Géothermie horizontale : confirmation

CaptageJ’ai encore eu récemment, confirmation de mes craintes concernant la géothermie horizontale. J’avais dans un précédent article indiqué les problèmes dont souffrent ce type d’installation. Comme l’oiseau de mauvaise augure n’est pas très populaire, chaque fois que je l’ai annoncé, j’ai vu l’incrédulité, voire la colère.
Et puis, les mêmes incrédules m’ont gratifié du discours que je  leur avais fait : disfonctionnement dû à une rupture du terrain (au bout de 7 ans). Là, le problème était relativement bénin. En effet, le mouvement de terrain n’avait que mis à mal une soudure.

Donc, il n’y a eu qu’à faire un petit trou (1 métre de profondeur), une fois la fuite repérée. Et maintenant, que faire ? simple. Réparer et quand la panne sera plus sévère, et qu’il faudrait reprendre le terrain en entier, changer le mode de pac. Une pac verticale avec eau glycolée est beaucoup plus fiable. Mais pour l’artisan chauffagiste, l’entrepreneur de travaux public du coin est beaucoup plus facile à trouver qu’un foreur, beaucoup plus disponible, et moins cher. En effet, ce métier de foreur est un des plus recherché. Surtout en Allemagne où le succés de la géothermie se renforce et s’accroit chaque jour.
La révolution énergétique en cours est sans doute appelée à être freinée, détournée par des besoins de main d’oeuvre introuvable. En effet, pour les foreurs, il n’y a pas 36 manières de faire : les former. Impossible de les trouver où que ce soit dans le monde.

Commentaires

10 réponses à “Géothermie horizontale : confirmation”

  1. Avatar de neuro
    neuro

    Pas de foreurs polonnais ?

  2. Avatar de patrick
    patrick

    non, pénurie mondiale. Dans les pays pauvres, ils sont puisatiers, travaillent à la mine et à la pioche…

  3. Avatar de Gratien
    Gratien

    Mais si qu’il y en a des foreurs … la preuve j’en suis un (PONTIGNAC SARL dans le Nord)
    Voila maintenant plus de 3 ans que nous avons commencé à développer l’installation de sondes géothermiques (nous avons installés une soixantaine de sondes à ce jour).
    La sonde est très peu utilisée (pour l’instant) en France (souvent à cause de son coût d’installation et de la méconnaissance de ce système de captage par les installateurs qui ne jurent que par l’horizontal ou la nappe phréatique), mais le marché commence à se développer … attirant dans cette filiaire des « investisseurs » flairant la poule aux oeufs d’or.
    Installer une sonde géothermique ne se limite pas à faire un trou et y descendre des tubes … Malheureusement en France, il n’existe pour le moment aucune norme pour la réalisation et la pose de sondes géothermiques, le seul document de référence est la liste des foreurs agréés par EDF, l’ADEME et le BRGM (obtenu sur simple participation à une réunion d’information), il faut donc être vigilant dans le choix de son foreur (expérience, installations réalisées, garantie décennale, matériaux de remblaiement utilisés …) et particulièrement se méfier des « nouveaux venus » dans le métier du forage qui ont investi dans une foreuse mais qui n’ont d’aucune expérience dans le forage …
    Mon conseil pour le choix de votre foreur : exigez des références d’installations, privilégiez un foreur « régional » qui maîtrise parfaitement la géologie de votre secteur, refusez des solutions de sondes courtes (du style 6 sondes de 30 m espacées de 2.50 m) trahissant l’incapacité du foreur à forer (et tenir son trou) en profondeur, enfin et surtout ne focalisez pas uniquement sur le montant total de la prestation car de très nombreux paramètres (type de sonde utilisé (nb de tubes et diamètre), méthode de forage, nature et dosage du coulis de scellement utilisé, évacuation des déblais de forage, …) entrent en compte dans le chiffrage globale du chantier …

