L’heure de la maturité de la filiére renouvelable a sonné. Des filiéres produisent de l’électricité à prix compétitif (éolien, biomasse), ou prix qui sera compétitif bientôt (solaire), ou pour le moment avec subventions. D’autres attendent encore des mises au point techniques (electricité géothermique).
Mais ce qui a contrarié le développement de ces énergies, c’est surtout le bas prix des fossiles pendant une bonne partie de la période. On ne parle réellement du renouvelable, des politiques n’ont été mises en place que récemment, et surtout, aucune politique d’économie n’avait été enclenchée.
Pas de normalisation, aucun souci, l’énergie, malgré deux chocs pétroliers, avait atteint, dans la tête des politiques, l’état d’extase où l’énergie est bon marché pour toujours…
Poutant, certaines statistiques montrent que c’est le gaspillage qui régne dans le meilleur des mondes de l’electricité :
– un étasunien consomme 15 000 kwh, contre 7000 à un membre de l’Ue, pour des niveaux de vie, sinon identiques, du moins pas trés différent quand à leur confort. Et cette gabegie continue sur la même trajectoire. La consommation d’un européen de l’ouest a augmenté de 2 % l’an contre 5 % à un étasunien. Pour quel résultat ? aucun.
Il est clair que le renchérissement du prix de l’énergie a entrainé l’année dernière, pour la premiére fois depuis bien longtemps, une baisse de la consommation en France. Inégalement répartie : des ménages pour qui la progression continue, et des professionnels pour qui elle diminue. Mais là aussi, on voit clairement s’engager 2 mouvements concomittants : la hausse des prix entraine la baisse de la consommation, et le lancement de productions de substitution.
Et nous n’en sommes qu’au début…
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