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Le nouveau réacteur Epr, dont la construction a été décidé aprés une procédure peu transparente et moins encore démocratique, n’éveille qu’une méfiance majoritaire dans la population qui pense majoritairement que la part du nucléaire est trop importante, tant en Europe (61 %) qu’en France, où la part est à peine moins majoritaire ( 59 %).
Aujourd’hui 17 mars 2007 avait lieu une manifestation contre l’epr dans plusieurs villes de France. Classique de la part d’anti-nucléaires viscéraux, la critique finalement la plus cruelle est finalement que cette centrale est inutile. Inutile dans un pays qui produit déjà 80 % de son électricité dans le nucléaire et qui visiblement prend du retard dans le domaine du renouvelable, alors, que partout dans le monde, le choix s’impose.
Le montant des investissements (3.3 milliards d’euros) seraient mieux placés dans les renouvelables où une telle dépense créerait énormément d »emplois. Ce budget, de plus, sera comme d’habitude, largement dépassé, un budget final de 7 milliards serait une dérive habituelle. Le gouvernement, pressé d’imposer à nouveau le choix nucléaire envisage de plus une deuxième centrale…
Un document, classé bien entendu confidentiel défense reconnait la vulnérabilité de l’Epr en cas d’attaque aérienne suicide.
Cette technologie, déjà obsoléte, remonte largement aux années 1950, et cette construction est le fruit amer du ratage de la filiére à neutron rapide, qui a voulu aller trop vite, trop loin, qui s’est arrêté, qui va reprendre… Un vrai conte philosophique de voltaire….
L’epr est censé durer 60 ans et remplacer les centrales actuelles, en attendant une hypothétique 4° génération pour 2030. Comme en l’espéce 2030, c’est demain, le projet pour cette génération devrait être prêt, ce qui n’est pas le cas, loin de là…
Loin d’investir suffisamment dans les énergies renouvelable, la France voit la part de celle-ci décliner, ses barrages hydroélectriques sont mal entretenus et vétustes…
Il parait que gouverner, c’est prévoir…

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