J’ai sous les yeux un journal local. Encore un barrage qui va être effacé. 260 000 euros de dépenses. Il ne s’agit en fait, que d’un petit barrage, type poids de 10 000 M3 de contenance. A l’abandon depuis longtemps, le barrage de Fatou à Solignac sur loire démontre, avec d’autres petits barrages, le désinvestissement sournois opéré depuis plusieurs années. Bien sûr, il ne produisait rien depuis bien des années, mais il est significatif d’un état d’esprit.
200 000 moulins à vent, hydraulique et à marée en 1800. Aujourd’hui, nos hommes politiques nous disaient, il n’y a pas si longtemps que « ce type de production est saturé », alors qu’il ne reste en activité que 1700 centrales au fil de l’eau, et que le nombre d’éoliennes est en France, encore fort modeste.
On voit, à ce genre de « petits signes » que l’on fait tout pour rendre en France à l’heure actuelle encore, le nucléaire « incontournable », « obligatoire », car il est clair que ce genre de petits barrages (6 métres de haut) est typique de ce qui est privatisable sans risque. Il y a de la demande pour de la production au fil de l’eau, beaucoup de personnes sont prêtes à investir dans ce genre de placement, de vrai pére de famille celui là, et vraiment pas risqué. Mais, ce n’est pas encore dans l’optique du temps.
On est encore dans le prolongement de la politique nucléaire. Tout le reste doit être détruit. Fût-ce au prix d’une coûteuse erreur, que bien sûr, on réparera dans quelques années à grands frais. Certains écologistes sont contents, ils auront droit à une remise en plan sauvage, d’un plan sauvage, qui d’ailleurs n’existe plus en France depuis des centaines d’années…

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