Le choix de technologie confirme : les mines d’uranium actuelles ne pourront jamais suivre le développement, ou même le maintien du parc actuel de centrales.
« Les réacteurs au sodium, c’est la solution qui semble se dégager, de façon tout à fait indépendante, à la fois au Japon et aux Etats-Unis. » Bien oui, Uranium en manque, ou de plus en plus cher économiquement à exploiter, avec un contexte fort de gaspillage énergétique (1 tep gaspillée pour 2 récupérée doit être le bon ratio actuel), par contre thorium beaucoup plus abondant et largement inexploité jusqu’à présent (donc veines riches dans gisements intacts).
« Il va falloir reprendre complètement la conception de ces installations », notamment en ce qui concerne « la maîtrise des risques liés au sodium » où « des progrès importants sont à faire ». » pour M Pradel du CEA, superphénix était donc bien un loupé, un nanard, un caffut.
« Le CEA espère pouvoir disposer d’un prototype d’un tel réacteur, d’une puissance comprise entre 250 et 600 mégawatts (contre 1.200 mW pour Superphénix) pour 2020 »
Ouai, on avait donc bien voulu sauter deux marches d’escaliers à la fois… Et on s’y est pris les pieds…
Délai pour 2020, trés, trés tendu dis la note de l’afp…
La meilleure façon de marcher, reste encore donc de mettre un pied devant l’autre et de recommencer…
Je remercie l’Afp et le Cea d’avoir confirmé le bien fondé de mes articles précédents…
L’utilisation d’un gaz sur un prototype beaucoup plus petit (50Mw) est à l’étude. On s’était donc bien enfermé dans des dogmes et certitudes, alors qu’il fallait faire de la recherche.
Nucléaire, ou peut-on titrer, le grand gachîs ? 30 années de perdues ! D’ailleurs d’une manière générale, on aurait perdu de toute façon trente ans, si l’Allemagne n’avait fait un effort de recherche considérable en matière éolienne et solaire…
On « redécouvre » la recherche. Et le Cea pourra donc recommencer à travailler. On ne peut que s’en féliciter…
sources / afp, cea

Laisser un commentaire