La Grande Bretagne, malgré le premier potentiel éolien d’Europe avait trés peu investi dans ce mode de production.
Pays maritime, elle bénéficie donc de son insularité.
La production éolienne était jusqu’alors modique, pour ne pas dire ridicule (1.935 TWh en 2004), mais une dynamique est lancée, la production passe à 2.908 TWh en 2005, approchant pour la première fois, la performance allemande (qui augmente de 1TWh), et qui elle, ralentie.
Dans la Tamise, 2 parcs éoliens d’une capacité de 1300 Mw vont être installés. Soit l’électricité d’une centrale nucléaire,
et l’électricité d’un million de foyers. Ces projets d’éolien offshore vont se dérouler en deux étapes : une d’acquisition du savoir faire avec des projets de faible capacité. Une suivante de développement et d’industrialisation par des parcs de forte capacité.
Soit des centaines d’aérogénérateurs.
La Grande Bretagne tourne donc une page ancienne de son histoire, celle de l’énergie bon marché, qui est souvent celle des pays neufs (continent nord et sud américain, afrique, russie, australie) où l’on est pas trés économe. Elle avait commencée par la destruction accélérée de ses forêts (les troubles politiques du 17°siécle avait entrainée le pillage de celles-ci, férocement protégées depuis Guillaume le Conquérant), puis continuée avec la houille en 1750, culminant en 1913 à 315 millions de tonnes. Puis la houille déclinante avait été remplacé par le pétrole et le gaz de mer du nord. Cette prise de décision intervient sans doute motivée par le déclin accéléré de ces deux ressources.
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