  4. Avatar de luigi
    luigi

    Du réel-concret dans ce que je viens de lire sur la géothermie, et aussi un peu de « n’importe quoi »…
    Ce que je considère comme « n’importe quoi » :
    – géothermie horizontale => c’est tout à fait fiable à très long terme, LORSQUE TOUT EST FAIT dans le respect des règles de l’art qu’une majorité de professionnels (de rigolos de cirque devrais-je dire) ne respectent que peu ou pas pour pouvoir « tirer un devis moins cher »…
    – forages verticaux : prendre le foreur du coin, même s’il s’agit d’un « bon », est un risque énorme car la technique du forage vertical pour un système de chauffage n’a rien à voir avec un forage « ordinaire » => en effet, il ne s’agit pas seulement de faire un trou dans le sol…
    – forages verticaux avec sondes multiples peu profondes (moins de 50 mètres) : technologie tout à fait viable qui n’indique pas du tout une incompétence du foreur ! Là aussi une haute technicité est indispensable ! Dans certaines configurations géologiques, il vaut mieux faire 3 sondes de 50 mètres plutôt qu’une seule de 150 mètres …
    – Quant à l’agrémentation : EDF et ADEME n’agrémentent personne ! seul le BGRM dispose de cette prérogative. La « simple » réunion d’information : elle s’adresse à des professionnels réputés compétents, et confirmés dans leur métier qui ont présentés un dossier technique et des références « béton » le géo-trouvetout du coin n’y a (en principe) pas accès !
    Louis – Expert technique dans le domaine (je ne vends rien !)

  5. Avatar de lehasif
    lehasif

    foreur 32 annee de metier bon ou mauvais prof la geothermie verticale pourri terre nourritiere

  6. Avatar de philipenry
    philipenry

    apres un hiver particulièrement froid, je constate sur une géothermie horizontale un e modification conséquente du terrai ! celui ci etait plat depuis 4 ans et là brusquement un creux de 4 à 5m2 sur 15/20 cm de profondeur et création à côté d’une bosse de même surface de 15 à 20 cm de hauteur !!! que faut il en penser ? doit on s’inquiéter ???

  7. Avatar de JP
    JP

    Ca dépend de la taille de votre chien. S’il est pas très gros, il risque de se faire bouffer par la taupe mutante.
    Autre idée plus sérieuse: votre géothermie n’est elle pas en deux (ou plus) troncons de tubes ou plaques raboutés?
    Mon hypothése: sous l’effet du froid, les troncons se sont rétractés au point qu’ils se sont désemboités. Lors de la redilatation due au réchauffement, les lévres de chaque troncons se sont calés l’un contre l’autre au lieu de se croiser pour un réemboitement correct. Si les extrémités du tubage sont bien calées par exemple dans de la maconnerie, le tubage qui était normalement droit va pousser latéralement pour « évacuer » son excès de longueur. D’où une bosse au dessus de son nouvel emplacement, et un creux au dessus de là où il aurait du être.

  8. Avatar de az
    az

    Je suis un spécialiste de la géothermie, mais de l’autre coté de l’atlantique; au Québec.
    Pour le problème du trou, ce n’est pas inquiétant ce n’est rien que le gel/dégel (la particularité du Québec, on justement des périodes de dégel qui sont annoncé sur nos route pour que les poids lourds baissent le tonnage) tout à fait normal, ce qui est arrivé probablement, avec le froid qui frape de plus en plus le vieux continent votre installation géothermique à du travaillé plus et puisé plus d’énergie dans le sol que les autres années, ce qui a comme conséquence, le gel de votre terrain.

  9. Avatar de filo
    filo

    je voudrai entrer en contact avec le monsieur spécialiste de la géothermie, du Québec, je demaure à montréal.
    merci.

  10. Avatar de geothermie

    Merci pour votre article et les commentaires sur la géothermie horizontale ou verticale. Une petite faute d’orthographe fréquente sur le mot « dysfonctionnement ».

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