faire un diagnostic thermique de grande échelle.
Une belle application.

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