La production d’électricité d’origine renouvelable s’est, dans la dizaine d’années écoulée (1995-2005) considérablement développée en europe. La Production électrique est passé de 2630 TWh à 3201 TWh, soit une augmentation de 2 % l’an pour un montant global de 21 %.
Il faut le rappeler, une grande partie de cette période n’a pas été propice aux énergies renouvelables : jusqu’en 2001, le prix de l’énergie fossile était bas, voire même trés bas, ces industries, à peine balbutiantes. pour étudier par sources d’énergies, on voit des différences importantes.
– le fossile, produit 1733 TWh en 2005 contre 1400 en 1995 (2.2 % par an et presque 24 en tout) et mais il y a une évolution, plus souvent gaz, que pétrole, et un charbon moins utilisé. En 1995, le « nec plus ultra » était le gaz.
– le nucléaire lui est passé de 863 TWh à 963, mais, sa production est en baisse depuis l’année dernière, cela représente une hausse de 1.2 % l’an et au total 11.5 %, le déclin, au moins relatif du nucléaire est enclenché.
– l’hydraulique, victime de l’air du temps (il demande des investissements au long cours) a vu sa part décroitre : 317 TWh contre 328 en 1995. Dans cette statistique, la politique anti hydraulique se dévoile de façon criante.
– l’éolien se développe fortement de 3.9 à 69.1, soit 1770 % d’augmentation, on voit donc une filiére qui a fini sa gestation, son développementse réduit en % mais augmente en valeur absolue.
– la biomasse passe de 21.6 à 69.9, ce qui dénote une meilleure exploitation et une meilleure mise en valeur, elle ne devrait pas se développer outre mesure, étant donné qu’elle est concurrente, vis à vis d’autres utilisations.
– le solaire devient perceptible (de 0.052 à 1.291), il a entamé, lui, sa gestation et devrait arriver à maturité bientôt, encore plus vite que l’éolien.
– la géothermie a plus de mal à percer, ses progrés se manifestent aprés 2000 seulement.
– les dechets (non renouvelables) passent eux de 8.6 à 30.6 TWh.
On s’aperçoit que dans ces consommations, le fossile et le non renouvelable a progressé de 465 TWh, passant de 2271 à 2736, le renouvelable, lui passe de 358 à 464. la progression en % est désormais plus élevé pour le renouvelable que pour le non renouvelable, bien que l’hydroélectricité ait été idéologiquement, délaissée. (30 % contre 20.5%) dans un contexte qui fut largement défavorable, pendant longtemps.
Source edf, observ’er

Laisser un commentaire